Choisir la Panamerica : La raison ou la trahison ?

Il n’est pas un jour sans que le nouveau modèle de Harley-Davidson ne soit décrié sur les réseaux sociaux comme étant la fin de la marque, un reniement de son esprit, une trahison .

La Panemerica après la livewire fait craquer les amoureux de la marque qui ne jurent que par le carbu et les stages de 1 à 4.

En fait toute la gamme évolue et il sera de plus en plus difficile de toucher aux parties moteurs vu les nouvelles réglementations et le contrôle technique en vue.

Alors les purs resteront avec leurs anciens modèles dans une nostalgie partagée du bon vieux temps de la bidouille, aftermarket, customisation maison des Harley et c’est vrai que le son Harley que l’on a sur ses machines reste inimitable et envoûtant.

Je dois pourtant l’avouer la roue a tourné et je suis prêt à remplacer mon Dyna Street bob par le destrier du diable : La panamerica S !

MY21 Pan America Photography. Beauty

Pour quelles raisons ?

Les ballades en île de France pour faire broaam broaam entre deux bouchons c’est plus mon truc

Partir en roadtrip avec une Harley comme la mienne bien sur que c’est possible mais c’est se prendre le vent dans la quiche, arrimer ses bagages comme on peut et être limité par le revêtement des routes.  Je me souviens de mise à l’équerre à 80 kmh sur routes mouillées…

On a en a fait des bornes et des roadtrips avec le street-bob et j’ai eu la banane  au guidon avec des moments de partage de superbes routes en France entre copains.

Mais bon faut bien l’avouer, là ou avant le moindre rayon de soleil me voyait sortir le Street-bob, là il reste sagement au garage attendant un éventuel roadtrip sans que cela ne me manque vraiment.

Work less Ride More

Il faut dire qu’ y a plus joueur et plus léger ailleurs comme chez Indian pour des sorties se limitant à une journée, soit il y a les trails tellement faciles et sympa comme le Vstrom pour partir à l’aventure au bout de la rue ou de l’Europe

Alors oui j’attends avec impatiente l’essai de la Panamerica, je n’en suis pas encore à signer le bon de commande les yeux fermés mais cette moto réveille en moi l’envie de rouler, de redécouvrir différemment la route avec une partie cycle et un moteur à la hauteur de toutes les envies d’évasion.

Alors bien sur le kiff serait de pouvoir avoir un Dyna Low rider S pour les ballades musclées le WE, une BMWR18 pour faire les bords de Loire et une Panamerica pour le désert des bardenas mais ça je pourrai le faire lors des essais pour broaam et je choisirai donc comme nouveau destrier la plus polyvalente.

Alors au final sur le papier c’est la raison qui m’amène à m’orienter vers la Panamerica mais aussi la passion de la marque et suivre son évolution car ce type de moto existe chez BMW par exemple sans éveiller chez moi la moindre envie. Harley-Davidson reste une marque à laquelle je suis attaché sans me sentir prisonnier des modèles historiques et iconiques.
essai Harley Street Glide 107

La route reste juge de notre passion et j’espère continuer à la partager avec mes potes de nouveau bientôt !

Dédicace au rollex et nuit à la belle étoile ;-)

La Pan America est taillée comme Jason Momoa !

En tout cas c’est bien le message que tiens à nous faire passer la Moco avec la sortie de son film ce lundi 22 février sur leur tout nouveau modèle et premier trail : La PAN AMERICA.

I am the Pan-America, I am the Harley-Davidson…

Ce qui était intéressant dans ce film promotionnel c’est le souci de la marque Harley-Davidson de rappeler que la moto tout-terrain, offroad, est dans leur ADN.

En effet Harley en tant que premier constructeur avec Indian aux USA a sorti des motos quand on voyageait encore à cheval et que les routes ne permettaient guère de faire plus de 50 km par jour.

« Lors de sa création, il y a plus d’un siècle, alors que de nombreuses routes n’étaient encore que
dessentiers de terre, Harley-Davidson rimait avec aventure. Je suis donc trèsfier de présenter Pan
America comme la moto Touring Adventure conçue et fabriquée en Amérique» déclare Jochen
Zeitz, Président directeur général d’Harley-Davidson.

Les harley-davidson ont même combattu durant la première puis la seconde guerre mondiale avec des modèles renforcés pour suivre les jeeps. Elles étaient basées sur un modèle civil existant, la WL du type 45 solo et oui pas de big twin alors. On lui donna le surnom de « Liberator » et à la fin de la guerre ces motos se transformèrent en bobber !

la baja 1000, course mythique aux US a vu des petites harley de 125 s’élancer ainsi que les XR750  mais c’est en 1986 que des doux dingues préparèrent un sportster 1100 pour cette course réputée comme l’une des plus dures du Monde avec le son mythique grâce à des échappements bassani sur mesure !

