BMW R18 : retour vers le passé en beauté

Bon vlatipas que BMW qui nous avait assez déçu lors de notre essai de leur j R nine T vient secouer le monde tranquille du gros custom de caractère, donc américain 🙂

Alors Jackie il se calme on parle pas de ta R 18 à jantes larges mais de la nouvelle tentative de la BMW Motorrad de conquérir des parts sur le marché du custom. il faut dire que les panzers n’ont guère conquis les aficionados de ces machines coooooooool !

Sur le papier et sur les clichés elle nous donne une bonne claque cette BMW ! Bon ne rêvez pas non plus, elle ne sera pas en concession demain mais BMW nous dit « BMW Motorrad présentera une moto cruiser de série propulsée par le moteur « big boxer » en 2020″ sur les bases de cette moto concept.

A voir les bike show avec ce moteur, c’est de la très grosse gamelle et certains seront conquis par l’esprit Zen de cette machine toute en longueur et dépouillée mais d’autres seront rebutés par ce moteur si imposant.

La position de conduite à l’air sympa et on se demande si BMW poussera l’esprit custom jusqu’à proposé des commandes avancées.

En tout cas nous on trouve une réelle beauté à cette machine, reste à entendre le bruit, tester le Broam du moteur et la partie cycle pour se dire qu’on a peut-être trouvé une alternative aux modèles de plus en plus technologiques de Indian et HarleyDavidson.

Cependant il faudra aussi une révolution dans les concessions à l’esprit peu biker où la rigueur allemande n’est pas seulement un cliché dépassé. Allez BMW on y croit !

Présentation de la FTR 1200 de Indian

Alors soyons clair, à une soirée Indian je suis comme un indien dans la ville et encore je ne suis pas venu avec un blouson harley mais tout de même aucune tête de connue si non les proprios de la concession Indian de Pontault combault  et un gars de la presse moto.

Du coup je ne suis pas resté longtemps mais assez pour prendre ces quelques clichés et me dire que cette 1200 FTR doit être un sacré jouet.

D’ailleurs on le verra à l’essai mais ce sera peut-être paradoxalement son défaut car l’engin semble plus fait pour le fun que pour devenir votre fidèle destrier à tout faire bien que l’on puisse considérer cette moto comme un roadster.

Des essais statiques il ressort que les plus petits bikers devrons passer par la pharmacie pour s’acheter des semelles compensées car pas mal étaient sur la pointe des pieds !

Indian

Côté moteur c’est celui de la Scout (essayé http://broaam.fr/essais-scout-indian-bobber-et-sixty ) revu pour en tire non plus 100 chevaux mais 120 et là je pense que ça va un peu déboîter poignée dans le coin.

En revanche grosse différence dans la position ou on se retrouve plus en position de jockey que de chaise longue… Les pieds sont en arrière typiquement en mode roadster et non cruiser.

Il y avait du monde pour cette soirée de présentation et une grosse attente des essais à venir mais pas de date encore précise.

En tout cas c’est sympa de voir que cela bouge dans notre milieu et que le temps des copies et fini avec de belles innovations même si certains bikers ne daigneront même pas jeter un regard à cette Indian hors des entiers battus, j’ai des noms 😉

 

 

Essais Scout Indian Bobber et Sixty

Dans le dernier billet nous vous avions raconté le monde désenchanté de BMW et des teutonnes efficaces mais sans joie.

Pour ne pas dépérir avec l’ami Iann nous avons continué notre périple vers la concession Indian Higway custom à Pontault combault. Là, changement de décor, on est plus cuir que métal et de l’accueil de technicien chez BMW on passe à celui bien plus chaleureux et décontracté en mode US.

Iann connait la marque et cette concession puisqu’il a chanté pour eux lors d’une soirée mais n’a jamais essayé leurs motos. Après 30 minutes de discussions à bâtons rompus nous voilà avec les clefs de deux scouts et un essai de longue durée.

Scout sixty pour Iann et Scout Bobber pour votre serviteur, on enfourche sans peine les deux bécanes avec une hauteur de selle typique bobber, c’est-à-dire basse pour ceux qui suivent. Les positions de conduite sont les mêmes, on est bas et les pieds en avant mais cependant bien calé ce qui nous permettra de faire de la borne sans souffrir du dos.

Nous sommes partis depuis 5 minutes quand on s’arrête à un feu rouge côte à côte et Iann relève son casque pour afficher un énorme sourire « c’est génial ! ». Nos deux motos sont équipées de pots qui chantent de belles mélodies, on peut faire confiance à Akra et Vances pour assurer de ce côté-là et dans les quelques tunnels pris lors du départ le chant des accélérations réjouit nos âmes !

Enfin nous voilà sur des motos vivantes qui donnent du plaisir, là on est vraiment dans une expérience sensorielle qui marque et non un simple moyen de transport. Chaque accélération se traduit par un bruit envoûtant et une bonne poussée de ces twins généreux.

