Le club style en Harley ? Le look et la performance !

Dans le monde Harley il y a eu de multiples modes de transformation des motos que ce soit vers les choppers, diggers, cruiser, roadster, café-racer, baggers et demande le reste à ta sœur.

Souvent c’est l’esthétique qui prime et bien des bikers roulent sur des bécanes qui, du point de vue ergonomique et performances, sont des aberrations …Mais bon allez expliquer ça à des fondus qui roulent en rigide et fonte, vous aurez autant de succès que de parler barbecue à un vegan.

En Harley je préfère rouler moche et efficace que beau et pénible et du coup en tant qu’heureux  possesseur d’une Dyna je me suis intéressé au style club qui revient à la mode depuis ces deux dernières années.

J’ai été aidé en cela par le copain Sony Le gitan du forum France Street bob qui nous a permis de suivre sa transformation d’un street Bob de 2019, oui bon personne n’est parfait et #StayDyna 

Alors le style club c’est quoi ? Certains répondraient hâtivement c’est le style Sons Of Anarchy, et les bougres n’auraient d’ailleurs pas tort ! Mais ce serait oublier que SOA s’est inspiré des vrais MC de la côte Ouest des US.

Car c’est bien des MC (Toi jeune Padawan va sur le lien qui explique ce qu’est un HDC, et un MC 😉  qu’est parti cette tendance avec les FXDT en cherchant à améliorer des Harley stock pour booster  leurs performances. Pourquoi les FXDT me direz-vous , si! si! je vous connais ! Hé bien car c’était en rapport poids, puissance et prix le modèle le plus intéressant mais pas très bien côté de la clientèle habituelle ce qui permettait aux MC d’obtenir des rabais.
Les Club style désormais sont  aussi des regroupements d’amoureux des dyna qui suivent la même voie mais aussi qui osent la couleur.

Généralement sur un Dyna Club style vous retrouvez des amortisseurs de qualité, une bulle plus ou moins haute, un guidon avec des risers de grande taille ou un T-Bar permettant d’avoir une position des mains assez hautes mais pas supérieures aux épaules, un travail sur le moteur et un échappement deux en un là aussi pour la performance.

Les Dyna sont sorties du catalogue Harley en 2019 remplacée par les softail et le pari de Laurent alias Sony est de transformer son Street bob sur base softail en Harley immédiatement identifiable comme appartenant à la mouvance Club style. Nous allons grâce à lui découvrir cette transformation.

Salut Laurent, déjà sois poli, retires les doigts de tes oreilles et présente-toi !

Je suis Laurent, alias Sony le gitan, 42 ans ( sobriquet dont j’ai hérité à 14 ans figurez-vous… suite à un cours de math au collège qui a dégénéré en vaste blague dont je vous épargne les détails). Ex  monteur de chez Dafy, ex mécano Honda et ex mécano HD, sortant de 22 motos de toutes marques et tous styles dont une Dyna FXDBB 2014 et mon actuelle FXBB.

Alors pourquoi ne pas avoir pris une Dyna Street Bob comme base de ton projet et rester authentique ?

Trop exigeant avec la partie-cycle, trop déformé par des années de Ducati  S4RS 998 , 749 et autre 1098 je n’ai pas su m’adapter à ma Dyna que j’adorais pourtant (même si  au final, un roulement de bras oscillant usé était avant tout à l’origine de mes soucis sur la tenue de route), ceci-dit j’ai besoin d’une partie cycle dont la direction est presque verrouillée avec le reste de la moto. J’avais fait un gros boulot sur les éléments de liaisons au sol et du cadre mais rien à faire, je ne m’y suis pas fait.  Plus ou moins à contre-cœur j’ai testé une FXBB que pourtant j’ai allègrement critiquée à sa sortie.  J’ai trouvé une partie-cycle plus en accord avec mes attentes. Cadre « compact » dans son travail, suspensions saines d’origine, un Japonisation dans le bon sens du terme qui fait hurler parfois à raison, les amoureux des Dyna.

Concernant le club style pure, il y a diverses écoles, comme dans toutes les prépa, que ce soient Bobbers, Choppers, Baggers, Slugs etc… on retrouve des sous groupes dans la famille.  Je ne vais pas rentrer dans les détails des familles mais je fais partie de l’immense majorité qui va s’orienter vers un club que je nomme « routier » ou « clone » en ce qui concerne les FXBB noirs.  Donc ici point de Club Style extrême orientation stunt avec une modification de transmission finale, suspension grand débattement, modification de la carto pour avoir toute le couple le plus bas possible et peintures voyantes et agressives, point de Club de showroom qu’on voit partout sur le net avec leurs peintures de folie façon écailles de Carpes etc… 

Ah, globalement je tiens à préciser une chose. Le Club style est une appellation qui est effectivement surtout arrivée dans le « grand public » avec SOA. Comme je le dis toujours, il y a 20 ans, quand j’étais mecano chez HD, je montais déjà des bécanes avec des accessoires « club ». C’était plus rare mais juste ça n’avait pas de nom. Les gens venaient et disaient, je voudrais ma bécane plus apte à rouler un peu plus vite, plus loin et plus longtemps. On montait un guidon à hauteur de l’épaule, on changeait les suspattes arrières, on changeait les plaquettes de freins et on claquait un fairing. Des fois ont ramenait les commandes en médianes, on foutait des reposes-pieds highway au cas où et voilà.  Ca n’avait pas de nom et tout le monde trouvait ça moche. Aujourd’hui le club syle est devenu tellement diversifié que ça va du Naked au GT avec des fairing  présentant des carénages façon Godier-Genoud . Il y a énormément à dire sur le Club, autant que sur les autres familles d’ailleurs mais on ferait 15 pages.

 

On peut en faire plusieurs billets et c’est prévu ne t’inquiètes pas car je pense que ce sujet passionne de plus en plus de possesseur de Harley et certains garages se spécialisent désormais dans ces préparations.

Mais revenons à ta propre transformation d’un Street bob softail (certains s’étranglent en associant ces deux mots mais j’ai pris un coup de Jack au miel avant !) 

Pour l’aparté sur le Softail, il est vrai que ce ne sont plus des Dyna. C’est irréfutable le nier confinerait à l’aveuglement ou une forme de frustration. Mais l’esprit demeure je pense. Le Bob post 2018 reste une moto simple modifiable à volonté ( encore limité mais les constructeurs s’emploient à fournir de plus ne plus d’aftermarket). On sait tous la petite histoire… la MoCo via son équipe marketing de trentenaires branchouilles veut renouveler et changer sa clientèle. Il faut évincer la vieille garde non rentable dont l’image est trop « antique », il faut que l’on consomme de la moto plutôt que d’investir sur des bécanes qu’on va garder 20 ans. 

HD se réinvente, voir se perd parfois en voulant offrir un panel complet et rassurer le client. Le côté extrême exclusif est dilué dans du marketing soft, de la communication moderne et simple, une moto électrique pour montrer qu’on est en avance sur son temps plutôt que de vivre sur le passé et faire peur avec du métal chaud et des odeurs d’huile , gros trail, roadster, motos d’entrée de gamme (les 750)… Vues les difficultés financières du groupe, on a beau leur en vouloir… ils n’avaient pas vraiment le choix… Rationalisation des modèles de construction, réduction du nombre de gestes donc gain de temps et de productivité, de pièces,  de machines outils, de fournisseurs, simplification de la chaîne de montage avec la nouvelle gamme = économies d’échelle = espérer des bénéfices d’ici quelques années… 

La politique de LLD et LOA exacerbée et des campagnes de promotion pour les permis A2 ont accompagné ce changement. Le nouveau Bob a d’ailleurs beaucoup moins de valeur résiduelle car il en tourne plus facilement en occasion. C’est donc un bon plan au passage…

Tout ça pour dire que le Softail Bob n’est pas une Dyna c’est vrai. Cependant froidement, elle enterre techniquement sa grande sœur mais a sacrifié une certaine magie à l’usage.  Le manque de vibrations, cette efficacité voulu… Cette accessibilité a même finit par agacer dans le monde HD.  Le symbolisme du double amorto retiré comme une volonté coupable de faire du mal aux puristes et de les dégoûter. Les vibrations quasi absentes et le compteur de résa retiré sont autant de provocations que les Dynistes convaincus n’ont pas appréciées. Et je crois que c’est volontaire. La MoCo a voulu une forme de rupture. Si je tombe dans la parano je dirais même « diviser pour mieux vendre ? Parlez de moi en bien ou en mal.. mais parlez de moi… De toute façon la gamme est moderne, la nouvelle gamme est plus performante et coûte moins chère à produire sans avoir rogné sur la qualité de fabrication »… Point que je n’ai pas cité, j’ai aussi été séduit par les finitions.

Ce que tu dit est d’ailleurs à l’origine de nombreuses discussions animées sur le forum France Street Bob. Je te rejoins sur de nombreux points mais une seule machine de Harley me fait rêver pour l’instant la future Pan America !

