Le CUT ou gilet de cuir : l’accessoire indispensable du vrai biker !

Le gilet en cuir ou « cut » fait partie des accessoires indispensables quand on est biker et ce pour plusieurs très bonnes raisons :

  • on y colle les patchs de son club ou des trips et on le met par-dessus son blouson,
  • on peut le porter avec un simple sweat ou tee shirt pour les plus téméraires durant les beaux jours,
  • on peut le mettre sous son blouson comme couche protectrice supplémentaire,
  • on a le look biker popularisé par la série SOA 😉

Cut Lil Joes

Cut Lil Joes

Pour avoir un gilet en cuir de qualité il faut compter dans les 200 euros, voire 300 pour les grandes marques américaines comme Harley davidson, Lil Joes… ce qui semble assez démesuré par rapport au prix d’un blouson de cuir avec protections intégrées malgré la qualité et renommée des produits.

Aussi quand j’ai vu que Zolki proposait des gilets cuir dans plusieurs styles, à un prix inférieur à la barre psychologique des 100 euros, je me suis dit que je devais l’essayer pour vous dire si c’était un bon plan ou non.

Gilet de cuir – Cut Zolki

Je remercie Zolki de nous avoir fait confiance et de nous avoir adressé ce gilet en nous laissant toute liberté pour publier ce que nous en pensions.

Gilet Zolki Cut Zolki

Gilet Biker Cut Zolki

Le colis ne fait pas cheap, le gilet est bien emballé et apparaît immédiatement comme de belle qualité.

Le transport lui a donné un faux pli qui mettra quelques jours à disparaître. On a manifestement affaire à du bon cuir, assez souple, relativement épais.  La crainte d’avoir en main un produit de qualité médiocre s’envole.

La coupe est vraiment réussie et le gilet tombe parfaitement bien avec pas mal de poches externes et internes qui le rendent tout à fait pratique en usage seul sans blouson.

Vous pourrez ranger tous vos accessoires dans les différentes poches (deux devant sur la côté, deux poches poitrines avec rabat et deux en internes) sans galérer.

L’essai statique est vraiment satisfaisant et passe facilement les votes de notre jury de potes bikers, amoureux de cuirs et dont certains ont déjà un gilet de ce type. On ne s’y trompe pas quand le gilet est essayé, soupesé et passé en essai lors d’un apéro biker 🙂

un gilet cut authentique

Votre serviteur avec le cut Zolki

Essai du cut Zolki

L’essai dynamique vient compléter ces bonnes impressions, j’ai essayé ce gilet par-dessus un simple sweat cet autonome et en dessous de mon blouson de cuir en novembre et décembre.

La coupe permet d’être à l’aise au niveau des épaules mais est plus près du corps pour le buste. Il y a une fermeture éclair et des boutons pression mais le gilet est plutôt pensé pour des bikers beaux et athlétiques comme votre humble essayeur que nos compères plus développés de la ceinture abdominale 🙂

A ces derniers on recommandera les gilets avec des lacets sur le côté ou le choix d’une taille au-dessus, ou bien changer du régime frites, saucisses, bières !

Un gilet à soi  avec un style SOA devient une évidence pour toi qui t’interroges si moi je l’utilise encore (je sais j’ai mangé un clown ce matin !)

En tout cas dans ces deux tests j’ai été bluffé par l’efficacité d’un simplet gilet de cuir à couper du vent et du froid. On est loin d’une simple coquetterie vestimentaire de biker et ce type de gilet est polyvalent et bien pratique. On s’y habitue rapidement et il fait vite partie de la tenue habituelle.

Vous l’aurez compris, je vous recommande chaudement ce gilet et vous pourrez toujours demander pour les plus exigeants une doublure de couleur à votre tailleur si vous voulez vraiment avoir le look total du gilet de la série SOA  mais je vous déconseille de porter les patchs de la série sous peine de passer de baltringue à cible pour les MC 😉

En revanche nous serons ravis de voir en commentaires les photos de vos propres cuts et ce qu’ils représentent pour vous comme les premiers témoignages ci-dessous !

cut de Hervé

Gilet Cut de Hervé

Comme nous l’explique Hervé, le cut pour lui  « c’est mon truc perso à moi, des souvenirs, fragments de vie…les patchs présents sur le cut.. un peu chargé (lol) correspond à mes road trip effectués UNIQUEMENT en moto… ça serait la loose d’afficher un patch d’un pays fait en camping-car. D’ci l’année prochaine viendront s »ajouter quelques patchs issus des plateaux des Andes, Argentine / Chili… il n’y aura plus de place »

Le cut de Henri

Pour Henri: « C’est ma seconde peau, le signe de reconnaissance avec les miens, une boîte à souvenirs et un hommage au passé. »

Philippe et son cut Lil Joes

Pour Philippe c’est la tradition avec le fameux cut de Lili Joes

Pour Tonio c’est aussi ancré dans ses habitudes de biker : « Il a une coupe droite, simple et sympa et pour le choix des couleurs ce sont celle de la MOCO .

Cut de tonio

Il a une huitaine d’années et je ne sors jamais sans, je viens d’ailleurs tout juste de lui changer la fermeture-éclair … »

Pour Tef c’est le plaisir du look 🙂

le gilet de Tef

Et pour vous, un Cut ça représente quoi ?

@vinceberthelot

Premier essai Harley Street Glide 107 et Low rider S

Une invitation de Harley France pour un essai Harley Street Glide 107 et aller découvrir la nouvelle gamme dans un cadre champêtre cela ne se refuse pas surtout quand il fait beau 🙂

essai Harley Street Glide 107 Me voilà donc parti pour rejoindre les Motors and Soul et bien sûr manquer la première partie du point presse car le GPS du Wiko est aussi utile qu’une lampe frontale pour un non voyant.

Bon je parviens finalement au but dans un bien bel endroit avec une sacré organisation. Je serre deux trois louches et assiste à la fin du brief avec des questions de journalistes qui demandent des précisions sur les cubes inchs et les kilowatts en rapport avec le permis de conduire…Sont pointus les gars !

Je Note que Harley nous annonce pour la première fois la puissance d’un de ces moulins : 102 chevaux ! Pour les artistes de la bielle je vous conseille l’article du confrère Moto Station très complet . Ce que j’en retiens c’est que Harley nous propose des motos plus puissantes qui vibrent moins et tout cela en 4 soupapes par cylindre, ça vous en bouche un coin hein !

essai Harley Street Glide 107

Essai Harley Street Glide 107

Place aux essais avec Street glide, Road King, Road Glide mais aussi le Low rider S. L’ami Victor me confie la Street Glide que j’avais bien appréciée lors de notre descente à Grimaud.