Nous prenons les belles routes pour nous diriger vers Blandy les tours que le copain Eric Benoit de Betteraverie (non ce n’est pas un noble mais sa région 😉 m’a fait découvrir. Il fait beau et on enquille ces routes avec de grandes courbes sans trop regarder le compteur mais dans le gras du compte-tour et en sixième. Le bobber est un rail et autant je suis un poireau à basse vitesse autant j’adore enquiller ces virages poignée bien dans le coin mais peu à peu je vois Iann s’éloigner, ce qui me déçoit sur sa capacité Rock’n roll à moto :-).

Le plaisir de rouler sur ces machines est vraiment addictif, on finit tout de même par se poser au petit restaurant en face du château et en terrasse grâce au nouveau propriétaire qui se fait tout de même pourrir par sa femme d’être aussi gentil. En octobre normalement pas de terrasse !

Du coup on va avoir le droit à un défilé devant nos montures du jour avec de multiples questions entre l’entrée et le dessert, délicieux au passage. Ces motos attirent l’œil des motards comme des passants.

Nous repartons repus et pourtant rien n’y fait au lieu de rentrer directement à la concession on ne peut s’empêcher de prendre des détours pour profiter encore un peu de cette journée. On change de montures à ce moment et là je comprends que mon poto est toujours R’R mais que le comportement de la Sixty est différent, la belle a une tendance à dandiner légèrement du derrière au-dessus des 120 km/h qui rend plus prudent sur l’essorage de la poignée. En revanche Iann découvre les joies du missile Scout et me distance largement à son tour avant de s’arrêter et rechanger nos montures car il aime bien quand ça dandine lui 🙂

Retour enfin à la concession et nos bananes sont plus expressives que le meilleurs des comptes rendus.

J’aime vraiment cette gamme de chez Indian qui vient sur les terres des ex dyna et désormais Softail. Rude bataille sur ce secteur en perspective avec les nouveautés 2019 chez Indian et Harley que nous essaierons dès les températures supérieures à mon frigidaire.

 

Bonne année 2019 !!!

 

Essai d’un dromadaire et d’une moto de hipster chez BMW

Bon à force de regarder les photos de l’ami Chazter, a doucement germé dans mon faible esprit l’envie d’essayer une moto différente, la nine T bmw urban (R nineT Urban G/S) gs. Rien que le nom déjà ça fait peur !

Une jolie moto qui semble pouvoir être à l’aise aussi bien à la ville que dans les champs voir plus loin encore et j’ai toujours aimé la couleur orange 🙂

Nous voila donc parti avec l’ami Ian scott pour essayer ces merveille, enfin lui a fait preuve de mauvais goût en réservant un dromadaire au doux nom de 1250 GS qui a autant d’option qu’un abonnement à canal+

Nous voila donc chez le concessionnaire BMW du coin qui nous explique que l’heure c’est l »heure et que on aura donc une demie heure pour essayer. On lui explique que pour faire des photos et un billet c’est court et on est venu sur l’heure du déjeuner pour rouler un peu plus longtemps. Là on se heurte à une discipline et logique toute allemande, ils ferment pendant l’heure du déjeuner donc faut ramener la moto avant. nous on lui explique qu’il n’y a pas de différence si on lui ramène après déjeuner à l’ouverture, arghh non ça coince.

Bon on obtient 45 minutes et on part à la découverte de la machine après deux, trois explications du vendeur ingénieur. De toute façon sur la GS urban il n’y a rien à part les poignées chauffantes 🙂 Pour l’autre je m’en tape car je sais que ne monterai même pas dessus mais ça ressemble à un porte avion le cockpit 🙂

Je m’installe donc sur la teutonne et là effet bizarre…. Le premier au démarrage avec le flat twin qui oscille grassement de gauche à droite, le second avec  le guidon qui est tout petit en diamètre et les poignées encore plus mais le pire c’est le sélecteur de vitesse et la pédale de frein. Là c’est simple tu te demandes si il y a un partenariat avec Jardialand vu la gueule de ladite pédale qui ressemble plus à un outil pour désherber que pour freiner.

Pour freiner ça freine et au premier rond point ça me colle le casque à la figure et le nez au dessus du guidon ! Rien à voir avec le freinage de ma Harley en mode Bob l’éponge.

La position est moyenne car on est sur un roadster donc pied en arrière et buste penché mais pourtant elle fait pas 160 chevaux et vu l’absence de protection tu oublies au dessus de 140 kmh en croisière.

Alors ma plus grosse déception reste le moteur qui est bien trop linéaire, faut vraiment tourner et monter dans les tours pour avoir quelques sensations. En tenue de route c’est un formidable jouet avec une garde au sol plus que généreuse , un poids léger et un bon équilibre mais rien à faire pour moi c’est pas une #joymachine.