Les autres concurrents sur des BMW,   Husqvarnas se foutaient des gars au départ leur prédisant une fin rapide. La Comet qui devait juste illuminer un moment cette course termina quatrième !

Alors bien sur Harley a quitté ce domaine au profit des modèles pouvant cruiser sur les  higway qui se développaient mais la marque veut nous assurer que cet esprit de faire une moto capable de tout est bien dans leurs gênes

« The bike could do everything »

La MOCO nous promet une moto légère, puissante, avec des suspensions adaptées qui au passage redescendent automatiquement à l’arrêt et permettra aux plus petits pilotes de toucher plus facilement pied par terre.

Ce système de suspension révolutionnaire fait automatiquement passer la moto d’une position basse à l’arrêt à une hauteur de conduite optimale lorsque la moto est en mouvement.
Le système permet au pilote d’enfourcher le modèle Pan America 1250 Special avec facilité et de poser le pied au le sol en toute confiance lors de l’arrêt, en abaissant la hauteur du siège de 2,5 à 5 cm (en fonction de la précharge arrière automatiquement sélectionnée, ce qui détermine la garde au sol lorsque la moto est en mouvement).

La hauteur de selle à vide est de 32,7 pouces en position basse et de 33,7 pouces en position haute.
L’ARH maintient toutes les caractéristiques de la suspension avant et arrière semi-active. ARH ne compromet pas la course de la suspension – la course complète est toujours maintenue – et ne compromet pas l’angle d’inclinaison, la garde au sol ou la qualité de pilotage.
o Il existe trois sous-modes de hauteur de conduite adaptative sélectionnables :
Automatique : le système détermine la vitesse à laquelle la suspension doit être abaissée en fonction de l’agressivité du freinage, ce qui permet de l’abaisser
complètement lorsque la moto s’arrête.
Délai court et délai long : l’abaissement s’enclenche une foisla moto à l’arrêt, de sorte que la hauteur de conduite est maintenue à son maximum lorsque la moto roule à faible vitesse, comme lors de l’arrivée sur un parking.
Verrouillage : le système de hauteur de caisse adaptative maintiendra toujours la garde au sol normale et ne s’abaissera pas à l’arrêt. Ce mode peut être sélectionné par un motard de grande taille qui n’a pas besoin de la hauteur de conduite adaptative pour poser les pieds à plat à l’arrêt, ou pour la conduite off-road lorsque la garde ausol maximale est souhaitable à basse vitesse

Une cartographie modifiable en route comme c’est désormais la norme sur les nouveaux trails est au programme.
Cinq modes sont disponibles
sur le modèle de base (4 sont préprogrammés et 1 peut être personnalisé). Le modèle Pan America™ 1250 Special dispose de deux modes supplémentaires qui peuvent être personnalisés par le propriétaire

MY21 Pan America Photography. Beauty
MY21 Pan America Photography

Il y aura bien entendu une ligne de vêtements et accessoires pour coller a ce nouvel univers en collaboration avec Rev’it un spécialiste de ce type de vêtements techniques.

Il manquait bien entendu le témoignage de pilotes lambda pour sortir du schéma d’un film promotionnel ou tout est beau mais sincèrement les images donnent envie de se coltiner les Bardenas en Espagne  à son guidon !


 

 

 

 

 

La Pan America 1250 démarre à 15.990 euros et 18.290 euros pour la spéciale  sans les options qui sont…nombreuses.

Le film Harley
L’histoire de la comet Harley à la Baja

 

La rentrée des Big Twin Harley-Davidson 2021…Enfin un street-bob qui déménage !

On attendait un peu de renouvellement de la gamme et 2021 semble être un bon cru chez Harley-Davidson on vous dit pourquoi dans ces quelques lignes et surtout photos.

Le modèle qui nous emballe c’est le digne héritier de nos bons vieux Street bob :  Le nouveau modèle Street Bob 114 nous refait le coup de la première low rider S, un style cool, minimaliste avec un moteur qui  envoie du lourd et ça on aime !

  • Moteur avec entre 10 et 13 % plus puissant à l’accélération que le 107
  • Suspension qui permet de l’exploiter
  • Un phare qui éclaire avec ses leds
  • Un poids qui passe en dessous de la barre des 300 kilos

mais… petit réservoir de moins de 14 litres ce qui va permettre de faire des pauses environ tous les 250-280 km…

 

 

Chose inédite sur le street bob, Harley-Davidson propose pour cette version et d’origine le pouf et les repose-pieds pour emmener… une pouf ou une déesse, elle est pas belle la vie en Big Twin ?

Reste à faire la comparaison avec le Low rider S car sur le papier ce nouveau street bob semble cannibaliser la S avec une différence de près de 4 000 € entre les deux modèles.