J’avais eu l’occasion de  conduire la « normale » et le CVO  dont j’ai les références encore en tête. Elle en jette avec son coloris et son design (Mention à Streeter de France Street Bob 😉 que le sigle 107 vient compléter d’un air canaille. On est loin du noir habituel à la marque mais la Street Glide adore les coloris qui pètent un peu et ça lui va bien !

Je pars en compagnie de l’ami Laurent de Chazter ainsi que Jon et Flow (l’équilibriste qui prend photos et vidéos) de Cars passion pour une séance photo et de la roule.


essai Harley Street Glide 107

Pas facile de faire un essai Harley Street Glide 107, une grosse touring, en 20 minutes sur des petites routes limitées le plus souvent à 30, 70 ou 90 donc c’est un essai découverte petit bras sur grosse locomotive et non complet.

Pas de changement notable sur l’équilibre de la moto et une fois le contact mis et le premier kilomètre parcouru on est rassuré par le son assez bon (comme sur le CVO). Vous n’aurez donc pas l’impression de piloter un aspirateur malgré les restrictions !ms7

essai Harley Street Glide 107

Le moteur ? Il donne l’impression d’avoir été lissé et selon vos goûts il vous semblera moins vivant que l’ancien ou plus souple mais sans dénaturer l’âme des moteurs Harley.

Pour les reprises en seconde c’est flagrant que le 107 a de la ressource, aucun temps de latence, ça accroche le bitume direct pour une grosse accélération. Le test suivant c’est de redescendre à 50 km/h sur la 3ème et ouvrir comme un goret :-).

Rien ne se passe dans un premier temps le moteur repart gentiment et deux, trois secondes plus tard l’élastique a dû se tendre et youhouuuuuuu tu joues à la catapulte. Bon là tu as des freins ce qui aide mais gaffe tout de même.

Le temps de quelques photos stylées pour cet essai Harley Street Glide 107 et de tester la conduite sur sable et ornière pour se faire un peu les dorsaux dans le genre, euh on va pas à gauche, on revient sur la route! sous l’œil amusé de Jon, nous voilà reparti tranquille au camp de base.

Une moto de ce type se teste sur des centaines de kilomètre mais vu la cible des acheteurs potentiels il est clair que Harley se rapproche peu à peu des grandes routières des autres marques en combinant son style unique et performances revues à la hausse pour coller à la concurrence.

On rentre sagement et comme j’ai compris que les routes ne permettaient pas d’exploiter le potentiel de ces motos, au moins à mon niveau de demi-poireau, je me retrouve avec la fameuse et ténébreuse Low rider S en ligne de mire.

essai Harley Street Glide 107

Allez banco on cale un essai pour la bête ! Et quelle bête, un coloris démoniaque alliant l’or et le noir, un saute vent et une moto dépouillée pour mettre en lumière la pièce maîtresse un 110 Screamin Eagle pour mériter son appellation « S ». Le « S »chez Harley c’est un peu le GTI d’autrefois, tu sais déjà avant de monter dessus que tu va t’amuser 🙂

Je me sens en terre connue car mon cœur bat pour la gamme Dyna et mon Street Bob de 103 un peu libéré me donne une parfaite référence. Mon essai précédent de la Fat boy S quelques repères supplémentaires. On part avec Laurent qui ouvre la route et dans une grande côte ou l’on se traîne derrière une voiture je décide d’ouvrir un peu….

BROAAAAMMMMMMMM !!! J’ai coupé les gaz juste avant de rentrer sur l’autoroute et fait un demi-tour thug life, comme dirait  mon fils ado, pour rejoindre Laurent qui a eu l’intelligence de tourner avant. Le bougre a pris de l’avance donc je double voitures, ânes, carrioles et je tourne la poignée droite comme tu essores tes chaussettes après la drache en bécane.

Je rattrape le fuyard pour quelques clichés, (merci Laurent pour les tiennes), avant de repartir un peu assagi.

Là encore essai partiel mais autant il m’est impossible de rouler fort avec  un touring sur ces types de route autant le Low rider S est un pousse au crime et un allié de poids à sortit la bête en toi !

Par rapport à mon Street bob c’est clair que je me fais bouffer à l’accélération, les comportements me semblent similaires mais j’ai des amortisseurs shock factory et non les bouts de bois d’origine alors que la Low est en stock. On peut reprocher à la Low d’être un peu moins confortable avec un siège qui pourrait être aussi moelleux que ceux de Mustang mais surtout il y a un défaut majeur : les poignées !

Mais non les gars de chez Milwaukee faut pas mettre des poignées de BMX mais de bonnes grosses poignées nostalgiques afin de nous permettre d’essorer encore plus cette poignée droite 🙂

essai Harley Street Glide 107

Un beau samedi pour cet essai Harley Street Glide 107 avec le plaisir de retrouver les boss Gérard, Xavier et leurs équipes partenaires, Victor, Astrid, Céline… ainsi que faire la connaissance de passionnés comme nous à DBDLT pour partager notre passion et découvrir les nouveaux cadeaux pour adultes de chez H-D.

Merci aussi à Philippe Gürel pour la dédicace de son dernier album « Miss Harley ».

Quel casque moto choisir : vous êtes plutôt lunettes ou visière ?

Adepte du casque moto Jet, j’ai été depuis mes débuts confronté au choix de l’association casque et protection des yeux. Quel casque moto choisir ? Quelle protection des yeux choisir ?

Quel casque moto choisir pour protéger vos yeux et garder le look

Au début vous faites le malin et une bonne paire de lunettes de soleil, noires de préférence, assurent look et protection. Enfin, pour aller chercher le pain car sinon vous allez finir en lapin albinos.

Certains  parviennent pourtant à conduire avec de simples lunettes sans trop de soucis mais je n’ai pas cette chance. J’ai donc testé plusieurs associations de lunettes et d’écrans. Voici les résultats.

Casque moto Airborn avec sa visière

Un bon look pour ce casque moto Airborn mais l’air passe sous l’écran dès 90kmh et le tout n’est pas très stable. Il faut dire aussi que j’avais pris une taille légèrement trop grande pour moi, je l’ai donc échangé contre des pots de Street Bob !

Casque DMD avec lunettes Barstow

Le look du casque est cool mais il faut régler l’élastique et se poser la même question que le Captain Haddock : l’élastique a l’intérieur ou à l’extérieur du casque ?