La cohabitation est bonne sur le forum, ça chahute un peu mais ça fait partie du jeu. Mais il est vrai qu’il y a une séparation nette. On partage forcément beaucoup moins car les motos sont techniquement différentes.  On pourrait très bien se séparer sur France Street Bob mais Dieu merci il y a une cohésion forte entre les membres et la cohabitation existe. Des pages et forums dédiés au FXBB ont fleuries ces derniers temps sur les réseaux sociaux, c’est pratique mais l’esprit y est un peu différent.

Pour en revenir au sujet à vrai dire mon Club n’a rien d’extra car je suis un mec commun limité par le budget, l’usage que je veux en faire et mon principe de pouvoir retirer 99% des éléments pour revenir en arrière si je change d’avis. Donc point de 2 en 1 pour moi car trop dispendieux mais de simples Short shots, point de peinture perso mais des décalco de résa… tout ça me permet de mettre de l’argent de côté pour des choses qui sont plus essentielles à mon sens pour un club… les liaisons au sol et la sécurité passive… de futurs suspensions Ohlins ou une jante arrière un poil plus large et un kit Disque avant wave  15 » par exemple.  J’essaye cependant de ne mettre que des marques sérieuses,  donc du Thunderbike, des poignées Alumicore Biltwell, du Arlen Ness à venir pour le pontet de fourche me permettant d’avoir une fourche vrillant moins vu mon pilotage à 90% sur petites routes, Memphis Shades, Heinz Bike dont je suis totalement fan, la moto est bien sûr Stage 1 avec un FP3 qui m’a changé la vie par rapport au SE de ma Dyna, je fais bien sûr confiance à K&N pour l’élément filtrant. Des leviers réglables en aluminium de chez Oberon taillés dans la masse dont j’adore la sobre discrétion, n’oublions pas les risers Bung King, un classique guidon Tracker Biltwell,  la fameuse sacoche de guidon, moi c’est une Burly car très bien réalisé et abordable.C’est d’ailleurs aussi incontournable qu’une clope sur un Gainsbourg une sacoche de risers.

Bien sûr et  obligatoire, une selle sérieuse qui cale bien les reins. Je n’ai pas été dans un délire, une Saddlemen Step up full gel pour être plus haut et avoir une position confortable et ne pas être déçu. Ma seule modification irréversible sera de poser le kit Thunderbike de réservoir avancé.

Je précise que tu n’es sponsorisé par aucune de ces marques et pourtant tu adores leurs stickers sur ta moto 😉

Un détail, j’ai cédé à la vague du Bar light. Seule concession honteuse à Ali express.

C’est quoi ça ? t’as piqué l’éclairage d’un bouge de Bangkok vilain garçon ? Si non combien de temps pour toutes ces modifications et quel budget prévoir selon toi ?

Dans le club style il y a une recherche sur la signature lumineuse. En Dyna on change quasi systématiquement l’optique d’origine pour un modèle Daymaker plus ou moins original ou surtout un très convoité 13 LEDs qui donne un aspect agressif et moderne à la moto ainsi qu’un gain de vision nocturne. En Amérique du Nord on remplace souvent les clignotants par des kits 2 en un avec une cerclage lumineux de position dans le cligno ce qu’on ne peut pas faire en Europe car les motos ne sont pas équipées. Enfin on ajoute un Bar light, une simple rampe de DELs permettant un feu de route large. A la base ce système est un simple ajout d’une rampe provenant de l’automobile. C’est d’ailleurs toujours le cas pour la plupart des gens. Il n’existe que quelques bar light dédiés mais les tarifs sont exagérés. Sur le softail rares sont les changements d’optique, perso je n’en ai que très rarement vu sur les pages dédiées. L’origine a déjà une signature visuelle et en plus est assez efficace ce qui est une nouveauté dans la marque. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous noterez que les Dyna « style SOA » ne s’embarrassent pas de tous ces artifices. Ce style est bien plus proche de ce que j’ai connu dans le passé quand l’expression « club style » n’existait pas encore. Mais tout est en évolution permanente et rapide donc aujourd’hui un Club a quasi une fois sur deux des artifices lumineux simples mais efficaces. 

J’avoue que le bar light est un upgrade bien réel dans la conduite de nuit sur petites routes. Et ça coûte si peu.

Est-ce que tu penses que tu est allé au bout de ta démarche de transformation ?

J’ai encore beaucoup de boulot dessus mais les grandes lignes sont posées pour que ma Harley se plie à mes exigences de polyvalence…. Voilà le vilain mot lâché… La vérité toute nue des club styles de l’armée, des clones des clubs noirs routiers (quoique tous les styles ont une majorité de clones en vérité)…. Polyvalente et avec une certaine sportivité… et si on veut de la sportivité, il faut une rationalisation.

Certains possesseurs de club vont vouloir m’étouffer dans mon sommeil. Mais avec honnêteté je le ressens comme ça.

A vrai dire tu ne mérites pas ton nom de gitan car ne pas avoir mis un deux en un digne de ce nom de Bassani ou TBR en satin s’est refusé l’appel du full métal ! Plus sérieusement les adeptes du Club style passent tous à cet échappement pour le look et la puissance mais toi tu nous dit que c’est trop cher alors que tu comptes partir sur des ohlins hors de prix sur une moto qui justement joue son sur nouveau cadre pour remplacer l’irremplaçable Dyna, tu réponds quoi pour ta défense ? 

Ma défense c’est que j’assume de ne pas me plier totalement aux codes du full Club. Étrange de dire ça alors que ma moto est en plus noire, avec la selle la plus achetée du commerce pour cette préparation et qu’elle présente d’autres codes pourtant d’une banalité affligeante pour un FXBB club. Alors je dis peut-être ça pour me rassurer aussi 🙂 .  Mais j’ai une autre contrainte. C’est aussi de pouvoir un jour repasser sur un esprit plus Bobber si l’envie m’en prends et un 2 en 1 ne me plaira peut être pas. Vu les tarifs des échappements… il faut éviter de se planter, je reste donc sur une valeur sûre et simple qui me semble un choix polyvalent (encore ce vilain mot). Aussi réellement je dois « grappiller »… quoi que près de 700 euros de différence entre le tarif de mes Short Shots et un TBR ça commence à vouloir dire quelque-chose… car vraiment je suis très intéressé par le fait d’améliorer les liaisons au sol c’est directement lié à mon expérience moto ( de file en aiguille cette question m’amène en fait à analyser ma démarche personnelle lol merci) . Je ne suis pas un pilote et je ne cherche pas une puissance démesurée dont je serais incapable de jouir, le plaisir c’est quoi en vérité dans la partie performance d’une moto. La MAITRISE! Ce mot est hyper hyper hyper important en 2 roues. La maîtrise de la vitesse, la maîtrise de la partie cycle, la maîtrise du lien entre les désirs du pilote et les réactions de la machine.

 Tout ça atteint directement le cerveau qui délivre  en contrepartie de la dopamine.. ce n’est pas moi qui le dit c’est une étude. Tellement de gens l’ignorent mais c’est ce qui pousse l’Homme à avoir des passions ou faire certaines choses.  Arriver au point de délivrance de dopamine va vous faire kiffer l’instant, oublier les soucis etc… et cela passe par la maîtrise de ce que l’on fait. Il y a des tonnes de façon de l’atteindre, monter des pièces, voir simplement sa moto, la démarrer, les premiers mètres, atteindre une vitesse élevée pour certains et maîtrise ce dépassement des sens est une véritable drogue etc… Moi c’est la maîtrise et l’exploitation que je veux ( là on sort du cadre du Club style mais il fallait cette aparté je pense)  … Ainsi point de course à l’armement motorisé. Un stage 1 est plus que suffisant. La rage du 107 et son couple sont déjà au delà de mes compétences. Les Short Shots ont d’ailleurs l’avantage étrange de lisser la courbe de couple en l’affaiblissant très légèrement ce qui me permet, en lien avec de longue séances d’autotune d’avoir un moteur plus exploitable qui pardonne plus les excès d’optimisme sur la poignée de gaz qu’avec mes anciens Big Radius.

 Alors mon but est simple, après l’apparence pour flatter mon ego, c’est d’optimiser les liaisons au sol pour jouir au maximum de ce que m’offre le moteur. Si le compromis de départ est réussi. Ont peut largement faire mieux, notamment sur la progressivité de l’arrière et la précision de l’avant. Au passage quel regret de ne plus pouvoir régler les roulements de direction…. Cette dernière est trop légère à mon goût et se marie assez mal au guidon tracker dans quelques situations particulières.  Les réactions de direction sont un peu trop directes parfois. 

Donc voilà, il s’agit uniquement de question de priorité d’usage, d’économies et du fait que je suis plus attaché à la partie cycle qu’aux performances et parfois aux codes.

 

Bon Sony on te remercie vraiment pour toutes tes réponses. Est-ce que tu penses garder cette moto un peu plus longtemps que ta Dyna ? Tu penses qu’elle est suffisamment polyvalente pour affronter les roatrips de plusieurs jours comme les ballades en mode Joe Bar ?