En tout cas c’est un sacré prix d’appel pour une telle machine à sensation qui revient vers un style brut de décoffrage qui plaira à beaucoup et pour les autres on vous parlera des plus gros modèles et CVO bientôt 😉

Voila rapidement ce qui nous a marqué dans cette rentrée et l’on vous parlera tranquillement du reste mais en tant qu’amoureux du Street bob on est très heureux de cette nouvelle version bien énervée avec une peinture qui claque et un style pur bobber qui nous réjouit !

Allez 2021 ne sera peut-être pas une horribilis annus 🙂

 

 

Bonne année 2020 les Broaamers :-)

Que vous soyez en Harley, Indian ou motos à deux roues je vous souhaite de superbes routes, ballades, rencontres découvertes, émotions, amour avec votre bécane et pour les plus en manque avec tout ce qui bouge qui rampe et qui vole sur terre. La faim des confinés célibataires du 3 ème confinement on sait que ça été dur !

Comme je suis grand prince je souhaite à ceux qui font Broaaam aussi en voiture, Mustang, Camaro, Charger… de préférence, des gros burns , le bruit du V8 et les cheveux dans le vent.

J’espère cette année pouvoir rouler plus et venir à la rencontre des copains dans la France entière quand ce ne sera pas des roadtrips comme seul France Street bob sait en faire depuis plus de 10 ans et que grâce soit rendu au dictateur chauve de Bully, NHS, qui est à l’origine de ce forum hors norme.

Tiens j’ai une macronite aigue alors je citerai sans être exhaustif donc ne m’en voulez pas les prénoms des copains qui ont compté pour moi cette année, La cohorte des Eric mes anges-gardien, J2M Mister cool, Nava mon coach vestimentaire, Bourdil ma boussole en cuisine, Val ou le Bescherelle en folie et en mascara qui traîne en escadrille avec Claire ou en espadrille , Laurent trop loin comme le noble Stax, Tonton et l’affreux Vince,  Fred la classe à caillasse et les rolex qui brillent tous encore, Nicopec plus fou que moi, Theo le torero, Linlin et giselle mes arrrrtistes, Streeter de bonne humeur, Pierrot qui me fait penser que je sais conduire, les gars de BZH, les cool du Club style crew (donc les vieux :-)) bon j’arrête et pardonnez moi ceux qui ne sont pas cités vous aurez un bière car tout de même vous ne m’avez même pas filé de césar ou d’oscar !

Au programme 2021 pour broaam et votre serviteur des essais dont la BMW R18 et la Pan america bien sur mais aussi la classique Low rider S ou d’autres bécanes d’autres univers. Un roadtrip en enduro dans le désert des bardenas me plairait bien aussi avec les copains et enfin remonter le projet de Roadtrip en Thaïlande.

Nouveauté aussi on prévoit avec Jack co-directeur de la publication et Rédacteur en chef du magazine Rétro Passion Automobiles de vous faire découvrir des voitures mythiques

N’oubliez pas la vie est courte alors que le temps que l’on passe ici essayons de répondre avec panache aux anciens qui nous disaient déjà : CARPE DIEM !

 

 

La Thaïlande : des roadtrips aux pièces aftermarket, découvrez le portrait de Thibaut

Thibaut tu vis en Thaïlande depuis 5 ans et tu travailles dans le commerce du bois mais par passion tu as lancé une seconde activité : des pièces aftermarket pour les Harley. On est bien curieux de comprendre un peu ton parcours et savoir comment tu en est venu à développer différents produits et lesquels .

– Cela vient sûrement du fait de vouloir tout faire par moi même, j’aime confectionner des choses et les installer sur ma bécane pour avoir une certaine fierté à rouler sur une bécane unique.

Quand la fabrication de certaines pièces demande trop de savoir faire ou d’avoir l’outillage approprié je passe par des pros comme pour les selles et les fairings fxr, mais tout est dessiné ou étudié par mes soins au préalable.

Ton produit phare semble être les selles sur mesure et avec un look qui séduit en particulier ceux qui ont penché du côté obscur du Clubstyle (dont nous avons déjà parlé sur Broaam). Il me semble que toi même d’ailleurs tu roules sur une Harley modifié dans ce style.

– C’est exact je roule actuellement avec une dyna low rider de 2013 modifiée club style, qui à été refaite 2 fois déjà en 1 an et qui va changer de look l’an prochain, je crois que ma femme a raison je suis un éternel insatisfait 🙂

Tu as la chances d’être vers chiang-Mai où il y a de très belles routes alors tu roules quotidiennement sur ta Harley ou seulement pour des ballades, roadtrips ?

-Disons que quand j’ai un moment je la prend pour décompresser mais la plus part du temps je la sort pour des long trips .