Extérieur bien sûr mais au bout d’un moment les sangles se détendent et n’assurent plus le même maintien. Tu peux resserrer très fort mais alors tu galères pour remonter tes lunettes sur le casque 🙂

J’ai vraiment vu les limites de cette association quand nous avons fait la descente de Paris à Grimaud avec la gamme Harley Touring. Et que nous avons pris la foudre. J’ai terminé en Warning car la buée avait envahi à tel point mes lunettes que je me sentais tel le poisson rouge abandonné dans le même bocal depuis six mois. Et là c’est chaud car la flotte et la grêle avaient rendu mes doigts aussi sensibles qu’un tractopelle russe et j’avais bien sur serré comme un demeuré la sangle des lunettes.

Attention à cette association car la visibilité est quelque peu restreinte malgré la taille des lunettes.

quel casque moto choisir : Lunettes Barstow

Casque moto DMD avec visière Biltwell

Comme j’aime décidément beaucoup les poissons rouges, me voici donc avec cette visière bubble et encore un sacré look surtout que les coloris sont nombreux et souvent sympa.

3 boutons pression et en avant ! Ca marche pas mal mais dès 100 km/h l’air passe sur les côtés, par dessous  et tu morfles bien, ce qui va tout de même à l’encontre de l’objectif : rouler jusqu’à 130 en mode confort.

La visibilité est géniale mais pour finir la route je passe du chatterton sur tout le tour de la visière, laid mais efficace !

Casque DMD avec visière Biltwell et adaptateur

On garde le même équipement mais on rajoute un accessoire de la même maison Biltwell sur le casque pour pouvoir relever la visière.

Au début je me dis : encore raté, damned ! Ben oui je prends autant les turbulences que sans et en plus la visière a tendance à se détacher des boutons pression…

Les lunettes Barstow sont superbes même en dehors des routes de Californie !

C’est en discutant avec les copains que me vient soudain une étrange idée : je crois que j’ai rêvé, que c’était articulé, plein de perplexité (oui c’est bon mets le disque !).

Alors je baisse à fond à fond – à fond ! – le bandeau articulé et je bouge les rivets de la visière pour ajuster le clip du milieu en premier et les autres ensuite.

Miracle ! La visière est ainsi super efficace et vraiment agréable. Il faut tout de même mettre un bandana ou autre chose sur le nez pour rouler tranquille sur voie express ou autoroute mais là tu rajoutes les bouchons d’oreille et c’est Las Vegas 🙂

casque_bubble

Le look est un peu moins ravageur mais le compromis vraiment sympa.

Et vous c’est quoi vos solutions ?

@vinceberthelot

PS : on reviendra sur le fameux bandana et lunettes ou visière car avec l’hiver on va bien se marrer sur la buée qui remonte dès que tu es arrêté !

Utiliser des bouchons d’oreilles en Harley : bonne idée ou hérésie ?

Quand j’ai annoncé que je faisais un test des bouchons d’oreilles pour rouler avec ma Harley, j’ai reçu pas mal de commentaires d’incompréhension.

Une Harley c’est un son inimitable alors pourquoi vouloir s’en priver ? On pourrait même penser que le son est donc trop fort et finit par nous gêner tout comme il peut gêner nos voisins et autres personnes que nous croisons.

Pour certains adeptes des pots vides la question peut en effet se poser mais les verbalisations vont aussi ramener les excès vers un bruit compatible avec notre environnement.

Donc parlons d’une moto qui bénéficie de pots homologués mais améliorés comme nous en trouvons sur nos catalogues préférés, ou de pots un peu libérés. Le bruit est plus sourd à l’accélération mais reste compatible avec des relations de voisinage apaisées.

Si vous prenez votre Harley pour faire quelques kilomètres chaque jour la question peut se poser de l’intérêt de ces bouchons d’oreilles qui rajoutent du temps à votre préparation. Pour ma part au-delà de 20 minutes je les prends avec moi désormais.

Maintenant prenons le cas de nos grandes virées de plusieurs heures et centaines de kilomètres et là il faut expliquer ou rappeler que dépassé les 100 km/h ce n’est pas le bruit du moteur seulement mais tous les autres bruits qui accumulés produisent une réelle fatigue : le bruit du vent, le casque et la visière ou les lunettes, les sangles, le blouson qui bouge et le bruit de la circulation.

Imaginez rouler dans une voiture fenêtres ouvertes pendant des heures à 120, 130 km/h et rouler dans une voiture haut de gamme parfaitement insonorisée …

Alors j’ai essayé les bouchons d’oreilles de couleur que l’on donne dans les avions, les boules quies, mais franchement pas mal de désavantages en termes d’efficacité car on entend tout ou plus grand-chose et ça peut être dangereux. Donc j’ai testé les bouchons d’oreille Alvis MK 4 et Mk5 envoyés par le fournisseur.

Mk5_White

Les deux sont assez impressionnants en terme d’efficacité mais ça ne se met pas comme des boules quies non plus hein, il faut du doigté et l’oreille consentante !

Ne déchirez pas l’emballage comme bien sûr je l’ai fait car le mode d’emploi est écrit dessus! De toute manière leur site explique bien le choix entre différents modèles et tailles et la façon de les utiliser.

Je n’ai pas trouvé de différence d’efficacité entre les deux en revanche et j’ai préféré le modèle MK4 que j’ai trouvé bien plus facile à installer et tout aussi confortable que les MK5. Je n’ai en revanche pas dépassé les 2 h de test consécutifs donc à voir sur une journée en septembre avec une sortie en Normandie.

Le Mk5 est plus difficile à installer et remplit moins bien son rôle que le MK4 car il a tendance à ressortir. De plus les mousses des embouts semblent assez fragiles mais il y a un jeu de rechange.

Les deux bouchons d’oreilles bénéficient de deux niveaux d’atténuation du son avec un petit clip (clapet de fermeture) qui permet de fermer complètement le bouchon et réduire encore les bruits. Je n’ai pas trouvé nécessaire de l’utiliser.

La grande différence c’est la disparition des bruits très présents auparavant dans mon casque jet du vent, des bruits des différents éléments. Le moteur reste bien audible comme ceux des autres utilisateurs 😉 mais de manière moins forte et moins agressive.

Il en ressort un réel confort et nous validons à 100% leur utilisation.

Une mise à jour à venir après notre grande balade en Normandie 🙂

L »équipe DBDLT vous proposera d’autres tests dans les mois qui viennent 🙂

De Paris à Grimaud, donnez un CVO à un poireau et il prendra le melon ! – Jour 3

Et voila le dernier épisode du poireau en CVO qui vous a bien amusé de Paris à Grimaud on espère.

Je voulais tout de même vous raconter le bout de la route car ce fut le plus intéressant. Le temps avait décidé de se mettre au beau fixe , on a attaqué les routes magnifiques des gorges du Tarn et massif des Cévennes.