Certains font des roads trip sur des NX125 en traversant toute la France avec madame et les bagages, d’autres sur des 1340 rigides. La moto c’est physique, ça ne sera jamais d’un confort ultime (hors exceptions)  mais franchement ne pas affronter un road trip sur un club basique comme le miens, faut être un peu fragile. Entre la position, la selle ou la petite protection offerte par la bulle, on est très bien. 

Je voulais garder ma Dyna, mais c’était une édition spéciale, j’ai été limité pour ne pas dénaturer l’esprit. Mes soucis de partie-cycle ne m’ont pas dégoûtés car j’en connaissais l’origine finalement. J’ai été séduis par le FXBB lors d’un essai routier et je suis tombé sur une occasion en Or. En plus, n’étant pas spécialement fidèle à un style ou attaché à ce que ce soit une Dyna ou un Soft, on y ajoute la neutralité d’aspect me permettant de dire qu’elle se pliera plus longtemps à mes exigences et je pourrai changer de style quand bon me semblera, le FXBB s’est simplement imposé à moi de façon pragmatique. J’aurais aimé garder ma Dyna mais je n’ai pas les moyens d’avoir 2 bécanes. Chez moi, pour que j’acquière une chose, je dois me séparer d’une autre ou faire un calcul.  Ma Dyna n’est pas perdue de vue, son nouveau propriétaire m’en confie l’entretien courant et je règle les bobos.

Tu vois… la nostalgie camarade d’une moto au caractère unique 🙂

Enfin voilà. J’espère que mon intervention amène autant à en apprendre un petit peu sur ce club style dont on parle de plus en plus ainsi que d’ouvrir un questionnement plus profond sur ce style, pourquoi on l’envisage et ce qu’il entraîne parfois comme changement dans la philosophie HD. Chaque style est une philosophie et une démarche personnelle, c’est l’une des forces de HD.

Sonny je suis sur que ton témoignage intéressera sur ces deux points, d’ailleurs c’est amusant aussi de voir les joutes verbales entre les amoureux des dyna et Softail qui ne comprennent pas le choix des potes qui roulent en touring. La force de Harley c’est que malgré cela on se retrouve tous sur les routes à partager une même passion de la route et le sentiment d’un lien qui au-delà des différences reste puissant.

Avant de tomber dans un lyrisme tout évangélique je tenais à laisser le mot de la fin à deux de tes bros et grands poètes gitans : Nico et Lolo !

Lolo, Ah Sony chui posé dans ma camping avec un flacon du jus de la terre à caresser le tiockel. J’digère le niglo en attedant ton retour.

Nico, Merci mon Sony on va leur manger l’os du coeur aux gajos et après on bicave son brélon de ses morts au Broaam monpral !

 

PS: Mon petit doigt me dit que Freeway va s’intéresser à la question rapidement et tant mieux 🙂

A la rencontre des Morfals : un HDC historique

Vous me direz pourquoi il nous parle des Morfals le Broaam ?

Et bien mes amis premièrement car

  • Premièrement quand on est biker on aime souvent mieux connaitre notre milieu et comme on croise forcément des bikers avec plein d’écussons (oui je parle comme ma défunte grand-mère !) sur leurs blousons on aimerait savoir à quoi tout cela correspond.
  • Deuxièmement j’ai eu la chance de croiser des membres des morfals et des liens d’amitié se sont créés qui m’ont donné envie de mieux connaitre leur histoire.
  • Troisièmement car j’aimerai alerter les innocents de la signification des couleurs pour un club qui ne correspond pas vraiment au fait de se coller un patch Son Of Anarchy dans le dos et se pavaner ensuite devant des MC authentiques…

Commençons par un peu d’histoire : Ce club des Morfals est né de l’idée vers la fin des années 1970 de quelques copains roulant en Harley et adepte comme Gargantua, Gérard Depardieu ou Jim Harrisson de la bonne bouffe et des kilos qui vont parfois avec…A l’époque d’ailleurs l’un des critères pour rejoindre les Morfals était de dépasser le quintal !

En 1986 Walter succèdera au Président historique des Morfals pour lui aussi transmettre le flambeau en 2018 après avoir fêté les 40 ans du club en 2018.

Il nous  a semblé intéressant de raconter l’histoire des Morfal pour mieux comprendre l’univers des clubs Harley mais surtout de la vivre au travers de la rencontre avec Walter, différents membres et témoignages en terminant par une présentation du nouveau Président.

Commençons par préciser que dans l’univers biker il y a :

  • ceux qui roulent en Harley parfois seul parfois avec des amis mais sans engagement d’aucune sorte.
  • Il y a les fameux clubs MC 1% qui font fantasmer certains par leur caractère parfois hors la loi, violent et illégal.
  • Il y a les MC qui dépendent souvent des MC 1% avec comme organisation, un président un vice-président un trésorier un secrétaire et un responsable sécurité pour les sorties. Les MC peuvent s’inscrire dans un cadre associatif avec la loi 1901 ou être juste un rassemblement sous des couleurs avec des règles internes voir s’appeler MCP pour MC Pirates.
  • Il y a les HDC dont nous allons parler et faire partie d’un MC, HDC est un vrai engagement, avec des contraintes et des obligations propres à leurs codes de conduite.
  • Puis il y a le puissant H.O.G de la marque Harley-Davidson

Le H.O.G souvent décrié par les bikers en particulier membres de MC comme étant des bases marketing des concessions Harley composés de cadres et professions libérales jouant les rebelles le temps d’un Week-end. Le H.O.G c’est près de 1 millions de membres et un chapter par concession, des rassemblements dans le monde entiers de milliers de personnes mais le carcan de la marque pour offrir une image lisse et rassurante du biker « rolex » en mode  « Ride safe and Have Fun ! ». Mais le HOG permet souvent aux nouveaux possesseurs d’une Harley de découvrir en douceur cet univers et ses coutumes.

Ces différentes associations, clubs portent généralement des couleurs avec 3 éléments précis :

– un nom de club ;

– un patch, insigne, dessin qui par sa symbolique traduit l’esprit, les valeurs du club ;

– un lieu, une région qui correspond à la zone « d’influence » du club. A noter que les H.D.C historiques peuvent porter l’appellation France pas les récents.

Les morfals sont eux l’un des plus vieux H.D.C de France Harley Davidson club (Liste des HDC  http://fhdcf.free.fr/), ils ont porté fièrement leurs couleurs avant nombre de MC Harley et rapidement organisé des rallyes, des rassemblements ouverts ou non à d’autres clubs ou même public.

On ne rentre pas dans un H.D.C comme les Morfals comme on rentre au H.O.G, il faut qu’un membre accepte de vous proposer et vous devrez faire vos preuves avant de pouvoir mettre les couleurs du club sur votre cut après une AG qui permettra aux membres de vous les accorder.

La période probatoire permet au club d’évaluer la compatibilité de la nouvelle recrue avec l’esprit du club mais comme me disait Lolo , membres des Morfals depuis 5 ans, elle permet aussi à celui qui veut rejoindre le club de valider son choix et ne pas s’engager à la légère. Devenir, membre d’un club, porter les couleurs implique aussi de respecter les règles et l’esprit du club sous peine d’en être exclu. Ainsi chez les morfals au bout d’un an on a une barrette de « Membre ami » mais il faudra encore attendre entre six mois et un an pour se voir remettre les couleurs si on est accepté par le club.

Là encore ne croyez pas que les couleurs  vous permettent de vous la jouer beau comme dans un épisode de Son Of Anarchy mais elles impliquent de s’engager à supporter les activités du club et être solidaire entre membres. Cela demande de l’engagement et de la sincérité sur la durée que certains ne peuvent assumer.

J’ai eu la chance grâce à Pascal d’être invité à l’AG des Morfals pour rencontrer les membres, pouvoir échanger librement et constater moi-même sur une journée l’esprit du club.

 

Ce qui m’a marqué c’est d’une part le travail sérieux du bureau qui a été élu par les membres pour faire vivre le club et d’autre part la profonde fraternité entre ses membres qui s’épaulent et se soutiennent dans les aléas de la vie. La marque des morfals c’est aussi le sens de l’humour comme l’avait souhaité Walter son Président durant 30 ans et qui permet d’évoluer dans une atmosphère amicale.

Les Morfals savent aussi faire la part des choses et quand celles-ci deviennent trop compliquées les anciens sont là pour rappeler que oui le Club est important mais que la famille et le travail passe avant si on ne veut pas se retrouver à fond de six dans le mur.

 

Président Morfals

Le club des Morfals avec Jean-Louis son nouveau Président depuis un an,garde l’empreinte de son Président historique Walter qui a su faire vivre ce club et ses couleurs et se faire respecter des autres MC tout en organisant des rallyes réunissant des centaines de motards. Rares sont les clubs qui ne connaissent pas les Morfals et quelques histoires sur Walter qui ont fait sa réputation et celle du club, ce qui permet aux Morfals d’être respectés ou tolérés où qu’ils aillent.