Quels sont les joies mais aussi les dangers de rouler en bécane en Thailande? (tu peux parler des paysages, climat et des potes thai)

La Thaïlande est connue pour être le pays le plus meurtrier sur les routes et 70 % des accidents concernent des moto alors je pense toujours a embrasser ma famille avant de prendre la route . Hors des highway et dans le nord de la Thaïlande les routes de montagnes sont superbes et proposent pour les plus aguerris des courbes à en arracher le pot d’échappements, d’où le rehaussement des suspension et du pot de ma bécane.

Quel est le dernier gros raodtrip que tu as réalisé ?

De Chiang-Mai (Nord de la Thaïlande)  à Chaam ( Petchaburi situé au sud de Bangkok ) 1700 km en 3 jours pour participer à l’événement DFFD on the beach, événement spécial pour les fans de Club style .

Elles ont un look dingue et tout est permis en option semble-t-il mais peux tu détailler ce que tu proposes et grâce à quel savoir faire sur place tu assures une qualité sans failles ?

Selles, carénages fxr, bras oscillant et risers entre autre. Bien évidemment je n’ai pas tous développé seul, il m’aura fallu m’entourer de personne ayant des connaissances plus approfondie des Harley et aussi trouver des professionnels de qualité, puis tester tous les produits sur de nombreux kilomètres avant de les commercialiser.


Alors Tibo on va te demander un coup de main pour la transformation de notre placide Dyna edition spéciale de 2013 en Clubstyle et en commençant par la selle. Que nous conseillerais-tu comme coloris, couleur des surpiqûres, broderie… A toi de jouer sans exploser notre budget !

Clairement je dirais un mixte de deux couleur pour les surpiqûres, bordeaux pour le rappel des jantes et bleu foncé pour le rappel de la magnifique carrosserie bleu chine, diamants sur le dossier et l’assise pilote. J’imagine bien aussi des parties plus texturées avec un effet carbone sur les parties latérales et l’assise passager. Il faut prévoir un budget de moins de 400 euro ( avec livraison )

 

Thibaut quel sont les prochains projets moto si tu continues aussi fort que ce premier lancement ?

– Je suis actuellement sur un projets de shop en ligne qui réunit plusieurs des meilleurs marque Thaï de pièces destinées au custom club style et à la performance Harley et je continue à développer mes propres pièces qui seront aussi disponibles dans mon shop . FB@performanceandcustom

Chok Di Khrap !

CSC : L’âme du Clubstyle

J’ai écrit un billet sur la transformation d’un bon M8 en clubstyle sur broaam et cela m’a permis de découvrir cette tendance particulière de transformer des Harley-Davidson en bécane rageuse et agile. J’ai poursuivi cette découverte en particulier avec le groupe facebook ClubStyle Crew  qui est très actif et je tenais à partager leur vision et leurs  projets car c’est une belle bande de passionnés.

 

Ce groupe est né quand et avec quel objectif ?

Le groupe est né en mars 2020 avec 3 potes amoureux du CS (Thomas, Bastien et benjamin) Dans l’objectif de réunir les passionnés du CS en France et partager notre passion car c’est actuellement encore une niche en France


Vous avez décliné votre présence sur insta et vu le nombre de publications par jour ça demande un sacré boulot de CM, comment vous-vous êtes arrangé pour assurer que cela ne dérive pas, ne se querelle pas trop et garde une bonne énergie ?

Pour la gestion du groupe et du compte insta,  des le début nous avons recruté des experts des réseaux sociaux amoureux du CS qui alimentent, veillent et construisent l’avenir de ceux ci avec nous, ce qui nous permet d’avoir un contrôle optimal sur tous les plans et également une diffusion maximum sur les réseaux. Nous discutons chaque jour tous ensemble sur tous les sujets , problèmes, idées et prenons des décisions communes.

L’importance de n’avoir aucune étiquette et d’accepter tous le monde de divers horizons est primordial pour nous : la personne prédomine sur la fonction/appartenance.

Ce qui m’a frappé aussi dans ce groupe c’est le nombre de projets concernant les transformations des bécanes, la fabrication de nouvelles pièces adaptées à la transformation d’une H-D en clubstyle. 

Nous essayons de créer ce que les Américains ont créé pour le CS  tout en développant une identité propre et française avec des coûts réduits pour pouvoir satisfaire le plus grand nombre et afficher la fierté de faire partie du crew

L’idée du clubstyle et avant tous d’avoir une machine performante et confortable . Une phrase américaine dit

« Conduit la comme si tu l’avais volé ».

Pots 2 en 1 , cartographie, filtre haut débit, fairing (pas obligatoire) et nous essayons de passer par des shops français ou francophone pour garder le maximum de cohérence sur le fait de travailler avec du français même si parfois tout n’est pas possible.

De plus nous avons créé des partenariats avec certains shop comme hot rod garage qui nous remise les pièces et le service atelier et nous fournissent des conseils de qualité avec une réactivité exemplaire
.
Forcément le mouvement étant moins ancien en France que d’autres styles l’évolution est encore limitée, nous marchons dans les traces des américains avec la quantité de fabriquant spécialiste CS en moins car beaucoup de petit shop US n’importent pas les pièces que l’on recherche.