Ian me propose d’échanger ce que bien entendu je refuse car je veux bien essayer une moto de hipster mais pas un dromadaire avec pare-brise électrique, embrayage semi automatique et garde au sol pour passer des rivières sans se mouiller les pieds. En plus ça m’amuse beaucoup de le voir faire des pointes et se battre avec la bavaroise pour comprendre comment éviter les départs en mode canon ball 🙂

En revanche comme c’est un copain on s’arrête pour prendre quelquesphotos et lui permettre d’essayer le jouet BMW. Le verdict sera le même.

Finalement ils avaient raison chez BMW 45 minutes c’était largement suffisant.

Ces motos doivent être géniales pour certains mais ce n’est pas du tout ce que je recherche pour ma part et je ne parle même pas de l’univers BMW très spécial et un peu froid.

On était limite déprime et c’est là ou en repartant on s’est rappelé qu’il y avait une concession Indian juste à côté et là…

On remercie BMW de chez Pontault combault pour nous avoir confié leurs bécanes, bon leur avait laissé nos cartes bleues quand -même hein 🙂

Suite au prochain billet en scout mode bec à foin est dans le vent !

Montage d’un Easyclutch sur une Harley Street Bob

Hé bien oui j’ai cédé à cet accessoire qui fait aussi honte à certains bikers que de rouler sur une allemande ou une japonaise ou boire une menthe à l’eau en compagnie du HOG.

A propos d’allemande je précise de suite que c’est bien easy clutch et non easy dutch donc pour les plans teutons allez voir ailleurs ! Quoique l’on vous proposera le compte rendu d’essai d’une teutonne bientôt 🙂

J’avoue j’en ai eu marre d’avoir des crampes avec un embrayage aussi dur qu’une brioche de 10 jours et un point mort aussi fluctuant que les prévisions météo.

Alors j’ai trouvé cette pièce, le easy clutch et pas cher, enfin la pièce environ 40 € car votre concessionnaire vous prendra bien dans les 300 € tout compris pour la mettre en place.

La solution ? Vous mettre à la mécanique ! Bon là certains qui me connaissent pouffent et ils ont raison puisque je ne suis même pas capable de régler le jeu de ma poignée d’embrayage pourtant il parait que c’est facile selon mon maître en mécanique Eric dit Rico pour les intimes.

A le voir onduler son corps autour de la moto ça semble en effet facile mais pour ma part dès que j’essaie de dévisser un truc ça part en sucette.

Alors messieurs dames grâce à la coopération de Rico deluxe voici le montage de la fameuse pièce qui va vous changer la vie en adoucissant cette foutue poignée d’embrayage.

En premier on détend l’embrayage, genre 1 ou 2 jack et une clope puis une petite discussion tranquille… ou plus efficace en le dévissant.

Il faut ouvrir ensuite la jolie trappe de l’embrayage avec ses 6 vis qui font bien sûr de la résistance mais beaucoup moins les malines quand le rico il leur a mis un coup de marteau sec dans la gueule. Ca je sais faire aussi  sur ceux qui critiquent mon goût vestimentaire à moto !!!

Par contre faut démonter les silencieux si non ça passe pas et ça c’est toujours un peu chiant…

Ensuite c’est là différence entre un mec comme moi et Eric pour sortir l’ancienne pièce il faut enlever un serre clip et là moi, soit je le péte soit il se détend et je le mets sur orbite ! L’homme lui reste calme comme un chirurgien zen et réussit l’opération de changement de pièce puis celle de remettre le clip à la seconde tentative. Là on voit l’artiste,  il y a 3 petites billes d’acier et l’astuce pour les faire tenir : de la bonne graisse bien épaisse !

L’easyclutch c’est la pièce gris clair 🙂

On remet le boitier, on resserre les vis, on remonte les silencieux, on retend le câble et on vérifie l’embrayage qui doit s’être bien adoucit.

Après on test comme lors d’une bonne arrache bike de 4 jours de 700 km sous la borne et on comprend au retour qu’il y a un problème. Plus de point mort…du tout ! Des vitesses qu’on passe à grands coups de latte et une moto qui en première, poignée tirée d’embrayage à fond continue d’avancer !

Cool je dois éteindre le moteur à chaque feu rouge et tenter de rouler le plus possible sur la même vitesse.

Je prends donc RDV avec le docteur Rico qui aura besoin de 5 minutes pour remettre tout cela d’équerre en retendant cette connerie de câble qui avait trop de jeu.

Pour fêter cela on se fait une petite ballade et là satisfaction le point mort est ressuscité d’entre les pignons et la poignée demeure virile mais supportable en revanche grosse surprise après essai l’embrayage de sa nouvelle Deluxe est plus doux que le mien avec le easyclutch ! Ce gars est un sorcier !