A près de 70 ans Walter garde un œil sur le club et épaule son nouveau Président, Jean-Louis, un fidèle qui compte 25 années au club et a été formé à bonne école.

La vie d’un HDC comme d’un MC n’est pas un  long fleuve tranquille et est parfois semée d’affrontements, de scissions en interne  mais les Morfals sont toujours là et bien vivants après 40 ans !

Car des HDC assez proches des Morfals n’ont plus la même vitalité qu’à leur début. Walter m’a parlé des « Clodos sauvages » l’un des premiers H-DC à avoir porté des couleurs en France (1974) avec celui de « la Grotte aux fous » comme des HDC partageant cet esprit tourné autour du plaisir de passer du bon temps sur la route, autour d’une bière et d’un esprit qui mélange humour et fraternité.

C’est d’ailleurs de leurs efforts commun que le HDC France renaît en 1992, où Les Clodos, Les Morfals, La Grotte aux Fous et les Old Stars « réaniment » le H-DCF dont Walter sera Président plusieurs années.

On ne peut vivre une telle vie sans que sa famille soit aussi impliquée et c’est le cas de Walter avec sa femme, sa fille, son frère, ses neveux et comme beaucoup des membres des Morfals.

J’ai été honoré de leur confiance et leur accueil et ce sera avec plaisir que je roulerai à leurs côtés si l’occasion se présente.

 

 

 

 

Ressources 🙂

Le site Web des Morfals

Liste des HDC  http://fhdcf.free.fr/

L’assaut des motards Frank Rooney
par Henri Loevenbruck et Jean-William Thoury

https://www.serious-publishing.fr/product-53-L’assaut-Des-Motards-

Dentelles et peau de chamois : Harley-Davidson au féminin

A Broaam nous sommes pour une élégance du bipède en mode biker et cela passe par le plaisir de partager notre passion avec des femmes.

Non non messieurs, pas la femme en mode passif qui vous cale bien, vous tient chaud dans la tente, vous parle dans le vent à 130 khm mais la rideuse, celle qui en remontre aux barbus dans les pires conditions sans se départir de sa féminité. Nous avons eu le plaisir d’en croiser plusieurs, de partager ensemble la route et de vous faire découvrir Valérie, de son petit surnom Val ( je ne sais pas si il y a une référence à Val l’empaleur mais vu son regard noir parfois je préfère ne pas savoir !)

A la plume aussi aiguisée que son pilotage, Val nous permet de voir notre monde Harley au travers des yeux d’une femme, sans cacher le paradoxe d’un sexisme qui ramène parfois les femmes au rang d’accessoires du catalogue de la MOCO mais aussi de la fraternité , de l’amitié qui rend tout cela supportable et même agréable.

Je vous laisse donc en compagnie de mon amie Val !

Le titre aurait pu être aussi Dentelles et peau de CHAMEAU !  Car être une femme dans un univers qui fleure bon la testostérone n’est pas toujours aisé.  Le ton fut donné dès que j’ai voulu passer mon permis moto, c’était en 2006, j’avais 43 ans, mieux vaut tard que jamais, oui je sais, on peut dire aussi vieux motard que jamais, haha ha, désopilant…. Le moniteur était hyper macho, pour lui une femme motarde c’était aussi antinomique qu’un taliban pacifiste et quand je lui ai dit que ma moto serait une Harley, il est devenu encore plus désagréable, pour lui une Harley n’était pas une moto mais un tracteur. Il n’a donc eu de cesse de me décourager et il a failli arriver à ses fins, car prise de doutes sur mes capacités, j’ai arrêté les leçons pendant plusieurs mois et je me suis achetée une 125 Virago pour continuer à m’entraîner, notamment sur des parkings déserts à slalomer entre des cannettes de coca.

Jusqu’à ce que je prenne la décision de passer mon permis, j’étais passagère et cela m’allait très bien, j’admirais les paysages en toute sérénité, je m’endormais même parfois d’un sommeil profond, bercée par le doux son Harley ; la notion de trajectoire, de force centrifuge, de regard porté au loin… tout cela m’était étranger. Mais bon, le confort du pouf rajouté sur un Softail Springer étant ce qu’il est, je me suis décidée à poser mon séant sur ma propre selle, j’ai donc persévéré pour obtenir le précieux sésame qui allait me permettre de m’acheter ma première Harley, un joli Sportster 1200 Low, noir et blanc, un amour de bécane qui allait devenir collector puisqu’à carbu. Je suis retournée voir mon moniteur, juchée sur ma moto toute neuve, je voulais qu’il entende le doux bruit de mes pots libérés, frustration, il n’était plus là, il ne pouvait plus exercer car, alors qu’il était passager pour une des épreuves du permis, l’élève, (une femme !!) a fait chuter la moto et il s’est éclaté l’épaule… Le karma, mon ami, le Karma…

J’ai fait deux voyages aux Etats-Unis en tant que passagère, mais grâce au joli papier rose, oui à mon époque, c’était encore un permis papier, j’ai pu faire un troisième voyage en tant que pilote au guidon d’un Softail Heritage. Grand moment de fierté, d’autant que mon compagnon devenait mon passager, 1m82 de prise au vent, cela faisait sourire, des papys sur un banc ont même applaudi notre singulier équipage, et j’ai eu droit à un « It’s amazing » de la part d’une femme flic. Le top !

Je devais également faire un road-trip dans l’Himalaya au guidon d’une Royale-Enfield, mais 3 mois avant de partir je me suis fracassée la cheville contre un plot, vous voyez ces ralentisseurs que beaucoup franchissent en passant sur les côtés ?  Bah voilà, c’est ce que je faisais jusqu’à ce que mon pied, légèrement en canard, position fort laide en plus, ne vienne rencontrer un des plots qui indiquaient la présence du ralentisseur…   Arrachements osseux, tendons en marmelade, bref le périple dans l’Himalaya s’avérait compromis, mais contre l’avis de tous et même de mon médecin, je suis partie quand même mais en tant que passagère, un grand merci à celui qui a accepté de me trimballer derrière lui, il se reconnaîtra.

Cette cheville  m’a value 1 an de rééducation avant de pouvoir marcher normalement et surtout remonter sur ma moto, j’avoue que lorsque je l’ai reprise, j’avais un peu (beaucoup) d’appréhension, je partais dans le sud de la France et je ne savais pas si j’allais retrouver les bonnes sensations, si j’allais être à l’aise, et bien si, et dès les premiers kilomètres, j’ai éprouvé une sensation de légèreté, de plaisir retrouvé, c’était tellement bon et quand j’ai rejoint mes potes et que nous roulions ensemble, j’avais un sourire béat et je me disais que j’étais là où je devais être, ni plus ni moins.

J’ai gardé mon Sportster pendant 10 ans, des milliers de km au compteur, et quand je m’en suis séparée, ça m’a fait un pincement au cœur, mais l’ayant vendue à un copain, je la croise encore et je sais qu’il en prend soin.

Je l’ai abandonnée pour acheter un Streetbob et je ne regrette pas mon choix, la conduite est différente, plus fluide, plus souple, j’ai l’impression qu’elle prend les courbes toute seules, elle est magique cette moto, c’est du velours. Elle et moi, on fait une bonne équipe surtout depuis que je n’évite plus les ralentisseurs.

Mais revenons à ma découverte du milieu biker, la première fois où j’ai goûté au machisme ambiant, c’était lors d’une soirée, j’entends un mec dire que les passagères sont des sacs à dos et qu’elles n’ont pas voix au chapitre, en gros elles doivent la fermer puisqu’un sac à dos ça ne parle pas… puis soudain, il m’avise : Bon d’accord toi ce n’est pas pareil, tu pilotes ta bécane donc tu es tolérée… TOLEREE ???  J’adore ce genre de rebelle des bacs à sable qui bombe le torse, parle haut et fort, mais qui, une fois dans l’intimité du foyer, met les patins pour ne pas rayer le parquet de maman.  C’est le même genre d’individu que tu retrouves l’été dans certaines concentres, en short hawaïen, torse-poil mais… mais avec le cut ! Bien plus qu’un rebelle, une icône !

Vint ensuite le mécano du garage où je fais entretenir ma moto qui m’appelle: Bonjour c’est pour le Streetbob / Oui je vous écoute c’est ma moto / Non, mais je voudrais parler à votre mari…

Puis le vendeur dans un magasin de vêtements moto : Non mais ça c’est trop pour vous (je regardais des vêtements techniques), vous êtes un peu protégée derrière…  Derrière quoi ? Mon guidon ??