De Paris à Grimaud pour le rassemblement Harley

 

Rappelez-vous, Gérard nous avait prévenu la veille après une bonne bouteille « Si tu prends bien les deux premiers virages, les deux cent autres suivront… sinon … » (voir l’épisode 2 de Paris à Grimaud). Autant dire que je me suis appliqué à bien relire mes notes sur la trajectoire idéale, le point de corde et de sortie, les doubles rétro pédalage, euh non là je m’enflamme.

Le lendemain j’ai l’œil vif et la poignée alerte pour rencontrer mon destin ! J’ai bien en tête le massage hypnotique et je passe les deux premiers virages dans un style impeccable et coulé mais ça ne m’a pas empêché de serrer sacrément les fesses dans certains des 200 autres virages à suivre!!

Le secret c’est le rythme, comme au golf, comme au taichi sans rythme il n’y a pas de grâce et que des efforts, des tensions et donc pas de plaisir. Il faut savoir placer la machine et ne pas vouloir la guider de force mais sentir que le pied intérieur, le corps vont permettre de trouver le placement idéal. Le problème c’est quand le poireau s’enflamme sur 3, 4 pifs pafs et commence à prendre des courbes de plus en plus larges et stylées en oubliant que la route n’a pas été spécialement fermée pour lui !

La spécialité du coin c’est le véhicule utilitaire conduit par un kamikaze du volant ou un local qui a une très forte envie de vous montrer qu’il connait chaque gravillon de la route… Soit vous l’avez au cul, soit devant-vous avec la magie du CVO pour profiter de 300 mètres de ligne droite pour le déposer tout en sachant qu’il en faudra plus que ça pour le larguer dans la suite de virage qu’il prendra s’il le faut sur 3 roues !

A dire vrai je préfère les routes plus ondulantes et avec plus de visibilité de la crête des Cévennes et ce paysage grandiose. Ouahhh notre ouest Américain !

Bon ayant une fâcheuse tendance à jouer au poisson rouge pour tout événement qui a dépassé 15 minutes je ne vous ferai pas un compte-rendu de la route mais les sensations restent et franchement elles furent au zénith avec cette belle équipe, ce soleil, ce parcours bien choisi par le staff Harley.

De Paris à Grimaud … Biker’s Land

Nous arrivâmes à Grimaud dans les embouteillages et bienvenue à biker Land, ses boutiques, restos, concerts et surtout la foule des amoureux du big twin.

De Paris à Grimaud pour le rassemblement Harley

De Paris à Grimaud pour le rassemblement HarleyOn a bien rigolé les pieds dans le sable avec un verre à la main, croisé les charmantes RP de Harley et d’autres blogueurs ou blogueuses mais croyez le ou pas le lendemain la seule envie était de repartir du village pour redécouvrir l’arrière pays. Ca tombait bien puisque Christophe devait faire quelques photos pour son magazine #followed.

Tiens au passage Valérie un casque pour toi 😉

De Paris à Grimaud pour le rassemblement Harley

Le casque pour les gorges du Tarn 🙂

De Paris à Grimaud pour le rassemblement Harley

Le massif des Maures

Au guidon des deux Street Glide on a sillonné la côte, trouvé un chouette resto au bord de la mer et une cuisine des plus fraîches et appétissantes avant d’attaquer le massif des Maures.

Route incroyable que l’on a du prendre dans le mauvais sens car nous croisions les groupes de motards au lieu de les suivre !

De Paris à Grimaud pour le rassemblement Harley

On a trouvé un bout de route pour les clichés et le poireau magnifique sera donc dans le prochain numéro du magazine followed.

Et là sur cette route le poireau découvre qu’il n’est plus vraiment un poireau car tous les groupes semblent se traîner vu le rythme adopté depuis ces deniers jours. Ils nous laissent d’ailleurs passer au bout d’un moment et filer pour savourer virages sur virages cette dernière sortie avec des Harley d’exceptions.

La fin du poireau

Ces motos sont fantastiques vous l’avez compris si vous avez la bougeotte et aimez les grands espaces. En revanche elles ne raffolent pas des virages en épingles et dévers comme ces petites routes peuvent nous en proposer mais en revanche sont finalement hyper polyvalentes. On aura roulé un peu sur tous types de route et même les graviers, le sable, sous la flotte, le vent, la mitraille et les grenades… Euh non ça c’est pour Paris et le retour.

Merci donc à mes co-équipiers et à Harley France pour ce voyage inoubliable et m’avoir décerné le permis Touring pour leur avoir ramené les machines sans une égratignure après toutes ces grandes aventures pour un petit poireau !

Je garde mon Street-Bob mais après être passé sur CVO lui il est passé en Stage 1 mais ce diable rouge de CVO est une sacré belle machine à rouler et à rêver !

De Paris à Grimaud et l’éveil du poireau face à 450 kg de Harley – Jour 2

Le second jour du roadtrip de Paris à Grimaud nous voit frais et dispos après un peu d’étirements et un bon petit déjeuner avec le reste de l’équipe. Très frais même puisque nos selles sont recouvertes de givre ! On doit friser les 3 degrés et les machines s’ébrouent lentement au rythme du doux son des pistons, d’un soleil radieux et du chant des petits oiseaux guillerets. On part sur un filet de gaz de ce village bien tranquille vers la ROUTE !

Une Electra Glide royale

Les routes sont parfaites et permettent enfin de profiter de cette Electra Glide CVO, de ses poignées chauffantes et de son moteur enjôleur. Bon voilà j’écris comme un journaliste de Paris Match depuis le début de cet article maintenant !

De Paris à Grimaud en Harley-Davidson Electra Glide
Bon bref on se sent en confiance et si hier était à la prudence vues les conditions dantesques et le test grandeur nature de l’efficacité du carénage, aujourd’hui permet de mieux analyser le confort de cette machine.

Oubliés les coups de raquette vicieux des vieux Sportser et mêmes de certaines Dyna qui demandent de passer par la case customisation. Là on est direct sur du pudding entre une assise bien confortable et une suspension permettant de préserver son dos sans jouer au yoyo en cas de conduite plus rapide.

Il est fier votre serviteur Poireau sur son magnifique destrier, enfin jusqu’au moment où le parcours nous mène vers des sous-bois. Imaginez, un soleil printanier, une route qui ondule et s’aventure au milieu de la forêt avec les jeux de lumière, la faisant scintiller de mille feux… Oh la si elle scintille à 3 degrés au soleil, à l’ombre ça sent limite la plaque de verglas !

A 550 kg machine, pilote et bagages on devient prudent voir pusillanime sur ce type de parcours ! Mais devant, emmenée par un Gérard confiant dans ses machines, le train ne ralentit pas. En cinq minutes ils m’ont déjà mis un boulevard mais moi je suis prudent et pas adepte du « Ca passait c’était beau » ni du « Celui qui freine est un lâche ! ».