Vous avez mis cette pièce ou vous y pensez ?

 

See you on the ROAD !

 

Streetfighter, trail Harley-Davidson : entre stupeur et tremblement !

Harley-Davidson vient d’annoncer par voie de presse des nouveaux modèles  (streetfighter, custom, trail, éléctrique) pour les 3 années à venir et le moins que l’on puisse dire c’est que cela ne laisse pas indifférent la communauté des bikers !

Harley conscient du rétrécissement du marché, de ses mauvais résultats aux US, de sa clientèle vieillissante qui malgré ses efforts comporte peu de jeune et de femmes, se creuse les méninges pour assurer son avenir.

Ces dernières années les concurrents de Harley n’ont cessé de s’affuter et venir lui prendre des parts de marché. Toutes les grandes marques, BMW, Honda, Kawasaki, Triumph… ont sorti des modèles custom ou néo retro avec un certain succès. Ces marques ont donc un large éventail de motos couvrant les différents segments mais Harley reste exclusivement sur du custom lourd et cher comme d’ailleurs Indian qui lui aussi se montre vorace.

Vous me direz la gamme sportser est plus abordable ! Oui certainement et nous avons salué la modification pour en faire un scrambler (http://broaam.fr/un-scrambler-harley-pour-affronter-le-desert) mais le moteur est loin de la concurrence en terme de performances et le prix reste une barrière.

Alors Harley  a décidé de passer à l’offensive en modernisant et en allant sur de nouveaux segments : Le trail et le roadster en particulier, tout en modernisant un modèle custom.

De plus la marque a en projet de lancer des modèles avec des moteurs de 250 cc et 500 cc dans les pays émergents ainsi que des motos électriques pour le marché urbain.

Après avoir supprimé la gamme Dyna et largement amélioré les softail, Harley voit encore plus loin en tentant de sortir du cadre dans lequel il s’est enfermé depuis 115 ans.

Maintenant la marque est tellement ancrée dans l’imaginaire collectif comme celle du grand ouest américain, des easy rider à Sons Of Anarchy qu’il lui faudra à la fois des modèles irréprochables pour venir concurrencer les reines du créneau Trail (BMW en tête) et Roadster (Yamaha, ducati, Honda…) et casser cette image sans se couper de sa cible d’origine.

Ces nouveaux modèles ne visent pas la clientèle actuelle mais une clientèle qui achète chez les concurrents des modèles qui n’existent pas chez Harley. Là on se dit qu’il va falloir qu’ils soient sacrément bons dans leurs rapport qualité/prix et leur communication pour réussir ce pari !

On ne va pas se cacher que pour les amoureux de la marque on aurait aimé voir des modèles peut être prenant le contraire de ce virage en proposant des modèles plus dépouillés et authentiques mais réjouissons-nous du custom 1250 qui a une sacré gueule et attendons un Sportster rajeuni et sexy.

Il y a peu d’enthousiasme sur les projets présentés et concernant le roadster rappelons-nous que le 1200 XR a été arrêté il y a quelques années… Il suffit de parcourir les commentaires de la page facebook de Freeway Magasine et autres commentaires en-dessous des photos de ces projets pour prendre la température qui reste assez fraîche.

 

A y regarder de plus près le  Streetfighter en 975 cc à tout de même une sacré gueule qui sent bon battle et testotérone :

Mais pour le trail il faut avouer que le projet tient plus de la créature en mode Frankenstein que d’une beauté mécanique. On dirait un hummer sur deux roues pour l’instant mais attendons de connaitre le poids, le moulin et surtout de pouvoir l’essayer pour la juger. On finit parfois par s’attacher à des laiderons qui touchent notre corde sensible 🙂

 

 

Finalement après une première réaction assez négative j’ai hâte de voir arriver les premiers modèles que l’on nous proposera à l’essai pour nous faire notre propre idée et ne pas condamner la marque pour sa tentative de ne pas se contenter de redécliner les mêmes codes tout en améliorant les différents modèles.

Les plus attachés à la marque resteront sur des modèles anciens et peuvent déjà se réjouir de voir la côte de l’occasion aussi haute. Ceux-là rouleront en chopper ou en custom largement modifiés avec le plaisir des sensations non filtrées, du son authentique  tout en redoutant les contrôles de plus en plus castrateurs et liberticides ou en s’en foutant largement pour certains.

Les autres primo-accédant (ça sent bon l’immobilier et son commercialJ) à la marque viendront peut-être rejoindre Harley sans adhérer aux codes des bikers les ayant précédés (vestimentaires et grégaires)

Dans le monde du trail on mise plus sur l’efficacité que le look ou la légende de la marque comme d’ailleurs un peu aussi pour les roadsters. Ca sera drôle de voir tout ce mélange de genre dans les concessions avec un HOG de plus en plus dépassé par ces bouleversements de positionnement de la marque.