Nous espérons qu’avec le temps l’Europe deviendra un marché intéressant pour eux et qu’ils se décideront de distribuer en Europe un jour , c’est une des raison pour lequel on se bat pour faire avancer et connaître ce style dans nos frontières.

Le clubstyle a de beaux jours a venir en France

Merci les gars et bonne route !

 

La Pan America de Harley : un futur Best Seller !

Alors aujourd’hui chez Harley-Davidson Borie j’ai enfin pu découvrir le nouveau projet de Harley, La Pan America, un trail de 1250 cc et plus de 140 chevaux !

Ne tournons pas autour du pot, je pense que cette bécane peut marquer le renouveau de la marque et lui permettre de trouver enfin une nouvelle clientèle.

Bien sur certains déjà la juge laide, indigne d’être une Harley, japonisante et je ne sais quoi encore. Alors oui visuellement une dyna ou Softail en clubstyle a bien plus de gueule mais on reste dans le même style de moto qui pour le poireau moyen est un kiff total sur les routes viroleuses, un peu moins sur les tortueuses et pénible dès que la flotte arrive ou que l’on ose mettre les roues hors de l’asphalte.

La Pan America ne porte pas ce nom par hasard et le succès des trails vient à la fois de la facilité de conduite (oui beaucoup en ville…) mais aussi de cette capacité à se dire on part à l’aventure sans redouter l’état de la route, de la météo. Quand tu as plus de 350 kilos qui partent en saucisse dans les ronds-points ou sortie de virage c’est moyen pour rouler cool et détendu.

Pour avoir essayé des trails c’est incroyable la facilité de ces motos. Ca tourne, ça freine, ça prend de l’angle et ça se conduit comme si on l’avait depuis des années sans aucune appréhension aussi bien dans les manœuvres à basse vitesse qu’en mode soutenu et Joe bar Team.

La Pan America part avec de sérieux atouts sur le marché de la moto :

  1. Son prix : Jon parle d’un prix plancher de 15 K € mais d’après les informations du Boss de la concession Borie ce serait plus dans les 16.5 K €. En revanche la version toutes options sera bien en-dessous de la barre symbolique de 20 K €. Ce prix est très bien placé dans la gamme Harley  mais il l’est aussi sur le marché des trails avec les concurrente BMW ou Ducati.
  2. Son poids : Là aussi la barre fatidique des 250 kg est évitée et Harley annonce moins de 230 Kg ce qui est dans la norme des trails de cette puissance. Enfin une moto de moins de 300 kilos et plus de 100 bourrins chez Harley !
  3. Sa puissance : 145 bourrins d’annoncé ! Cest la dernière low rider S en stage 3 cette puissance ! Harley annonce  50% de force en plus que le M8 114 !
  4. Ses freins : La collaboration avec Brembo, le poids de la machine laisse imaginer un freinage enfin à la hauteur du moteur

    Voila je viens de vous partager mes premières réactions sur la Pan america place aux images et vidéos 🙂
    Alors je suis confiant mais prudent car on le sait les chiffres sont une chose, les sensations une autre. Que donnera la Pan America en essai dynamique ?Vu la copie parfaite sur papier je vois mal comment elle pourrait décevoir mais c’est un tout nouveau moteur Harley, le Revolution Max de 1250 cm ouvert à 60°, à refroidissement liquide et doté d’un balancier d’équilibrage et de corps d’admission à double flux.

    Bon je fais le malin car ceux qui me connaissent que je n’ai rien compris sauf que il ne faut plus s’attendre à du potatopotato mais bien du Broaam. Le risque évident est un moteur trop loin de l’esprit de Harley qui pourrait créer un frein au changement pour les fidèles de la marque.

    En tout cas je trouve ce projet très excitant et j’ai hâte de pouvoir essayer le nouveau Poney express de milwaukee

Océan Bike à l’île d’Oléron : Magic !

En ces temps sombres et dramatiques une lueur d’espoir se leva à l’Ouest avec la rébellion de 4 hommes.

Ils n’étaient ni les plus beaux ni les plus intelligents mais ils eurent la clairvoyance et le courage d’organiser un rassemblement de bikers à taille humaine vers une destination longtemps tenue secrète à part qu’elle se tenait entre Brest et Biarritz.

Oui ils n’étaient pas non plus très forts en géographie !

Ces conditions churchilienne virent 40 braves bikers se rendre à l’île d’Oléron pour s’échapper du quotidien, rouler, manger, rire et boire et plus si affinités mais cela ne nous regarde pas !

 

L’attente était à la hauteur de la frustration d’avoir vu les autres événements s’annuler et elle ne fut pas déçue ni par le temps superbe, ni par l’endroit, ni par l’accueil.