Les routes sèchent peu à peu et on quitte la forêt mais ça tourne toujours autant et là force est de constater que si sur mon Sportster ou mon Street-Bob je pouvais jouer au pilote et attaquer les virages avec des trajectoires free-style, je suis bien embarrassé sur une touring. C’est un rail cette Electra et tu as intérêt à bien la poser dans la courbe et bien enrouler en prenant de l’angle… ce qui ne va pas de soi quand on découvre cette machine.

Alors merci au moteur CVO qui permet dans chaque ligne droite de rattraper un peu de retard, de freiner bien trop sagement en début de virage et de relancer le jeu de la catapulte en sortie. C’est pas du pilotage mais c‘est efficace !

Me voilà tout de même le poireau de l’étape avec le support moral de Xavier qui assure mes arrières en profitant du paysage mais on va commencer un nouveau jeu très amusant avec Gérard le boss farceur qui décide nous prouver qu’une touring ça peut t’emporter 350 km plus loin même si tu as le témoin qui s’allume depuis 30 bornes !

Magnifique découverte, le GPS se met alors en marche automatiquement t’avertissant que ta situation commence à être sérieuse puis désespérée et te propose de te guider à la station la plus proche de ton choix. Génial ! Ah ben non on a un GPS humain devant qui décide à aller à l’inverse de chaque indication du malheureux GPS Harley. Mon dernier km d’autonomie vient de disparaître quand, souverain, Gérard nous trouve la station perdue qui va bien… On rejouera souvent à ce jeu et toujours gagnant !

Découverte de la Street Glide CVO, Red Devil

On repart ensuite pour finir par notre halte déjeuner dans un charmant village où la moyenne d’âge au restaurant comme dehors doit avoisiner les 80 piges ! Je suis rincé par la concentration que m’a demandée l’Electra et je décide de la laisser au profit de la Street Glide CVO rouge flambant aussi.

De Paris à Grimaud en Harley-Davidson Street Glide Cvo
Photo du CVO de Christophe Boulain

La Street est un poids plume avec ses 380 kg. Elle a autant de chevaux sous la selle que dans les sacoches avec une hi-fi qui me donne la banane en balançant du bon gros son de notre clef USB préparée par Harley mais aussi en bluetooth de ma playlist.

Ah ah je retrouve du mordant et les petites portions d’autoroute virevoltantes sont un pur bonheur entre la machine qui monte dans les tours dans un son bien particulier. Seul bémol des suspensions arrières un peu souples qui n’aiment pas les franches décélérations ou le vent latéral, problème réglé en grande partie le lendemain matin sur le bord de la route par le boss et sa mallette magique.

Bon j’avoue on en vient à regretter le petit dosseret de l’Electra pour essorer la poignée comme un goret sur ce parcours taillé pour la belle et ma conduite. Car là tu les sens bien les chevaux dans les bras et dans le bas du dos hein Brigittte ! On a le droit à la minute culture et contempler l’ouvrage d’art de Gustave qui s’était perdu dans le coin et à qui il restait quelques bouts de ferraille avant de repartir et reprendre de belles départementales.

Faut vous avouer que les virages sans visibilité et si je ne conduis pas un char Leclerc ça me stresse, tu ne sais pas si il va s’ouvrir gentiment, se fermer vicieusement ni non plus ce que tu va croiser en face. Hé bien là la visibilité elle manque un peu et on repart dans l’épisode du poireau raisonnable debout sur les freins et qui tourne avec une moto quasi debout mais réaccélére dès qu’il y a de la visibilité. Ah ça les freins je les ai testés et ma foi ils sont parfaits un ABS royal, une endurance admirable au service d’un gros moteur.

Vidauc Eiffel à Garabit
On arrive à notre halte du soir avec encore du soleil pour aller prendre quelques clichés et observer le travail de Mister Bullit que vous découvrirez dans le prochain numéro de « followed ».

Le soir un vrai esprit de groupe s’est créé et ça rigole pas mal. J’en profite pour prendre un cours de pilotage mode touring.

Euh comment vous faites pour relever vos bécanes sans devenir tout rouge ?

Hé bien mon poireau au lieu de venir t’asseoir sur ta monture bien droit et de tirer avec les bras tu redresses déjà la roue et tu ramènes la moto avec le poids du corps. Très bon exercice de taichi petit scarabée surtout si tu n’oublies pas de serrer le frein avant….

De Paris à Grimaud en Harley-Davidson Electra Glide CVO

Euh comment vous faites pour prendre les virages aussi vite sans rien voir ?

Si le premier passe, les autres suivent !

Bon si non on m’explique la technique de la courbe large et du point de sortie que j’avais il faut le dire un peu oubliée …

Demain sera un autre jour !!!!

De Paris à Grimaud en Harley : l’aventure de 6 riders et un poireau

Grimaud vous connaissez ? Coincé entre St Tropez et St Maxime mais surtout siège des Harleyistes de toute l’Europe chaque année au début du mois de mai. Et l’occasion de faire un joli trajet de Paris à Grimaud …

Quoi de mieux comme destination pour tester la dernière gamme Touring Harley. Bon la Route 66 vous me direz, mais en France c’est déjà une belle aventure. Laissez-moi donc vous présenter les riders et les motos de ce road trip.
Harley_street_glice_CVO

Les 7 mercenaires du ride

Gérard Staedelin Yellow ManLe Big boss, Gérard Staedelin

Patron de Harley France et meneur de notre troupe sur les routes variées de cet essai.

L’homme est d’une efficacité remarquable aussi bien dans ses trajectoires sur la route que dans son rôle de poisson Harley pilote sans GPS.

En revanche il déteste les stations à essence et est de nature optimiste sur les capacités d’autonomie des machines.

Signe particulier : roule sur Yellow man comme un frelon dopé !

Xavier Crépet Harley France

Mister cool, Xavier Crépet

Xavier est lui Responsable marketing chez Harley France.

Il a assuré le rôle de St Bernard tout au long du voyage.

Xavier sait faire preuve d’une bienveillance et d’un calme royal sans renier à ses notes d’humour indispensables vue l’équipée.

Signe particulier: Xavier est toujours à la recherche des clefs et des papiers de toutes les machines Harley 🙂

Alain SpiraL’artiste comique, Alain Spira

C’est clair, Alain ne peut rester plus de trois minutes sans sortir un bon mot ou une vacherie mais toujours avec tendresse.

On retrouve dans le style de conduite d’Alain l’audace dont il fait preuve dans les rues de Paris avec sa trottinette électrique.

Signe particulier : Alain est obsédé par les poignées chauffantes des Harley CVO !