 

Et vous qu’en pensez-vous :

un gros beurk,

un essai s’impose,

un chouette j’attendais de niquer les japs dans la vallée de chevreuse

une moto aussi moche que moi 🙂

 

A vos commentaires !

Le portrait d’un Harleyiste en verve : Nico

Dans Broaam on aime aussi faire les portraits des copains de virée et par ce caniculaire mois de juillet je vous propose de faire connaissance avec un animal placide en apparence mais dont les réflexions plongent régulièrement les membres du groupe France street bob dans un état de stupeur et tremblement.

Avec Nico on ne sait jamais si il a fumé, bu, avalé l’ensemble de la pharmacie ou si son état naturel l’emporte vers les hautes cimes d’un lyrisme incompréhensible mais joyeux et détonnant.

L’homme discret dans la vie, gentil comme un poney arc en ciel devient Mr Hyde derrière le clavier pour le plaisir de tous dont voila un aperçu

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Sujet: attention, sniper sur le fofo …   Mar 22 Mai – 19:05  
salut les bobbers et bobbeuses, un serial sniper du clavier a pénétré le fofo, son pseudo s’apparente à un surnom de teckel écrasé couper de choux fleur arrosé au pastis fermenté.De plus il se pourrait que cet individu du type pseudo humanoïde ai des chipolatas à la place des doigts, nous remarquerons une forte  addiction au vocabulaire des rues et une présence mais des moindres d’un cailloux à la place du cerveau. Cet chose qui rôdait jadis sur les routes y laissa plus d’un indices en matériel motocycliste sur le bord des routes. A chacun et chacune……………..attention à vous.

Alors à défaut de le coucher sur un divan on lui a proposé de se livre pour broaam.

« A 40 piges, me voilà fier possesseur d’une magnifique harley dyna Street bob et je ne sais pas pour vous mais à l’heure où j’enfourche cette belle mécanique, j’ai comme l’impression de sortir d’un long sommeil couvert de brouillard et de découvrir pour la première fois ce que c’est de « rider ».

En effet, ce n’est pas pour tomber dans le cliché ou le péjoratif mais je viens de la campagne, la belle campagne, la rurale, celle aux mille senteurs, celle des film ou les amours d’été sont les plus beaux lorsqu’on est ado, et malgré un cadre quasi idyllique, je fais partie de ceux qui vivait un peu en recul des modes de la société tels que les mouvements musicaux ou des fringues. Par rapport à mon éducation et vie familiale, mes références sont pus vielle France et ce n’est pas non plus un mal car c’est tout ce qui fait que je suis ce que je suis.

Heureusement, dans ces terres de recul ( ça va je plaisante ) Une personne en particulier m’as appris quelques petites choses mais que j’ai laissé entrer pour laisser sortir aussi sec dans mon petit cerveau de jeune freluquet.

Bien des années plus tard, une envie soudaine de rouler en Harley me chatouille les guibolles en voyant mon ami, mon frère même, Laurent, cette même personne qui essaya de m’inculquer quelques petites choses , démarrer sa magnifique dyna street bob. La crise de la quarantaine ?? Non, je ne les avaient pas encore même si tout juste deux année me séparait de cet âge de raison. C’est plutôt un déclic, une envie toujours rester coincée là et que l’on décadenasse d’un coup.

Maintenant, « harleytiste » J’apprends, je m’abreuve de tout ce que ce « monde » me montre, tel que les préparateurs, les pièces, la mécaniques, le style, les manifestations et ce n’est pas si facile quand on est novice car il y a toujours des « puristes » qui vous ramène au niveau du sol mais c’est bien rare car le reste m’importe plus et ce qui me procure le plus de fun dans tout ça, c’est la fraternité, une cohésion de personne d’univers différents mais qui se rassemblent par un point commun, harley-davidson et par le biais de Laurent me poussant à m’inscrire sur le forum  » FSB » France Street bob.

Je ne saurais pas bien décrire ce que je ressens vraiment mais je sais que je ne me suis jamais aussi bien senti que depuis que je fais partie de ce petit monde à tel point que lorsqu’une rencontre se termine, il me tarde d’être déjà à la suivante. Qu’importe le tempérament, la vision du monde des femmes et hommes qui forme ce groupe ou ces groupes, un lien indescriptible fait que nous sommes, du moins pour moi, une famille. »

Alors le Nico se sentant pousser des ailes avec le support des gars du forum et  la détermination de son copain Laurent, s’est décidé à le rejoindre pour un défi  : Organiser la SUD BIKE 2019.