Trois jours à refaire le monde, à revoir ceux qui habitent loin, à jouer Oléron Miami à la piscine et pour certains mettre à mal leur batterie.

Loin des rassemblements qui attirent les bobos, les hispters, les poseurs, les annonceurs, ces réunions de la famille biker ont une âme, un air de colonie de vacances ou tout est permis et surtout de ne pas se prendre au sérieux.

D’ailleurs comment se prendre au sérieux avec une kawasaki verte, un machin jaune à trois roues et autres objets roulants mal identifiés  ou un mec qui te réveille en regardant un documentaire animalier en allemand à fond à 8 h00 du matin?

Un grand merci à toutes et à tous et en particulier au 4 fantastiques de l’Ouest et que 2021 nous réunissent encore et plus souvent !

 

 

Le meilleurs livres, romans, BD sur la Moto

Durant cette canicule j’avoue avoir préféré la lecture dans mon transat au frais que de griller sur l’asphalte même avec style sur ma Harley.

Alors je me suis plongé dans deux livres racontant les voyages en moto de deux époques et deux styles bien distincts de motard que vous retrouverez en détails ci-dessous et j’en ai profité pour demander aux amis quelles étaient leurs lectures préférées, celles qui les avait fait voyager.

Romans :

Le roman qui revient en tête des citations je vous en avais parlé il y a un bon moment maintenant c’est « Nous rêvions tous de liberté » de Henri Lowenbruck. Ce roman est une ode à l’amitié, l’aventure, l’envie de tout laisser pour prendre la route que le voyage en moto décuple. Ce roman sonne juste car Henri est un amoureux des Harley surtout quand elles sont modifiées en Chopper et a su s’entourer d’amis qui partagent la même passion que lui et ne rêvent entre deux rencontres que de prendre la route. Je les saluent en passant, bon ride et bon vol les Spitfires 🙂

Récits de voyage :

Eric Lobo et « Road Angels” son récit d’expédition au travers de la Russie.

Autant j’ai adoré la version en images qui est sublime autant je n’ai pas accroché au livre. Eric Lobo est un super photographe mais en revanche son écriture me semble sans souffle et son récit qui mélange ses soucis personnels et rencontres improbables manque de rythme.

ANNE-FRANCE DAUTHEVILLE « Et j’ai suivi le vent » est mon coup de cœur. Je découvre cette pépite 50 ans après les faits et pourtant on se laisse emporter par la verve de cette aventurière qui a autant d’humour, de dérision que d’audace. Le livre est délicieusement politiquement incorrect mais Anne-France à un don naturel pour avouer sans embages ce qu’elle pense des personnes, des pays rencontrés quitte à s’en excuser quelques dizaines de pages après  par une anecdote, un point de vue différent. C’est parfois désuet, nostalgique, mais jamais ennuyant car le verbe est riche et surtout quelles aventures à ses côtés !

 

Pour nino la chronique « Carte postale d’un bout du monde » de Fred Tran Duc qui parut pendant près de 20 ans dans Moto Journal à partir des années 70.

Du vécu, de belles tranches de vie, une plume qui me faisait voyager et qui a contribuer à mon amour de la moto. Voila d’ailleurs un lien pour découvrir cet auteur disparu en 20111 dans son pays à Hanoï http://data.over-blog-kiwi.com/2/14/64/39/20171021/ob_610f5a_compilation-des-cartes-postales.pdf 

Sony Le gitan lui nous cite « le VSD spécial moto annuel qui était vraiment sympa pour rêver »

Récit de vie :

Cité par Kaijū : « Hell’s Angel » de Ralph-Sonny Barger. Les rouges et noirs fascinent toujours avec le monde parallèle des 1%
Fred : Hell’s Angels et la mort du rêve américain » c’est pas vraiment un roman, c’est entre le récit et le reportage, le tout écrit par un mec assez défoncé…
C’est un OVNI littéraire mais tout ce qu’il y raconte ça donne une vision assez authentique.

« FEGERSHEIM – LAS VEGAS » , Dominique Dillenbourg cité par Laurent Pernelle : « le livre de mon copain Dominique Dillenbourg est vraiment chouette et une invitation au voyage. Il se lit d’une traite, impossible de s’arrêter quand on le commence »

L’assaut des motards, NHS : « Ce petit bouquin parle de la réalité  des événements d’Hollister, bourgade californienne  le 4 juillet 1947… d’ou tout est parti… la creation des 1%… et démonte la version des faits et celle répandue par des journalistes qui ont su exciter l’Américain moyen à grand renfort de sensationnalisme
traduit part  Henri Loevenbruck, ce bouquin a inspiré le film  l’équipée sauvage  »


BD :

Joe Bar Team
En commençant ce billet j’avais complètement zappé l’univers de la BD je l’avoue et vous pouvez apporter la goudron et les plumes car qu’est ce que je me suis marré avec Joe Bar Team de Christian Debarre (https://fr.wikipedia.org/wiki/Joe_Bar_Team) L’histoire de cette bande de potes totalement allumés et fous de bécanes qui se tire la bourre avec un enthousiasme bien au-delà des limites de leur monture ou pilotage est un pur régal. Des dessins et des phrases cultes qui me font sourire à chaque fois que je retombe sur l’un de ces artistes du guidon.