Olivier PéretiéGentleman rider, Olivier Péretié

Olivier c’est la classe tout British, on le verrait plus rouler en Royal Enfield.

Mais reconnaissons que vu sa taille il préfère l’Electra.

Signe particulier : N’a jamais trop chaud et opte pour tenue de pluie à St Tropez

Jean-Philippe BarberotLe Schtroumf discret, Jean-Philippe Barberot

Jean-Philippe c’est le point d’équilibre de personnalités assez fortes par un calme et un sérieux rassurant et apaisant.

Un bon compagnon de route qui ne nécessite pas d’investir dans les bouchons d’oreille.

Signe particulier : A tendance à tester la solidarité du groupe pour relever 450 kg d’acier américain

Christophe BoulainMister Bullit, Christophe Boulain

Un sérieux client à moto ou à table en mode épicurien et recherche du meilleur.

Le grain de folie qui va bien et la verve en soutien pour des repas de groupe mémorables.

Signe particulier : Un appareil photo greffé à sa main et adepte du ça passait c’était beau

Vincent BerthelotLe poireau, Vincent Berthelot

Votre serviteur et rédacteur du jour.

Vierge de la conduite en touring avant ces rencontres traumatisantes et contaminé depuis.

Signe particulier : Le rire en stage 1

Le Road trip

Premier jour

Le premier jour Harley-Davidson crée les poignées chauffantes selon Saint Spira. Ce premier jour fut le déluge et nous avons échappé à la noyade grâce à une station-service en guise d’arche de Noé.

harley touring

Tout avait bien commencé avec les présentations très urbaines des participants, un plateau repas, un brief et le choix des motos. Bon là clairement moi qui trouvais déjà mon Dyna imposant après mon Sporster 883 R je me fie aux recommandations de Coach Xavier pour monter sur l’Electra de la mort super équipée car CVO avec les fameuses poignées chauffantes dont nous aurons l’occasion de reparler.

touring

Pour bien me faire comprendre que je ne suis pas sur le solex de mamie on peine à s’extraire d’embouteillages et je sens bien l’Electra comme le meneur dans notre couple surtout en dessous de 20 km/h. On est comme dans un fauteuil pullman qui peut prendre 200 km/h et des accélérations permettant de ne pas trop se poser de question quand on double mais un fauteuil pullman c’est pas pratique pour remonter les files de voiture…

Bon bref nous voilà sur l’autoroute et là le bonheur d’un vaisseau amiral pour cruiser en bénéficiant du régulateur de vitesse, du carénage et du pare-brise pour nous épargner d’être complètement trempé après quelques kilomètres. Tu rajoutes la musique, un écran digne d’un avion de chasse et tu te souviens des conseils de Gérard de ne pas trop tripoter ces boutons pendant que tu conduis après deux trois écarts.

Seulement voilà après la pluie, vient une alternance de grêle, de neige et des températures descendant vers 2 degrés. Moi qui avais prévu de faire le malin avec le jet et le masque californien je me retrouve comme un poisson rouge dans un aquarium que plus personne ne veut nettoyer. Au secours je ne vois plus que du gris, des flocons de neige, quelques lumières. Bon je descends à 90 j’enlève le masque, me planque derrière le pare-brise. Malin le poireau ! Sauf que le pare-brise se couvre de givre, de neige, de … Arghhh Warning et sortie express !

Je constate que le temps a de jolis effets sur mes compères dont certains jouent aux schtroumpfs farceurs avec les mains bleues. Je paie une tournée générale de chocolat dans une bonne ambiance de biker rebelle et là Gérard dont le sourire me rappelle celui d’Anthony Hopkins nous informe que ça va durer mais que les CVO ont des poignées chauffantes ! Ah ah ça tombe bien j’ai un CVO et quand on repart je savoure car on a beau être tough & rough des bonnes poignées chauffantes dans la tourmente ça réconforte un homme. Certains font déjà leur pleureuse car sur des montures plus frustres ils doivent se contenter de voir notre profonde béatitude à réchauffer l’un de nos organes les plus importants et sensibles.

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On continue la partie de plaisir avec quelques départementales (bien différentes des bouts droits de la RN7) et une accalmie qui permettent de mesurer le souffle des bestiaux. Le 110 Screaming Eagle déjà essayé sur le Fat Boy S fait merveille sur l’Electra et dans des courbes avec visibilité.

On arrive à bon port avec l’ultime exercice de garer nos motos en épis dans une cour gravillonnée. Je suis aussi sur de moi que pour jouer les livreurs de pizza avec Joey Star mais je m’en sors. La décence et la fraternité biker me retiennent de décrire celui d’entre-nous qui soudain d’un cri déchirant appelle à l’aide pour relever son Road-Glide qui a pris un joli angle.

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Tout se termine bien et on prend possession de nos chambres ou l’on terminera tous dans un bain bouillant en mode yakuza afin d’embrayer sur une chouette soirée qui nous voit passer par les caves de la cuisine pour parvenir à notre table.

Ce premier repas sera comme tous les autres à la fois succulent (bon j’oublie le poisson saignant du 2ème jour) bien arrosé (le soir) et surtout bien animé. Le plaisir de se retrouver pour ce ride est évident avec pourtant certains d’entre nous qui pourraient être blasés vu les essais des véhicules les plus prestigieux dans le monde entier. Mais non ça raconte des anecdotes, des belles rencontres, ça s’envoie des bonnes vannes dans une vraie chaleur humaine avec un fin qui sent bon la fraternité.

Je vends du rêve là hein ? Alors suivez le prochain épisode du ride avec la découverte des virages par un poireau.

Le Fat Boy S ou une Harley sans défaut ?

Le pitch !

Fin octobre on se prévoit un restaurant vers la Normandie entre copains adeptes du Street-Bob. Vu le temps ce sera l’autoroute et franchement pas la tasse de thé du Street Bob ni de son conducteur que de s’en prendre plein la quiche sur l’autoroute vu les températures.

Comme j’avais envie de tester un autre modèle de chez Harley après quelques échanges, le Road King allant au salon de la moto on me propose d’essayer le Slim S ou le Fat Boy S. Le Fat Boy c’est tout de même une référence chez Harley alors je décide de voir si la bête a bien vieilli depuis Arnold !

Premiers tours de roue

Le jour J je vais percevoir le monstre noir auprès de Fabrice le magicien de H-D qui concède qu’avec ce moteur Screaming Eagle, lui qui roule sur des H-D en stage 4, on commence à trouver la mécanique sympathique.

Me voilà donc parti avec toute la prudence qu’invite une moto de plus de 330 kg avec un couple de camion US et une chaussée humide.