La Sud bike pour FSB c’est une rencontre mythique qui déplace les hordes de la France entière pour se retrouver dans un endroit en dessous de Bordeaux. Organiser un WE de 3 jours pour plus d’une centaine de gars en Harley qui sont loin des clichés du HOG c’est un vrai défi qu’il a eu l’audace et le courage de relever. On s’attend à des plats gargantuesques, des histoires de Poney dont les flatulences produisent des arc en ciel et des belles tranches de rigolade et d’amitié.

Souhaitons-lui bonne chance à notre Nico et notre Lolo47 !

Un ride sous la pluie en Harley street bob

Le WE dernier je suis descendu pour un ride mon street bob dans le sud pour participer à l’un des événements majeurs de France Street bob son rassemblement sous un nom qui fait briller le soleil : la SUD.

Je raconterai certainement dans un autre billet notre descente au travers des terres magiques de l’Auvergne et le plaisir de nous retrouver pendant 3 jours tous ensembles. Mais là je voudrai vous raconter le retour sous la pluie de Martigues à Paris.

La veille du départ, la météo ne nous laissait guère d’espoir, noir de noir je ne vois que du noir mais comme on est des bikers on ne va pas changer nos plans de remonter d’un coup sur Paris.

Donc le dimanche un doux réveil à 5h20 et à 6h nous voilà sur le parking avec affaires chargées et….il ne pleut pas …encore. Prudent on met tout de même un pantalon de pluie. Oui tu sais ce pantalon dont les élastiques pour le maintenir bien en bas ont pété au bout de la 3 ème fois. Bon tu serres à mort le velcro sur tes bottes et broaaam on y va.

Ca roule impeccable pendant 1 heure puis la pluie fine arrive et on fait halte pour compléter l‘équipement. C’est parfait on ressemble à des sacs poubelles mais on a confiance, une confiance relative,  pour résister aux averses perfides.

200 km plus loin j’ai un aquarium dans les bottes, les doigts comme plongé dans un bac de chez picard depuis 3 heures, la morve au nez et plus que 40 km d’autonomie car je roule en ayant le cerveau déconnecté et les douces lumières de la station-service n’ont pas freiné ma chevauchée humide.

Je suis bien obligé d’arrêter devant la barrière de péage et là c’est le drame… Le point mort a disparu donc je coupe le contact, ensuite j’essaie d’enlever ces saloperie de sur moufles en plastique et c’est un combat à mort, j’essaie avec mes dents mais la bulle de mon casque m’en empêche. Au bout de 5 minutes j’arrive à me débarrasser de cette première couche, j’essaie alors d’ouvrir la tenue de pluie et mon blouson car bien sur j’ai laissé ticket et carte bleue dans ma poche intérieure. Je comprends du coup que le mec qui a pensé à mettre une petite lanière sur le clip de fermeture a du galérer comme moi à chopper ce truc tout fin qui se planque dans le velcro de la combi ou dans les replis du cuir. ARGHHHHHHHHH je suis obligé d’enlever un gant en cuir pour enfin parvenir au graal. Le ticket du péage mouillé accepte toute fois de passer dans la machine. Je vois mes potes arrêtés sur le côté après le péage donc je remets tout en vrac et je les rejoint comme la terre promise.

Le point mort est toujours dans le triangle des Bermudes et mon envie féroce de pisser m’amène à ne guère m’en soucier. La bataille recommence pour parvenir à pisser ailleurs que dans mon froc ou sur mes pompes et enfin libéré un bref soulagement empli mon être.

Retour à la bécane mais j’ai les cannes qui flageolent tellement j’ai froid, mon fidèle coéquipier m’informe qu’une station de service se trouve 15 bornes plus loin et que l’autre déserteur est parti y pisser au chaud.

Je me rééquipe comme un roumain mais là impossible de retrouver ce point mort et le froid rend mon pied  et cheville aussi sensibles  qu’un biker envers un bmwiste. Je galèrrrrrrrrrre jusqu’à penser que mon sélecteur est pété ! Mais non Éric me démontre que je suis une quiche détrempée et je démarre en prise pour m’envoler vers la terre promise.

On arrive à la Station-service qui devient mon arche de Noé, j’échoue comme une merde devant le grand Stax mouillé mais imperturbable et me dit que je vais rester 2-3 heures pour me réchauffer et sécher. Bon après 15 minutes et 3 cafés américains je retrouve forme humaine. Je maudis les bottes harley qui ne sont pas étanches et tellement larges que ça fait entonnoir, les tenues de pluie qui ne sont étanche qu’un moment, tu as toujours un filet de flotte qui finit par entrer par le cou ou la nuque pour bien te tremper ensuite et encore plus les Bmwistes qui avec leur balai dans le cul trace à 130 imperturbable, la laideur n’empêche pas l’efficacité !

On repart en se disant qu si les conditions ne s’améliorent pas ça va être un calvaire cette remontée, d’ailleurs on se fait avec le stax de beaux zigzag en accélérant sur la sortie de la station.