« Je veux une Harley »

de Frank Margerin et Marc Cuadrado a rencontré un beau succès mais j’avoue n’avoir pas dépassé le 2 ème tome car j’avais l’impression bizarre de lire un truc sympathique sorti tout droit du HOG. Peut-être qu’inconsciemment les clichés qu’ils savent bien raconter sans se moquer et leurs personnages de beaufs déguisés en biker me conduisent à douter que je veuille vraiment d’une Harley 🙂

Autres BD

« Little Kevin », « La belle et les bêtes » de Coyote cité par Charkal

Robby one cite Margerin mais aussi ses premiers souvenirs « l’hebdomadaire TINTIN car Michel Vaillant avait fait une BD moto ou on voyait Beltoise (qui avait fait une belle carrière moto avant la F1) et puis aussi Michel Robert le champion belge de cross qui raflait tout à l’époque. »

Voilà j’espère que cela vous donnera envie de piocher dans cette bibliothèque pour continuer le plaisir une fois descendu de bécane.

N’hésitez pas à compléter avec vos coups de coeur cette liste basique.

hasta la vista baby !

 

Le rêve électrique de Harley-Davidson : la livewire

Harley-Davidson malgré ses chromes toujours aussi flamboyants ne peut se contenter de simplement faire évoluer sa gamme car la concurrence est devenue féroce et sa clientèle a du mal à se renouveler.

Cet effet de cisaille entraîne des perspectives économiques peu réjouissantes et oblige la compagnie à innover.

La livewire est une réflexion qui date non pas d’hier mais d’il y a presque 10 ans avec des prototypes qui roulaient sur circuit il y a déjà 5 ans. Ce n’est donc pas une réponse rapide mais bien un projet d’entreprise de construire une Harley de l’avenir pour une clientèle d’avenir qui trouvera son plaisir ailleurs que dans l’acier et les grondements mécaniques.

La livewire est considéré par une bonne partie de la clientèle de Harley comme une hérésie voire une trahison de l’esprit de Harley et cette partie refusera même d’essayer ce nouveau modèle.

Il faut dire que sur le papier la livewire c’est de 0 à 100 kmh en 3 secondes mais c’est aussi environ 180 km d’autonomie et pas loin de 35 000 € à l’achat alors on voit mal Eric Lobo s’élancer pour un tour du Monde avec, comme sur un bon vieux Road King.

Je ne suis pas un exclusif de la marque ni des motos devant dépasser les 300 kilos pour être dignes d’un biker et j’ai donc essayé cette livewire sur plusieurs jours pour me faire mon propre avis.

Prise en main

Rendez-vous à la concession H-D de Borie à Villiers sur Marne pour prendre possession de la bête mais non sans avoir échangé un bon moment avec l’ami Pierrot, figure historique de chez Borie, pour comprendre l’utilisation de la merveille de technologie. Il est d’ailleurs devenu un ardent défenseur de cette bécane lui qui l’avait découverte comme prototype sur circuit parmi tous les premiers au monde.

Cela commence par les réglages de la puissance du moteur et du frein moteur directement à partir du tableau de bord. La livewire possède donc 4 modes préprogrammés : Sport, Route, Pluie et Autonomie et 3 autres à votre convenance.

 Ecran tactile livewire

Les modes jouent sur la puissance du moteur et le degré de frein moteur qui permet au passage de recharger la batterie. L’œil malicieux, Pierrot m’explique que le mode sport n’utilise que 80% de la puissance et 50% du frein moteur alors comme nous on est des grands malades on balance grâce à l’écran tactile tous les curseurs à 100% sauf l’autonomie à 0%.

Ce mode n’est à activer que quand vous avez pris la mesure de la bête dans des modes plus cools comme autonomie ou route mais bien sûr c’est le mode qui est le plus envoutant sauf sur routes glissantes J

La bête peut s’interfacer avec votre smartphone par bluetooth mais j’avoue avoir fait l’impasse sur cette partie digitale.

Ne comptez pas sur moi pour le catalogue technique de la livewire car pas mal d’articles s’étendent sur le sujet, moi ce qui m’intéresse c’est le feeling .
Bon on monte sur la moto et c’est con mais plus de poignée d’embrayage et plus de sélecteur ça fait bizarre !