Ou encore l’officier de police qui me reçoit suite à une sombre histoire de pots bruyants : C’est vous qui roulez en Harley ? / J’acquiesce et là il me scanne de la tête aux pieds et dit, très détendu, c’est marrant je ne vous voyais pas comme ça / Ah et vous m’imaginiez comment ? / Bah masculine quoi…

J’en ai tellement des anecdotes de ce genre, mais la plus jolie est celle-ci : lors d’une descente Fontainebleau- Labenne-Océan, dans des conditions météorologiques dantesques, genre mousson, un pote me dit à la fin du voyage : tu roules bien, tu envoies quand il faut envoyer, c’est bien, on ne s’est jamais aperçu qu’on avait une fille dans le groupe…  C’était un compliment et je l’ai pris comme tel, mais c’était aussi furieusement sexiste

Sexisme, préjugés, je crois que toutes les femmes qui roulent à moto, peu importe la marque, y sont confrontées un jour ou l’autre.

Et puis, il y a les rassemblements, les sorties, les concentrations et c’est là que les choses sérieuses commencent.

En tant que femme, tu dois respecter certains codes, déjà un dress-code, tu ne t’habilles pas trop comme un sac mais pas trop sexy non plus. J’ai souvenir d’un jour où un pote m’a dit que mon pull ressemblait à celui de sa grand-mère. En soi rien de grave, sa grand-mère a du goût c’est tout. Mais il me désigne une copine qui se tient non loin de là et qui est en tenue très sexy, le pote en question me dit alors : tu ne veux pas te mettre à côté d’elle pour qu’on voit la différence entre une vraie femme et toi…

Ne jamais prendre la mouche fait partie de ces codes, parce que s’il t’arrive de craquer devant ce genre de délicats propos, tu passes pour une hystérique qui n’a aucun sens de l’humour.

Ne jamais montrer que tu es choquée par certaines blagues graveleuses au risque de passer pour une nana coincée et à nouveau dépourvue d’humour. Tu peux plaisanter sur le sexe mais avec modération sinon tu passes pour ce que tu n’es pas. Attention aussi à ton comportement, ne prend pas un pote dans tes bras sinon tu peux rapidement te retrouver avec une vilaine réputation. Sur ce sujet, il y a toujours de bonnes âmes qui viennent, à mots couverts, te répéter ce que certains disent ou pensent de toi. C’est digne d’une cour de maternelle, mais cela blesse parfois cruellement.   Je profite d’ailleurs de cette tribune pour dire à tous les malpensants que je les emmerde, oui c’est un gros mot, il me sied parfois d’être grossière, mais toujours à bon escient.

Il peut arriver aussi que tu sois le catalyseur d’un certain mal être ou de frustrations chez certains et tu reçois alors des messages privés dans lesquels on te dit tout le mal qu’on pense de toi et, en résumé, que tu n’es qu’une imposture…

Comment faire pour se préserver de tout cela ? On se blinde, on apprend à avoir de la répartie et quand besoin est, on frappe la première, la meilleure défense c’est l’attaque dit-on.

Mais à côté de tout cela, et fort heureusement, il y a de très belles amitiés qui durent depuis des années, des mecs et des nanas adorables qui rendent joyeux chaque moment passé en leur compagnie,  qui font de chaque sortie, de chaque rassemblement, une grande récréation où nous avons tous 15 ans d’âge mental, qui sont toujours là quand vous avez besoin d’eux, avec lesquels on partage les bons moments et les moins bons, bref de véritables amis ou de vrais potes qui vous font oublier ceux qui ne le sont pas. Et pour eux, je continuerai à trimballer mes œstrogènes au milieu de toute cette testostérone.

 

Le Boss, J2M, un hédoniste en Harley

Jean-Marc, ou J2M dans le monde de la moto est l’exemple du bon Titi parisien qui se serait bonifié avec l’âge. Toujours le sourire au coin des lèvres, jamais avare d’un bon mot, d’une galanterie sans failles mais pas sans arrière-pensée pour la gent féminine et soucieux de son allure en mode élégance biker.

Notre J2M n’a pas commencé comme beaucoup de Harleyiste passé la quarantaine mais a grandi avec le monde de la moto.

On vous propose son portrait dans ce billet

 

J2M, tes premiers souvenirs à moto, pas celle des autres mais la tienne, remontent à quand ?

J’avais à peine 13 piges (1972) que je traînais rue Marcadet dans le 18ème ou la boutique LADEVEZE vendait des 50 italiens genre testi. flandria…

J’étais comme un fou !!

Ça commence là

Après c’est l’escalade 😂😂

Kreidler- YR5-500XT-TENERE-VFCH750- 1200 bandit -Trophy-GSXR-1200RT et j’en passe…

On se connait, car on roule en Harley tous les deux et on a partage des rides, mais tu as bien d’autres motos passions et en particulier un attachement au tout terrain avec pas mal de voyages à ton actif. tu peux nous donner quelques exemples ?

Oui j’aime la moto sous toutes ses formes.

Grâce à un copain j’ai fait stage de piste en 2017

Puis 1 mois en enduro pour traverser le Laos avec des potes et 2000km en Royal Enfield en Himalaya et cette année un raid humanitaire au Sénégal.

J’éprouve un sentiment de liberté, de gérer ma route qui fait partie de mon équilibre et j’éprouve à chaque fois le même plaisir!!! Les motards savent qu’en roulant l’esprit vagabonde et nous permet de sortir du quotidien.

Ce plaisir est avec les années resté Intact et puissant.

Je roule aussi avec un V11Le Mans (moteur d’anthologie), et une R80/7 de 79.

Le plus beau souvenir de toutes tes escapades en moto ce serait lequel si on ne devait en retenir qu’un seul ?

Le prochain…

Plus sérieusement Mes premiers tours de roues à Rungis en 74 en Testi.

Une anectode :

Dans les années 90 avec mon frangin en FJ1100 et moi en VMax.

Sur l’autoroute du Sud on se tire une bourré de ouf genre poignet vissée pendant 30 bornes et à la pause on constate qu’un Piaf était venu mourrir sur le carter de mon VMax

Un Paris -Fakker-See avec un MC à travers les Alpes et 11 cols à plus de 2000 mètres restera un super moment.

(NDL : en effet on imagine le trip grandiose !)

La Harley par rapport aux autres motos ça représente quoi de particulier pour toi ?

Un état d’esprit

Un moteur sympa, les potes, la bande la rock and roll attitude.

Un regard dans le miroir Brando roule avec toi et son célèbre BRMC.

J’aime ce côté moto simple un cadre un moteur et basta

Et avec toute cette répression actuelle tu fais moins le con en VTwin qu’en GSXR

Tu as encore de beaux projets de voyages, de rides  dans les années qui viennent ?

Oui un petit tour à Punta Bagna en juin avec les copains, traverser la France en juillet avec mon dernier fils en Africa Twin de 95

Puis en août l’Albanie avec ma chérie.

Merci à toi J2M pour cette interview, ta pêche, ta bonne humeur et ton humour souvent décapant !

Le portrait d’un Harleyiste en verve : Nico

Dans Broaam on aime aussi faire les portraits des copains de virée et par ce caniculaire mois de juillet je vous propose de faire connaissance avec un animal placide en apparence mais dont les réflexions plongent régulièrement les membres du groupe France street bob dans un état de stupeur et tremblement.

Avec Nico on ne sait jamais si il a fumé, bu, avalé l’ensemble de la pharmacie ou si son état naturel l’emporte vers les hautes cimes d’un lyrisme incompréhensible mais joyeux et détonnant.

L’homme discret dans la vie, gentil comme un poney arc en ciel devient Mr Hyde derrière le clavier pour le plaisir de tous dont voila un aperçu

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Sujet: attention, sniper sur le fofo …   Mar 22 Mai – 19:05  
salut les bobbers et bobbeuses, un serial sniper du clavier a pénétré le fofo, son pseudo s’apparente à un surnom de teckel écrasé couper de choux fleur arrosé au pastis fermenté.De plus il se pourrait que cet individu du type pseudo humanoïde ai des chipolatas à la place des doigts, nous remarquerons une forte  addiction au vocabulaire des rues et une présence mais des moindres d’un cailloux à la place du cerveau. Cet chose qui rôdait jadis sur les routes y laissa plus d’un indices en matériel motocycliste sur le bord des routes. A chacun et chacune……………..attention à vous.

Alors à défaut de le coucher sur un divan on lui a proposé de se livre pour broaam.

« A 40 piges, me voilà fier possesseur d’une magnifique harley dyna Street bob et je ne sais pas pour vous mais à l’heure où j’enfourche cette belle mécanique, j’ai comme l’impression de sortir d’un long sommeil couvert de brouillard et de découvrir pour la première fois ce que c’est de « rider ».

En effet, ce n’est pas pour tomber dans le cliché ou le péjoratif mais je viens de la campagne, la belle campagne, la rurale, celle aux mille senteurs, celle des film ou les amours d’été sont les plus beaux lorsqu’on est ado, et malgré un cadre quasi idyllique, je fais partie de ceux qui vivait un peu en recul des modes de la société tels que les mouvements musicaux ou des fringues. Par rapport à mon éducation et vie familiale, mes références sont pus vielle France et ce n’est pas non plus un mal car c’est tout ce qui fait que je suis ce que je suis.