Parvenu sur le petit tronçon d’autoroute j’ouvre un peu et je commence à me dire que l’essai va être sympa. Je suis assez surpris par la bonne maniabilité du Fat malgré ses kilos et ses grosses roues dès qu’on décolle des 5 km/h. En revanche prudence sur les petites manœuvres, car devers, nids de poule, chaussée détériorée et la moto peut vite embarquer !

Test essai Harley-Davidson Fatboy S

La ballade test de la Terminator S

Le samedi un beau soleil m’accompagne pour les 170 km me séparant du restaurant et là tout le temps de profiter enfin de ce fameux 110 Screaming Eagle.

Comme dirait un ami poète du burn-out « Ca envoit du pâté ! ». Sur l’autoroute j’ai arrêté de jouer passé certaines vitesses qui même la tête sur le réservoir, les pieds sur les repose-pieds arrières, te conduisent à un arrachement des cotes ou déboîtement des cervicales.

Clairement la bécane a de l’allonge mais n’est pas faite pour cruiser au-delà de 130 Km/h. Remarque si c’était mon objectif : ce n’est pas chez Harley et surtout pas ce modèle vers lequel je me serais tourné donc rien de surprenant ni d’affligeant dans cette limite de vitesse répréhensible stabilisée sur autoroute.  Par contre tu doubles en un clin d’œil n’importe quel véhicule entre 80 et 120 km/h d’une torsion du poignet droit avec en plus un très joli son d’origine. Si tu te mets en mode essorage de poignée, là un conseil bien se caler et prévoir large ! La 6 est une overdrive qui vient t’afficher un petit 6 vert tout mignon sur le compteur

Ayant accumulé assez de tensions pour justifier ma fréquentation assidue du massage thai je décide de quitter l’autoroute avant la fin et prendre de jolies petites routes vers Acquigny.

Là c’est le…PLAISIR… cette moto a une bonne tenue de route avec un amortissement très correct et un moteur FANTASTIQUE !! L’effet catapulte déjà présent sur le Street Bob en 1700 devient ici une véritable expérience du je tourne la poignée, je freine avec une pédale frein arrière impecc, je penche, je remets les gaz et ainsi de suite avec une vraie mélodie dans les sons. Ca grogne, ça s’envole et le rupteur il faut vraiment allez le chercher, non pas chez ta voisine, mais vers 140 pour la 3ème par exemple… ce qui te met l’arrêt des gaz à 5500 tours.

On a beaucoup moins d’inertie et d’élasticité que sur les moteurs 103 de la gamme, dans les tours ça tabasse de suite et gaffe dans les embouteillages à bien maîtriser cette fougue !

La moto est massive mais belle avec l’avant imposant, ses pots et son filtre travaillé, les tubulures en acier, le confort remarquable en série, le moteur époustouflant, un freinage progressif mais efficace. Vous allez me dire le prix alors et oh surprise, correct, et même intéressant par rapport au reste de la marque.

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Des points négatifs ou 10/10 technique et expression?

Bon on n’est pas au patinage et je n’ai pas eu de franches dérobades d’ailleurs sur les accélérations franches dès la seconde.

Deux points à mon avis:

  • La position de conduite est confortable pour rouler gentil mais on a envie de tout sauf d’être gentil en compagnie de l’épaisse brute. Alors tu ouvres les gaz comme un goret et là tu te raccroches vite au guidon avec le poids sur le bas du dos ou ton noble séant car les plateaux sont trop en avant. Je rêverais de commandes médianes comme sur mon Street pour mieux piloter cette machine.
  • La consommation est conséquente, mon Street-Bob est un chameau par rapport au Fat qui porte bien son nom et consomme gras. Si vous avez l’envie de jouer à la catapulte, aux accélérations grandioses, ne comptez pas faire plus de 230 km avec un plein .

Pour certains ce sera la garde au sol mais on m’avait tellement prévenu que j’ai enroulé et frotté une seule petite fois et j’ai pris de belles courbes sans appréhension. Bon je vous concède aussi que je n’ai pas non plus le genou à 3 centimètres du sol ni les reposes pieds du Bob affûtés comme un coupe-chou. A voir donc avec un artiste du point de ligne mais ce qui devait être un handicap n’a pas du tout gâché mon plaisir.

Alors cette Fat Boy S au final ?

Franchement c’est une machine coup de cœur mais une très bonne machine qui peut s’accommoder du quotidien tout de même car j’ai survécu à quelques bouchons bien parisiens.

Si vous étiez intéressé par un Fat Boy, réfléchissez bien car là plus besoin de Stage 1, avec les pots, la carto, le filtre qui ne vous donneraient pas le même moteur de toute manière (les gens de chez Harley vous expliqueront les arbres à came, taux de compression et zeste de Terminator si vous leur demandez pourquoi)

Elle est tout à fait apte à faire des longs trajets si on roule plus cool et vous pouvez essayer de vous allonger un peu plus dans ce fauteuil comme dans un rocking chair pour atténuer le vent. Vous n’aurez pas de méchants coup de raquette comme sur un Street-Bob.

Elle a un look d’enfer, pas de prise de tête de personnalisations ou améliorations indispensables non plus. Par rapport au Street Glide que j’avais essayé, elle est 10 fois plus enivrante à conduire. Reste à tester un Road Glide par exemple avec cette motorisation (Hein Monsieur Harley!)

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Conclusion

Ce Fat Boy S c’est avant tout un MOTEUR et si c’est ce que vous recherchez, vous vous ferez à ces petits défauts qui sont au demeurant des appréciations personnelles.

Je ne changerai pour l’instant pas mon Street-Bob de 1700 même avec deux barils d’huile pour celle-là mais comme seconde moto elle serait en tête de liste. En fait mon Street Bob édition spéciale, il est rare, j’adore sa position de conduite et son agilité de bobber dépouillé. En revanche après cet essai je vous le dis ce sera la case stage 1 musclé dès 2016 !

Test de la veste Douglas de chez Helstons

Il fait bien froid et pour espérer rouler un peu on a intérêt à trouver des vêtements adaptés mais digne de notre look de rider de bobber 🙂

Bon à dire vrai le choix est vaste mais ayant déjà 2 blousons de cuir j’avais envie de changer et pouvoir disposer d’un vêtement pouvant faire l’affaire en ville. Ah oui mon blouson Harley est parfait mais le Skull dans le dos c’est moyen pour les rendez-vous d’affaires.

Me voilà donc parti sur des veste 3/4 et (comme les cuirs pèsent un âne mort) sur du tissu type Belstaff, Barbour qui viennent de suite à l’esprit. Cependant deux choses réduisent vite mon ardeur, le prix et certains retours sur justement le rapport qualité prix de ces icônes de la moto classique. Je suis alors tombé sur la marque française, oui mon bon monsieur !, Helstons. Je connaissais leurs cuirs, qui pour le coup sont très chauds, mais très « moto » et lourds, rendant un autre usage que celui de vous tenir au chaud et en sécurité sur votre monture plutôt réduit…

J’ai découvert alors qu’ils faisaient de nombreux autres modèles dont ces fameuses vestes se rapprochant du style anglais recherché.