La livewire fait le poids d’un bon Sportster et est relativement haute pour une Harley avec une selle perchée à 78 cm, petit guidon et commodo avec look harley habituel finalement on n’est pas si dépaysé que cela.

 

L’essai

Bon on nous a tellement mis en garde sur l’engin que l’on démarre sur filet…de wat et la livewire se montre très urbaine pour sortir de l’enchevêtrement des petites routes et multiples ronds-points afin de gagner l’autoroute et se diriger vers les belles routes autour de Crécy la chapelle.

Clairement oubliez l’autoroute car l’autonomie passé les 130 kmh devient ridicule et au-dessus vous serez aussi abrité que si vous vous tenez debout sur un TGV ! Le Mode drapeau ON avec un buste qui encaisse tout.. c’est gérable sur un tracé qui alterne freinage et accélération mais vite pénible en ligne droite ! Je la mettrai directement en clubstyle avec sa bulle moi la Livewire.

Après 40 minutes je décide de faire une pause et le petit diable au-dessus de mon épaule me dit allez passe au mode spécial Pierrot pour voir ce qu’elle a dans le ventre, enfin dans la batterie cette moto. Deux petits clics et voila la Livewire en mode full power.

J’en profite pour admirer la ligne de cette bécane assez réussie bien que le bloc moteur fasse ressembler l’ensemble à une fusée sur roue mais elle a de la gueule tout de même et bon courage aux customers au passage 😉

Le démarrage se fait tout en douceur même avec ce mode la poignée d’accélération est très précise et la moto docile, je sors du parking du golf de Crecy et en ligne droite tourne comme un bourrin la poignée de droite…Ziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii la flèche orange dans un bruit de turbine m’arrache les bras et le buste pour me propulser en quelques secondes à des vitesses peur recommandable en dehors de l’autoroute. Cette bécane c’est Docteur Jekyll et Mister Hyde et je n’ai encore rien vu car l’effet kiss cool m’arrive sur le premier gros virage ou je coupe l’accélération et je découvre la puissance du frein moteur avec une moto qui est à la limite de faire un blocage de roue arrière mais l’électronique fait son job à merveille.

S’en suit alors une ballade électrisante ou on ne touche plus qu’à la poignée d’accélération car les freins deviennent de pures accessoires.

Une vraie boule de flipper qui te projette de chaque virage dans un sifflement ne couvrant pas le souffle du vent et des décélérations en mode tu descends deux rapports sur ton big twin. Cette conduite est addictive en mode énervé comme en mode plus col ou la moto enroule parfaitement chaque virage. En effet la Livewire réserve une bonne surprise aux habitués de la marque : son amortissement ! Chez Harley ce n’est généralement pas le top, et bien là c’est nickel, ça tient le pavé, ça ne rebondit pas sauf sur toute vraiment dégradée et la tenue de route est à la hauteur du moteur.
La seule chose est parfois le sentiment d’un bloc en entrée de virage qu’il faut balancer pour ne pas voir la bécane dévier vers l’extérieur du virage.

Le Week-end j’en profite pour accompagner un bout de route deux potes du HDC des Morfals peu réceptif à mes arguments bon au moins j’ai pu leur faire constater que l’accélération reléguait même les plus gros moteur Harley dans une autre catégorie, pas d’inertie, les wats d’un seul coup ça déménage et laisse sur place à peu près tout ce qui roule en deux roues !

Le premier hic car il y en a c’est que assez vite j’ai dû arrêter de faire le malin à les dégoutter en terme de conduite pour calculer le retour à la base. Alors oublie les roadtrips à l’heure actuelle car la belle vous permettra de parcourir entre 150 et 180 km avant recharge.

Alors j’avais pensé à un roatrip en mode tu prends un café dans une concession harley avec recharge rapide et tu enquilles ! Mais non car la recommandation c’est une charge rapide pour 10 charges normales. A ce rythme t’es pas rendu au Portugal et tu oublies un Electrique zombie Run.

Le second hic c’est le prix car là faut aligner pas loin de 34 K € pour une moto qui est certainement attachante en mode périurbain mais reste peu polyvalente.

Conclusion

Alors cette Livewire trouvera-t-elle son public ? Des jeunes cherchant le plaisir, la marque et la nouveauté ?


Les clients que j’ai pu voir ont une seconde moto et utilisent la livewire quotidiennement pour se rendre au travail mais n’est-ce pas une minorité, une clientèle amoureuse de la marque, disposant de revenus conséquents et ouverts à la nouveauté.

Ceci étant je les comprends car la livewire est un jouet de luxe addictif qui permet de découvrir un autre mode de conduite et une moto qui peut se faire baladeuse ou roadster en mode couteau entre les dents.

Cette moto ferait un carton plein avec plus d’autonomie et un tarif en-dessous la barrière fatidique des 30 K mais heureux les élus le Royaume des Watts les attend !

Essai vidéo