Heureusement, dans ces terres de recul ( ça va je plaisante ) Une personne en particulier m’as appris quelques petites choses mais que j’ai laissé entrer pour laisser sortir aussi sec dans mon petit cerveau de jeune freluquet.

Bien des années plus tard, une envie soudaine de rouler en Harley me chatouille les guibolles en voyant mon ami, mon frère même, Laurent, cette même personne qui essaya de m’inculquer quelques petites choses , démarrer sa magnifique dyna street bob. La crise de la quarantaine ?? Non, je ne les avaient pas encore même si tout juste deux année me séparait de cet âge de raison. C’est plutôt un déclic, une envie toujours rester coincée là et que l’on décadenasse d’un coup.

Maintenant, « harleytiste » J’apprends, je m’abreuve de tout ce que ce « monde » me montre, tel que les préparateurs, les pièces, la mécaniques, le style, les manifestations et ce n’est pas si facile quand on est novice car il y a toujours des « puristes » qui vous ramène au niveau du sol mais c’est bien rare car le reste m’importe plus et ce qui me procure le plus de fun dans tout ça, c’est la fraternité, une cohésion de personne d’univers différents mais qui se rassemblent par un point commun, harley-davidson et par le biais de Laurent me poussant à m’inscrire sur le forum  » FSB » France Street bob.

Je ne saurais pas bien décrire ce que je ressens vraiment mais je sais que je ne me suis jamais aussi bien senti que depuis que je fais partie de ce petit monde à tel point que lorsqu’une rencontre se termine, il me tarde d’être déjà à la suivante. Qu’importe le tempérament, la vision du monde des femmes et hommes qui forme ce groupe ou ces groupes, un lien indescriptible fait que nous sommes, du moins pour moi, une famille. »

Alors le Nico se sentant pousser des ailes avec le support des gars du forum et  la détermination de son copain Laurent, s’est décidé à le rejoindre pour un défi  : Organiser la SUD BIKE 2019.

La Sud bike pour FSB c’est une rencontre mythique qui déplace les hordes de la France entière pour se retrouver dans un endroit en dessous de Bordeaux. Organiser un WE de 3 jours pour plus d’une centaine de gars en Harley qui sont loin des clichés du HOG c’est un vrai défi qu’il a eu l’audace et le courage de relever. On s’attend à des plats gargantuesques, des histoires de Poney dont les flatulences produisent des arc en ciel et des belles tranches de rigolade et d’amitié.

Souhaitons-lui bonne chance à notre Nico et notre Lolo47 !

Un scrambler Harley pour affronter le désert !

On va vous présenter notre aventurière du mois qui est une jeune femme n’ayant pas eu peur d’affronter le désert  et les montagnes du Maroc au guidon d’un sportster Harley-Davidson transformé en scrambler.

 

Bonjour Céline, je suis bien content que tu ais accepté de nous répondre car normalement on a que des gros chauves et tatoués qui acceptent de nous parler 😉 

Peux –tu te présenter en quelques mots et nous dire comment tu es arrivée dans l’univers Harley ?

Bonjour Vincent ! Merci à toi pour l’invitation.

En quelques mots : j’ai encore tous mes cheveux, je rentre toujours dans mon slim et je n’ai aucun tatouage.

L’univers Harley (et moto en général) est initialement très loin de mon monde. J’ai découvert la marque dans le cadre de mon travail. A force de (très) belles rencontres et d’implications, je me suis prise au jeu, enfin j’ai carrément chopé le virus. Je me suis rendue sur différents rassemblements et en rentrant en 2015 des Morzine Harley Days, je me suis jurée que 2 ans plus tard les rides ne se feraient pas sans moi. J’ai obtenu mon permis en mai 2016 (alors que je n’avais jusque-là jamais conduit de 2 roues) et j’étais au guidon l’été dernier.

Tu avais juré de passer ton permis moto après avoir encadré des essais Harley-Davidson et tu as tenu promesse, alors depuis tu roules sur quoi comme machine ? 

Attention, cette question blesse. Pour différentes raisons je n’ai pas encore eu l’occasion d’acheter de moto. Premiers essais après le permis : l’Iron 883 et le Roadster (qui est sorti à 10 jours prêts lorsque j’ai eu mon papier rose). J’ai également testé le Forty-Eight, la Street 750 et la Street Rod. Je n’ai pas encore testé de Softail, ça ne serait tarder. Pour ma première acquisition, un Sportster probablement… J’attends avec impatience de pouvoir essayer le nouvel Iron en 1200 avant de me décider.

Alors parle-nous de ta dernière aventure car on a vu sur twitter des photos superbes de sportser Harley transformés en scrambler pour traverser les montagnes du Maroc alors que nous on se gelait ici !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière, et finalement première grande aventure. Je suis partie 8 jours avec Roadtrip Factory pour le voyage inaugural de Terres de Scrambler au Maroc. 1500km pour découvrir les secrets de l’Atlas. Soit plus de routes que ce que je n’avais fait jusque-là depuis l’obtention de mon permis. Imaginez le challenge.

Au démarrage, mes premiers mètres furent laborieux. Clairement je les soupçonne tous d’avoir pensé que je n’arriverais même pas à sortir de Marrakech. J’ai finalement pris rapidement mes marques.

Nous avons fait 150 à 250 km par jour en traversant des paysages à couper le souffle : canyons, montagnes, cols, sable, neige, routes en épingle à cheveux, il était parfois difficile de savoir exactement où nous nous trouvions tellement les vues étaient différentes et spectaculaires. J’ai fait mes premières pistes, pris des routes que je n’aurais même pas osé arpenter en vélo, roulé sous la pluie, le vent, dans le brouillard, la neige, bref ce fut un stage de perfectionnement complet.  Les journées se sont enchainées, à travers les contreforts de l’Atlas, alternant les points de vue, les décors et les couleurs. Téméraire mais pas inconsciente, il y a certains passages techniques durant lesquels j’ai été relayée. Dans l’ensemble, je crois que je ne m’en suis pas si mal sortie.

Je me suis sentie tellement libre durant ce voyage, presque perdue dans cette nature renversante, rencontrant des nomades et des gens que nous n’aurions jamais pu rencontrer si nous n’avions pas emprunté ces chemins secrets. Nous avons passé nos déjeuners, dîners et nuits dans des endroits merveilleux dans des habitations typiquement marocaines accueillies par des gens chaleureux et heureux de partager avec nous. Le groupe était attentionné, prévenant, tout l’esprit Harley-Davidson que j’avais perçu quelques temps avant et qui m’avait poussé à passer le permis.

J’ai grandi pendant ce voyage, j’ai beaucoup appris sur moi-même et je suis définitivement sortie de ma zone de confort. Ce premier voyage sur la route était un nouveau pas vers ma liberté, un rêve à poursuivre.

Et pour la petite histoire, on était gelés aussi là-bas ! Au milieu du voyage à près de 3000 mètres, on a roulé à côté de la neige, extrémités glacées et passé une petite nuit sans chauffage à – 7 degrés sous 4 couvertures tout habillés.

Quelques mots sur la moto :

La moto est un Sportster Iron avec des évolutions pour obtenir un Scrambler de caractère prêt au voyage :

– pneumatiques adaptés au off-road

– guidon style motocross

– grille de phare

– sabot moteur

– pots d’échappement surélevés

– stage 1

– ressort de fourche avant renforcé

– pare-jambe

– un porte paquet et une petite sacoche réservoir

Le concessionnaire de Casablanca a en supplément épuré au maximum l’avant en déportant le compteur à gauche et lui a réalisé une peinture ocre effet « rouille » pour se fondre dans les décors.

J’ai adoré cette moto, belle, au couple moteur généreux pour s’encanailler sur les plus beaux des chemins qu’ils soient faits d’asphalte ou off-road.

 

Merci Céline pour ce partage et on attend ton retour sur l’essai des nouveaux sportster qui nous ont aussi tapé dans l’œil chez Broaam, peut-être une occasion de rouler de nouveau ensemble.

Un repaire de motards bien sympa , Interview de David Mocrette

David Mocrette rencontré lors d’un événement moto sur Paris a bien voulu nous livrer quelques clefs de son succès dans la presse web moto et dévoiler son approche de ce monde ainsi que quelques anecdotes croustillantes.

Le repaire des motards c’est un énorme succès qui continue encore aujourd’hui »hui. quelles sont les clefs de la réussite, de la popularité de ton site ?

La passion est la clef. On est passionné par ce qu’on fait. Du coup, on ne compte pas nos jours, ni nos nuits, ni nos week-ends. Et il y a eu beaucoup de nuits blanches et tous les week-ends pris. Mais comme on se fait plaisir, on a voulu partager notre notre passion tout en permettant à chacun de participer à créer aussi une communauté. On ne se prend pas pour des paillotes et je pense que l’on est resté des motards comme les autres, ni meilleur ni moins bon. C’est peut-être cela la raison du succès, que chaque motard(e) s’y retrouve un peu du coup.