On réussira ensuite à supporter quelques averses pour arriver avec un temps plus clément sur Paris mais je me souviendrai de ce départ un bon moment mais surtout que sans les autres, les potos, en bécane on est pas grand-chose !

Un scrambler Harley pour affronter le désert !

On va vous présenter notre aventurière du mois qui est une jeune femme n’ayant pas eu peur d’affronter le désert  et les montagnes du Maroc au guidon d’un sportster Harley-Davidson transformé en scrambler.

 

Bonjour Céline, je suis bien content que tu ais accepté de nous répondre car normalement on a que des gros chauves et tatoués qui acceptent de nous parler 😉 

Peux –tu te présenter en quelques mots et nous dire comment tu es arrivée dans l’univers Harley ?

Bonjour Vincent ! Merci à toi pour l’invitation.

En quelques mots : j’ai encore tous mes cheveux, je rentre toujours dans mon slim et je n’ai aucun tatouage.

L’univers Harley (et moto en général) est initialement très loin de mon monde. J’ai découvert la marque dans le cadre de mon travail. A force de (très) belles rencontres et d’implications, je me suis prise au jeu, enfin j’ai carrément chopé le virus. Je me suis rendue sur différents rassemblements et en rentrant en 2015 des Morzine Harley Days, je me suis jurée que 2 ans plus tard les rides ne se feraient pas sans moi. J’ai obtenu mon permis en mai 2016 (alors que je n’avais jusque-là jamais conduit de 2 roues) et j’étais au guidon l’été dernier.

Tu avais juré de passer ton permis moto après avoir encadré des essais Harley-Davidson et tu as tenu promesse, alors depuis tu roules sur quoi comme machine ? 

Attention, cette question blesse. Pour différentes raisons je n’ai pas encore eu l’occasion d’acheter de moto. Premiers essais après le permis : l’Iron 883 et le Roadster (qui est sorti à 10 jours prêts lorsque j’ai eu mon papier rose). J’ai également testé le Forty-Eight, la Street 750 et la Street Rod. Je n’ai pas encore testé de Softail, ça ne serait tarder. Pour ma première acquisition, un Sportster probablement… J’attends avec impatience de pouvoir essayer le nouvel Iron en 1200 avant de me décider.

Alors parle-nous de ta dernière aventure car on a vu sur twitter des photos superbes de sportser Harley transformés en scrambler pour traverser les montagnes du Maroc alors que nous on se gelait ici !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière, et finalement première grande aventure. Je suis partie 8 jours avec Roadtrip Factory pour le voyage inaugural de Terres de Scrambler au Maroc. 1500km pour découvrir les secrets de l’Atlas. Soit plus de routes que ce que je n’avais fait jusque-là depuis l’obtention de mon permis. Imaginez le challenge.

Au démarrage, mes premiers mètres furent laborieux. Clairement je les soupçonne tous d’avoir pensé que je n’arriverais même pas à sortir de Marrakech. J’ai finalement pris rapidement mes marques.

Nous avons fait 150 à 250 km par jour en traversant des paysages à couper le souffle : canyons, montagnes, cols, sable, neige, routes en épingle à cheveux, il était parfois difficile de savoir exactement où nous nous trouvions tellement les vues étaient différentes et spectaculaires. J’ai fait mes premières pistes, pris des routes que je n’aurais même pas osé arpenter en vélo, roulé sous la pluie, le vent, dans le brouillard, la neige, bref ce fut un stage de perfectionnement complet.  Les journées se sont enchainées, à travers les contreforts de l’Atlas, alternant les points de vue, les décors et les couleurs. Téméraire mais pas inconsciente, il y a certains passages techniques durant lesquels j’ai été relayée. Dans l’ensemble, je crois que je ne m’en suis pas si mal sortie.

Je me suis sentie tellement libre durant ce voyage, presque perdue dans cette nature renversante, rencontrant des nomades et des gens que nous n’aurions jamais pu rencontrer si nous n’avions pas emprunté ces chemins secrets. Nous avons passé nos déjeuners, dîners et nuits dans des endroits merveilleux dans des habitations typiquement marocaines accueillies par des gens chaleureux et heureux de partager avec nous. Le groupe était attentionné, prévenant, tout l’esprit Harley-Davidson que j’avais perçu quelques temps avant et qui m’avait poussé à passer le permis.

J’ai grandi pendant ce voyage, j’ai beaucoup appris sur moi-même et je suis définitivement sortie de ma zone de confort. Ce premier voyage sur la route était un nouveau pas vers ma liberté, un rêve à poursuivre.

Et pour la petite histoire, on était gelés aussi là-bas ! Au milieu du voyage à près de 3000 mètres, on a roulé à côté de la neige, extrémités glacées et passé une petite nuit sans chauffage à – 7 degrés sous 4 couvertures tout habillés.