Je vous la fait courte et copier/coller sur la description

Fiche technique

– Matière: Coton enduit avec finition carbone, résistant à l’abrasion et aux déchirures
– Doublure des manches en coton, resistante aux brûlures et à l’abrasion
– Doublure chaude en coton amovible, poche portefeuille et téléphone
– Doublure fixe en maille aérée avec 2 poches zippées
– Membrane 100% étanche et respirante
– Protections homologuées CE au niveau des coudes et des épaules
– Dorsale homologuée CE
– Serrage par boutons pression au niveau des poignets et de la ceinture
– Fermeture du col avec bouton pression
– Multiples poches extérieures, pour plus de praticité
– Brassards réfléchissants amovibles

Test de la veste Helston Douglas Test de la veste Helston Douglas

Les photos vous montrent la qualité du vêtement avec une doublure bien chaude disposant à l’intérieur de deux poches à fermeture comme la veste elle-même, de pattes de serrage aux poignets, double fermeture de la doublure, de la veste, boutons pressions et ceinture en plus! Autant dire rien ne passe… par contre le jean, les gants et le magnifique Jet m’ont vite fait comprendre qu’on était VRAIMENT en hiver…

La ceinture contrairement à certaines critiques ne pose aucun problème si on met le crochet dans le bon sens 😉

J’ai choisi une veste taille L sur les bons conseils du revendeur alors que j’avais demandé sur la Page Facebook officielle et que j’attends encore leur réponse… L et pourtant je fais un peu plus de 1M80 avec des kilos répartis idéalement ;-).

Helstons

L’avantage de la veste c’est que avec doublure et protections amovibles dos, épaules, coudes vous allez au bout du monde et en Himalaya pour certaines, vous retirez ensuite ce que vous voulez pour rouler ou se balader en ville en toutes saisons.

Cerise sur le gâteau comme Helstons renouvelle fortement sa gamme chaque année, regardez bien et vous trouverez facilement un revendeur sur Internet pour toucher cette veste à environ… 100 € !

De rien c’est cadeaux de #DBLT 🙂

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Harley et les amortisseurs… une histoire pas toujours d’amour !

Une Harley on craque sur son look, son moteur, sa conduite si spécifique mais vite on change pas mal de choses dont les amortisseurs. Pour avoir eu un sportster cela passait encore, sur un touring pas la peine car le confort est roi. En revanche avec une Dyna Street Bob si vous n’êtes pas adepte de rodéo, de coussin en noyaux de cerise il faudra soit changer la selle soit les amortisseurs pour retrouver un peu de confort.

Et là vous rentrez dans une autre dimension car les combinaisons, les choix sont pléthoriques : Progressive Suspension, EMC, Ohlins, Fournales, le catalogue Harley…la liste est longue et après un peu de recherche sur le forum FSB et deux trois mail à Mike à Capon je me suis décidé pour une paire d’amortisseur Shock Factory.

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L’homme de l’art m’explique que « D’origine votre machine est montée avec les amortisseurs 12″ (environ 305mm) avec un débattement à la roue assez limité de 79mm. C’est le manque de débattement accouplé avec une hydraulique peu efficace qui provoque les coups de raquettes quand les amortisseurs arrivent en fin de course (talonnage). » Il me conseille alors de prendre des amortisseurs en 13″ pour justement gagner en confort. Au passage je demande des ressorts rouges pour coller avec les jantes de mon édition spéciale et c’est parti !

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Très rapidement le colis arrive et au déballage on a du sérieux , rien à voir avec les amortisseurs stocks.

Bon là ensuite vous avez le choix soit vous allez avec vos amortisseurs dans votre concession H-D prendre rendez-vous et débourser environ 70 € soit vous vous êtes grand, soit vous avez un copain sympa et chez France Street bob ils le sont.

Donc direction le copain Eric qui m’épate par son calme, organisation et rapidité pour enlever la selle et mettre la moto en l’air avec un petit pont élévateur afin de pouvoir retirer sans problème les deux amortisseurs d’origine et surtout replacer les nouveaux qui font du 13″ et non du 12 « . Il faut ensuite replacer les boulons puis rabaisser la moto et bien visser. Un petit tour pour voir si tout va bien et une bière pour fêter cela.
Vous ne pourrez pas reprendre les caches amortisseurs d’origine qui ne s’adaptent pas sur ceux-là mais j’aime autant le look ainsi.

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Du point de vue look cela correspond à mon attente d’avoir une note de couleur rouge en accord avec ce modèle et l’augmentation de hauteur n’est guère frappante. a ce sujet votre béquille ne nécessite pas d’être rallongée mais ne béquillez pas trop en pente car la moto penche plus avec cet arrière plus haut.

Du point de vue du réglage je laisse de nouveau la parole à Mike : « Les amortisseurs sont livrés avec les ressorts pré-réglés. Le réglage du ressort serve a régler l’hauteur de la machine. De comprimer ou de détendre les ressorts n’a aucun effet sur leur dureté. Le réglage de base pour les ressorts de FX est établi comme suivant. Avec les amortisseurs plein ouverts (sur centrale ou sur latérale et tirez vers la gauche) mesurez la longueur des ressorts. Le réglage de base est de 204mm. Pour roulez en duo ou chargé il faut ajouter de la précontrainte par 2/3 tours du ressort Hydraulique. Les deux molettes ont chacun 14 crans de réglage. Plus qu’on serre les molettes plus que la suspension est ferme. Le réglage de base est de 6 crans a partir du minimum. »

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Alors pour ajuster rien de tel que des essais, à mon avis le réglage d’origine sera un bon compromis pour la grande majorité mais perso vu les routes pourries du 77 j’ai mis bien bas le réglage à deux crans seulement et le confort est vraiment là désormais. Pas de méchant coup de raquette après un nid de poule ou une déformation de la route qui affecte la conduite mais surtout vos vertèbres. La tenue de route est plus précise on sent moins de flottement lors des raccords sur la route dans le train arrière et avec le guidon hollywood le street bob devient pour le coup très joueur sur les départementales.

De bons amortisseurs c’est vraiment du plaisir en plus, reste la selle qui malgré son apparence accueillante est plus proche d’une selle de cheval que d’un pullman. Elle est parfaite pour aller au bout de la nuit à Paris un peu moins pour envisager des road trip mais là encore chacun son confort et ses habitudes de roule.

Let’s screw it 🙂