Depuis 1999 qu’est ce qui a changé dans la presse web en mieux en mois bien ou en différent ?

Avant 1999, il n’y avait qu’une voix pour parler de moto : la presse. Aujourd’hui, il y a toujours – un peu encore – la presse, mais aussi les réseaux sociaux, les blogueurs/vloggeurs, youtube… La voix de la moto s’est démocratisée et étendue. La moto est plus accessible à tous et chacun peut contribuer à un monde motard plus riche.

 

Est-ce que tu éprouves toujours de la passion, un frisson à découvrir de nouvelles motos, échanger sur celles-ci ?

On vit la moto tous les jours, au travers des motos mais aussi des motard(e)s et des rencontres. Que demander de plus que de vivre (de) sa passion tous les jours ? Mais c’est surtout l’humain qui est important et les rencontres fabuleuses que l’on peut faire, depuis le couple de « around Gaia » il y a quelques semaines à Motardie en vrai. La vie est une histoire de rencontres, que ce soit avec une moto et surtout des motard(e)s. C’est pour cela aussi le repaire des motards, et non pas le repaire des motos.

Quelles sont les dernières motos coup de coeur et grosse banane ?

La dernière banane, le mois dernier en Suisse pour essayer de l’équipement et des motos. Entre le temps (super beau), les paysages, les motos que l’on s’échangeait (BMW), c’était au top. En fait, dès que l’on me propose de rouler, je lâche tout et je pars rider. Mon kif est là.

Quelle place à Harley dans ton univers moto et dans ton site Le repaire des Motards ? Un essai d’une nouvelle Harley c’est un succès garanti ou un essai normal ?

Harley, c’est à la fois une marque à part, et une marque ‘comme les autres’. La différence principale c’est que l’on ne s’amuse pas à essayer une Harley pour mesurer les chevaux ou le couple, mais surtout pour le plaisir à « rider ». Et puis les « good vibes », c’est quand même unique…

Quel est ton modèle préféré de chez Harley et pourquoi ? Sensations, look, plaisir de conduire, confort ?

Pour faire de la route aux US, je préfère une Electra Glide, mais pour la France, si on doit faire du duo, je préfère une RoadKing et si solo, le Sportster XR 1200 X.

comment vois-tu l’avenir de la moto avec des normes toujours plus contraignantes du point de vue équipement et moteur ? Est-ce une évolution normale ou la fin d’un large espace de liberté ?

L’avenir ? l’électrique et le scooter ? pas trop mon trip, mais si cela peut amener à la moto, la vraie, certains, pourquoi pas ? Quant aux contraintes, elles font partie de l’évolution inéluctable (à défaut de normale). Certaines sont logiques (bruit, pollution) d’autres énervantes (plaques, vignettes, contrôles) et valent le coup de se battre pour défendre notre liberté. Un espace en voie de diminution, hélas…

On serait friand de quelques anecdotes dans vos multiples essais, car la moto c’est souvent l’aventure et l’inattendu 🙂
Bolivie, sur le Salar, mettre la poignée à toc, puis fermer les yeux, vraiment, et compter… J’ai tenu 1 minute 30 ! sensations garanties !

la route des trolls en Norvège dans un brouillard à couper au couteau. On ne voyait pas à 10 m. Et ça tournait sévère. J’ai flippé.

La traversée en été de jour de la vallée de la mort à moto. 55° C. mon bridge tout neuf n’a pas supporté, les caoutchoucs ont fondu, l’appareil est mort ce jour là après 2 semaines de vie. Heureusement, le Reflex Nikon a été plus résistant.

une invitation presse récente, par le train. En arrivant à « destination » et après une heure d’attente, on s’est aperçu que les billets de train reçus n’étaient pas les bons. On a du acheter des nouveaux billets pour aller là où on aurait du arriver depuis le début.
un voyage en Argentine… 35° le matin, on passe un col dans l’après-midi, la visière du casque givre… glace sur les lunettes, et l’équipement non prévu qui faisait que l’on arrivait plus à bouger les doigts pour freiner ou changer de vitesse. naturellement, c’était une piste de terre, et pas de route visible, dans une purée de poix.

En conclusion ton plus beau souvenir à moto ou ta devise 🙂
les plus beaux souvenirs, ce sont les voyages à moto, tous, depuis l’Amérique du Sud à l’Asie en passant par l’Afrique. Ils forment la jeunesse.

la même depuis le lancement du site, il y a 18 ans « qu’importe la moto pourvu que l’on ait l’ivresse ».

Un petit détour à Classic Machines

Un dimanche tranquille me voila parti jeter un coup d’œil à cette rencontre sur le circuit Carole de Classic Machines puisque j’avais raté Irons biker.

Bon moi le circuit je ne connais pas, je n’y ai jamais mis une roue mais franchement à les voir rouler ça doit être de bonnes sensations ! D’autant plus que s’il y a de sacrés pilotes il y a aussi des pilotes qui recherchent encore si les lois de la gravité s’appliquent dans un virage et préfèrent garder leurs roues à plat 🙂

Comme d’habitude on retrouve quelques têtes connues dont celle de l’ami Georges venu montrer qu’il a gardé sa gnaque et son sens de la trajectoire. Je n’ai pas pu vérifier mais il semblait très content de lui 🙂

Classic Machines

Je n’ai pas réussi à chopper Nicolas Sonina pour une interview car c’est lui le patron de la manifestation mais entre speaker des courses et organisateur on comprend.

Classic Machines

Il y avait aussi des départs arrêtés de V-Max qui redonnent vie à cette sacrée machine avaleuse de bitume au look digne des premiers Mad-Max.

Classic Machines

J’en ai profité pour essayer la nouvelle application #Calimoto pour des sorties pleines de virage mais ce sera l’occasion d’un autre billet 🙂

Classic Machines

Classic Machines

Classic Machines

Classic Machines

Classic Machines

Classic Machines

Classic Machines

Les Vieux pistons redonnais, un sacré spectacle de motos anciennes !

Tous les 1er mai la ville de Bain sur Oust de notre bien aimée Breizh organise un rassemblement des vieilles motos de 1920 à 1930 et surtout des courses de ces merveilles sur un circuit bien protégé. Tout cela grâce à la passion du club des Vieux pistons redonnais (voir leur site).

Vieux pistons redonnais

Les Vieux pistons redonnais

J’ai eu le plaisir de prendre quelques photos du rassemblement de cette année et les courageux ont été récompensés d’avoir bravé la pluie par de belles éclaircies et une chaude ambiance. C’est un plaisir de voir ses passionnés exposer et rouler sur leurs motos dont certaines frôlent désormais le centenaire !

Quand des bielles rencontrent des pistons ça fait du bruit et des odeurs de parc moto qui font vibrer les connaisseurs.

Voici les clichés que vous pourrez compléter par des légendes dans les commentaires car nous ne sommes pas des experts des vieilles machines. Cependant sacré souvenir de voir encore rouler cette fabuleuse Yamaha 350 RDLC dont on garde un souvenir ému d’une roue arrière en sortie de virage… Les magnifiques Honda 750 Four nous renvoient direct à la nostalgie des blousons noirs vers Bonneuil et Créteil dans les années 1970-75 qui passaient à fond dans la grande avenue en bande.

Bravo aux pilotes qui ont accordé leur tenue à l’age de leur vénérable monture malgré un temps capricieux qui pouvait passer du grand soleil à une belle averse digne de la Breizh.

En tout cas on essaiera de revenir l’année prochaine pour des interview de ces passionnés.

Vielles Harley-Davidson

Motos anciennes

La mythique Honda 750 four

La classe des vieux pistons

La Yamaha 350 RDLC, un moteur explosif !

Black & Red le side car d’époque assure le show

@vinceberthelot

Rétrospective 2016 et des souvenirs de bikers

Il est l’heure de faire la rétrospective 2016 ! Cette année qui vient de s’écouler nous aura permis de rouler en solo ou entre potes mais surtout d’avaler des kilomètres, de voir des paysages, de faire des rencontres, de connaître des émotions et nous sentir vivre pleinement.

Rétrospective 2016

La magie du Big Twin c’est de transporter nos corps et nos âmes et de nous permettre de vivre des moments pendant lesquels rien ne compte plus que le bruit du moteur, la pression du vent, la route qui défile et l’assurance de partager des souvenirs avec nos ami(e)s.

Par Vincent Berthelot – @VinceBerthelot

Pour cette rétrospective 2016 mon souvenir le plus marquant se situe dans le sud de la France. Je devrais dire »les souvenirs » car je suis descendu deux fois depuis Paris. La première avec une bonne troupe de journalistes et le staff Harley France pour essayer les modèles Touring sous le signe du confort et de la découverte en tant que poireau de ces bécanes imposantes. De belles routes, de beaux moments de partage et de rigolade.