Quelques mots sur la moto :

La moto est un Sportster Iron avec des évolutions pour obtenir un Scrambler de caractère prêt au voyage :

– pneumatiques adaptés au off-road

– guidon style motocross

– grille de phare

– sabot moteur

– pots d’échappement surélevés

– stage 1

– ressort de fourche avant renforcé

– pare-jambe

– un porte paquet et une petite sacoche réservoir

Le concessionnaire de Casablanca a en supplément épuré au maximum l’avant en déportant le compteur à gauche et lui a réalisé une peinture ocre effet « rouille » pour se fondre dans les décors.

J’ai adoré cette moto, belle, au couple moteur généreux pour s’encanailler sur les plus beaux des chemins qu’ils soient faits d’asphalte ou off-road.

 

Merci Céline pour ce partage et on attend ton retour sur l’essai des nouveaux sportster qui nous ont aussi tapé dans l’œil chez Broaam, peut-être une occasion de rouler de nouveau ensemble.

Fat Bob 114CI, un essai en betteraverie !

Aguiché par un premier contact avec la nouvelle gamme Harley nous voilà parti avec Laurent en semaine pour tester plus sérieusement ces belles machines. La météo nous prévoit de belles éclaircies l’après-midi après dissipation des brumes matinales.

Une fois arrivé chez Harley France (avec un peu de difficulté pour Laurent Mouaaaarf !) nous prenons possession de nos montures du jour : le Breakout 114 ci pour Laurent, le fat Bob 114 ci pour ma pomme.

On décolle sans GPS mais direction Provins pour faire un tour à Blandy les tours. Je me méfie sur les premiers kilomètres de l’accélération et du freinage sur le Fat bob vu les échos que j’ai pu en avoir. En fait cette moto est un vélo ! Un équilibre incroyable et une sensation de légèreté peu commune dès qu’on saute la gamme sportser. Le freinage n’est pas brutal mais puissant et l’accélération tout à fait gérable. Je ne suis pas sur une machine de psychopathe prête à te mettre en difficulté à la moindre faute d’inattention.

On enquille les nationales pénibles pour s’extirper du 94 et les ronds-points à la chaine.

Enfin on arrive en terre de betteraverie et le temps qui était couvert passe carrément à la bruine et un ciel de plus en plus bas qu’un breakout s’est perdu. L’horreur, on attendait de chauds rayons de soleil, on se retrouve à essuyer nos casques et se geler sur nos bécanes. Bon du coup on a un peu de mal à tirer dans le gras du moulin car la visibilité est vraiment mauvaise et on roule plus sur le couple. Au passage prendre un rond-point en 4 ème avec le fat bob n’est pas une bonne idée, non non :-).

Parvenu à Blandy les tours grâce à mon prodigieux sens de l’orientation en bon biker on se prend un café et un chocolat chaud mais en terrasse car le temps à défaut de nous inonder d’un radieux soleil le ciel est  dégagé et la brume s’est enfin levée. On fait la causette avec quelques connaisseurs qui flashent sur le Fat bob et son aspect massif, trapu. Peut-être une association avec les tracteurs du coin 😉

Le fat bob 114 ci
Fat bob 114 ci

Quelques photos et nous voilà reparti et là on peut un peu tordre la poignée. En départ arrêté le Fat bob est un sérieux concurrent, bon faudrait passer les rapports à la volée, ça éviterait de venir chatouiller le rupteur. Le 114 Ci à un comportement bien particulier, vous ne retrouverez pas le coup de pied au cul des fat boy et Low rider S dès l’ouverture des gaz mais un comportement plus linéaire qui pousse sans fin. Sans aucune protection au-dessus de 140  la tête et le coup prennent chers et obligent à lever le pied alors que le moulin est très loin lui de s’essouffler. Vu la tenue de route, le moteur plein et la qualité du freinage, on a vite fait de s’amuser à prendre les courbes et enchaîner les virages à bonne allure. Là encore les sensations seront bien meilleures en jouant avec le sélecteur plutôt qu’en restant calé en 4 ème ou 5 ème.

C’est donc objectivement une bonne machine mais cependant beaucoup de propriétaires de Harley ont un apriori négatif  vu son look et le comportement de son moteur d’origine. Le poum poum poum s’éloigne pour des machines bien plus performantes. Harley vise clairement une nouvelle clientèle avec ce Fat bob et celle-ci semble séduite par cette nouvelle approche.

Comme à Broaam on ne pratique pas la langue de bois je vous avouerai qu’étrangement j’ai préféré le Street bob avec le moteur de 107 qui est bien plus dans l’esprit de harley avec un côté joueur et relax moi qui pensais être conquis par ce gros moulin.

Ah je vous annonce au passage que les CVO passent désormais en 117 CI !!!