Route en Harley-Davidson Rétrospective 2016 et des souvenirs de bikers

Sur la route de Grimaud …

La seconde fois quand nous avons fait la Sud Bike avec les copains de France Street Bob et que nous sommes passés par les gorges du Tarn, la route des crêtes …

Nous venions de faire 100 km de virages dans les gorges du Tarn quand le copain Eric s’arrête brusquement et commence à chercher fébrilement ses lunettes ! L’homme est consciencieux et après avoir inspecté le moindre recoin de sa personne et de ses bagages nous annonce qu’il avait du oublier ses montures au petit restaurant du village à mi-parcours. Il nous dit de continuer et qu’il nous rejoindra !

Un vrai seigneur de la route cet Eric, mais autant les copains en duo se voient mal refaire le chemin inverse autant avec le grand Stax l’idée de laisser partir seul notre pote à moitié bigleu et sans tête ne nous rassure pas ! Donc nous voila repartis faire la route en sens inverse et enchaîner les pif paf, les courbes sans visibilité, les épingles à cheveux, les lacets plus prévisibles à un rythme soutenu.

Photos de Harley-Davidson et de bikers Rétrospective 2016 et des souvenirs de bikers

Nous n’avons bien entendu pas retrouvé les lunettes mais en revanche on a dégusté une excellente bière avant de s’attaquer de nouveau à ces virages de manière très décontractée. Autant vous dire que le soir on faisait plus de bruits que nos Harley !

Xavier Crépet, Directeur Marketing et Communication chez Harley Davidson France

@XavierCrepet

Xavier Crepet - Harley-Davidson France

Rétrospective 2016, ce dont je suis le plus fier

Cela m’éloigne de ma mission professionnelle chez Harley-Davidson, mais après 21 ans de coupure avec ma formation initiale en Ecole de Commerce à Grenoble Ecole de Management, j’ai ressenti le besoin personnel de revenir sur les bancs de l’école pour me mettre à jour de certaines matières et m’ouvrir à d’autres.

J’ai donc entrepris de commencer une formation Executive MBA à HEC en janvier 2015 en parallèle de mon job et autres obligations familiales avec la charge de travail en plus qu’il a fallu absorber le soir, le week-end, et y compris pendant des événements Harley ! Je me rappelle avoir repris la rédaction de mon mémoire à l’issue des concerts du soir à l’Euro Festival dans mon bungalow au son et vibrations des graves jusqu’à des heures avancées dans la nuit.

En juin 2016, cette triple vie pro – perso – étudiante a pris fin avec la remise des diplômes et des félicitations du jury.

Depuis, je redécouvre la liberté et des envies irrésistibles de rides que je compte combler dans mes résolutions 2017 !

Sur la route en Harley-Davidson

Le ride marquant en 2016

Malheureusement j’ai manqué une belle occasion de ride en février 2016 qui avait pour but de faire découvrir notre dernière gamme Touring à la presse sur les routes de la région d’Oman, bien éloignées et différentes de la traditionnelle Route 66 aux US.

Mon cycle d’études en a voulu autrement et j’ai dû me faire une raison tout en acceptant difficilement de céder ma place à un autre ! Bien heureusement, il y a une justice dans ce monde et j’ai pu me rattraper en septembre 2016 en accompagnant le voyage presse qui allait faire découvrir notre nouveau moteur Milwaukee-Eight sur la nouvelle gamme Touring dans les environs de Seattle aux Etats-Unis.

J’avais déjà été dans la région il y a quelques années mais en camping-car pour explorer le nord de la ville et la partie ouest du Canada. Cette fois-ci, j’ai pu découvrir aux guidons de la dernière gamme Touring la partie ouest donnant sur les côtes sauvages du Pacifique, soit près de 650 km de routes dans les fabuleux paysages de l’Olympic National Park partant de Tacoma, en direction de Port Angeles en bordant routes côtières, lacs immenses au bleu profond et montée de col. A part les quelques panneaux de soutien à Trump rencontrés au milieu de cette nature omniprésente, j’ai pu (re)vivre le Touring tel qu’on le rêve.

Georges Asséo , Selleries Georges

Georges - Selleries Georges

Ce dont je suis le plus fier pour cette rétrospective 2016 c’est de ma marque Sellerie Georges qui progresse de jour en jour.

Mes meilleurs souvenirs à moto ?

D’être rentré fond de six dans le Raidillon de l’Eau Rouge à Spa-Francorchamps, un circuit de Grosses Ouilles.

Mon Road Trip au Vietnam, 2430km en scootbite totalement à l’aventure, la truffe en l’air, incontestablement le plus beau voyage de toute ma chienne de vie …

La page facebook de Sellerie Georges

NHS, Patron du forum de France Street Bob

NHS

Quand je pense à cette rétrospective 2016, je suis heureux que le forum F.S.B ait fêté ses 10 ans depuis sa création par Fred, ce qui est rare pour un forum, et encore plus quand il est créé pour discuter d’un seul sujet, en l’occurrence  le Dyna Street Bob.

10 ans que ça dure, 10 ans que des gus sont pressés de se retrouver quelques week-ends par an dans des rassemblements mis en place par des membres aux quatre coins de la France, des virées, des bouffes. Tout cela a créé de superbes rencontres, une ambiance bien à part sur ce forum, des mecs sont prêts a faire 900 bornes juste pour aller passer deux jours avec des potes, voila c’est ça FSB, c’est ça que Fred a créé et que nous faisons vivre depuis.

Trio

Mes beaux souvenirs de l’année, ce sont justement ces moments, les virées dans le Sud, l’île de France, l’arrache en Normandie sur un terrain de camping du bout du monde et des réchauds pour la bouffe le soir, les restos, les potes qui viennent passer quelques jours à la baraque, la route ensemble, les grands éclats de rire pour nos délires, … enfin vive 2017 🙂

Le forum de France Street Bob

Mika, Forge Ton Surin

Chopper BSA de Mika

Rétrospective 2016 ? Mon meilleur souvenir en moto c’est le jour où j’ai fait le test drive de mon chopper BSA. Pour cela je l’ai emmené à Mécrin en camion et sur place je me suis payé un petit tour de quartier, sans casque (je sais c’est pas bien mais bon « rock n roll »).

Couteau ETS

Quant à ce dont je suis le plus fier, s’il doit s’agir d’un de mes couteaux, c’est dur car je suis un éternel insatisfait alors je ne parlerai pas en qualité de réalisation mais plutôt en plaisir, celui d’en offrir un pour l’anniversaire d’un très vieil ami. Nous sommes nés le même jour à 20 ans d’écart et il était très touché par ce cadeau.

Pour Mécrin c’était juste un gros plaisir de faire craquer le chopper là où je suis hangaround c’est à dire au Chapter 176 des Boozefighters … Un vrai « kif » !

La page Facebook de FTS

Gaëlle, Directrice de l’agence RP et Evènementiel Epicure Partners

Gaëlle

Photo (C) Laurent Nivalle

Difficile, en quelques lignes, de te dire ce dont je suis le plus fière sur 2016, tellement l’année a été riche.

En 2015 c était l’obtention de mon permis et peut-être puis-je être fière d’avoir parcouru plus de 20.000kms en 2016 dont quelques milliers seule, à travers la France.

D’où la réponse à ta seconde question. Mon meilleur souvenir en moto pour cette rétrospective 2016 : mes vacances, seule avec mon 48.

En Juillet, pour des vacances idylliques,  j’ai pris la décision de concilier mes 2 passions, la moto et l’équitation. S’en sont suivis presque 3 000kms sur les petites routes de France en direction de la Corrèze, via le plateau des Mille Vaches où durant une semaine je montais à cheval le matin et ridait l’après-midi. Ceci non sans quelques petits tracas mécaniques, à commencer par la perte de mon silencieux dès le 1er jour (mais ça c’est une autre histoire).

Pour la suite, j’ai pris la direction du Sud-Est à travers les Cévennes, le Gard, le Pays d’Aix, Marseille, Cassis et retour par les Côtes du Rhône, le Beaujolais et le Morvan.

Tous ces paysages, l’odeur des pins, des bois, les routes diverses et variées, à découvrir seule au guidon de ma moto, marqueront cette année-moto 2016.Trip en moto en France

Jon – Cars Passion

Rétrospective 2016… motorcyclement parlant, ce fut pour moi une année pleine de rides et de rencontres toutes aussi sympathiques les unes que les autres, les kilomètres et les bons sentiments se sont accumulés.

 

Petite surprise pour moi, lors de l’essai du Fat Boy S, j’ai eu l’occasion de rouler quelques bornes avec Chazster, s’en est suivie une séance photo improvisée qui nous a valu d’être sur les réseaux sociaux de Harley-Davidson, la maison mère.

Mon meilleur souvenir restera quand même un ride dans un convoi de 34 motos, en direction de l’Ile d’Oléron, juste incroyable de se retrouver à coté d’un suédois et de sa longue fourche. Et pour terminer l’année, rien de mieux que de visiter la Rochelle… en partant de Montpellier !

Et vous ?

A vous maintenant ! Pour compléter cette rétrospective 2016, votre meilleur souvenir moto, c’est quoi ?