Essai d’un dromadaire et d’une moto de hipster chez BMW

Bon à force de regarder les photos de l’ami Chazter, a doucement germé dans mon faible esprit l’envie d’essayer une moto différente, la nine T bmw urban (R nineT Urban G/S) gs. Rien que le nom déjà ça fait peur !

Une jolie moto qui semble pouvoir être à l’aise aussi bien à la ville que dans les champs voir plus loin encore et j’ai toujours aimé la couleur orange 🙂

Nous voila donc parti avec l’ami Ian scott pour essayer ces merveille, enfin lui a fait preuve de mauvais goût en réservant un dromadaire au doux nom de 1250 GS qui a autant d’option qu’un abonnement à canal+

Nous voila donc chez le concessionnaire BMW du coin qui nous explique que l’heure c’est l »heure et que on aura donc une demie heure pour essayer. On lui explique que pour faire des photos et un billet c’est court et on est venu sur l’heure du déjeuner pour rouler un peu plus longtemps. Là on se heurte à une discipline et logique toute allemande, ils ferment pendant l’heure du déjeuner donc faut ramener la moto avant. nous on lui explique qu’il n’y a pas de différence si on lui ramène après déjeuner à l’ouverture, arghh non ça coince.

Bon on obtient 45 minutes et on part à la découverte de la machine après deux, trois explications du vendeur ingénieur. De toute façon sur la GS urban il n’y a rien à part les poignées chauffantes 🙂 Pour l’autre je m’en tape car je sais que ne monterai même pas dessus mais ça ressemble à un porte avion le cockpit 🙂

Je m’installe donc sur la teutonne et là effet bizarre…. Le premier au démarrage avec le flat twin qui oscille grassement de gauche à droite, le second avec  le guidon qui est tout petit en diamètre et les poignées encore plus mais le pire c’est le sélecteur de vitesse et la pédale de frein. Là c’est simple tu te demandes si il y a un partenariat avec Jardialand vu la gueule de ladite pédale qui ressemble plus à un outil pour désherber que pour freiner.

Pour freiner ça freine et au premier rond point ça me colle le casque à la figure et le nez au dessus du guidon ! Rien à voir avec le freinage de ma Harley en mode Bob l’éponge.

La position est moyenne car on est sur un roadster donc pied en arrière et buste penché mais pourtant elle fait pas 160 chevaux et vu l’absence de protection tu oublies au dessus de 140 kmh en croisière.

Alors ma plus grosse déception reste le moteur qui est bien trop linéaire, faut vraiment tourner et monter dans les tours pour avoir quelques sensations. En tenue de route c’est un formidable jouet avec une garde au sol plus que généreuse , un poids léger et un bon équilibre mais rien à faire pour moi c’est pas une #joymachine.

Ian me propose d’échanger ce que bien entendu je refuse car je veux bien essayer une moto de hipster mais pas un dromadaire avec pare-brise électrique, embrayage semi automatique et garde au sol pour passer des rivières sans se mouiller les pieds. En plus ça m’amuse beaucoup de le voir faire des pointes et se battre avec la bavaroise pour comprendre comment éviter les départs en mode canon ball 🙂

En revanche comme c’est un copain on s’arrête pour prendre quelquesphotos et lui permettre d’essayer le jouet BMW. Le verdict sera le même.

Finalement ils avaient raison chez BMW 45 minutes c’était largement suffisant.

Ces motos doivent être géniales pour certains mais ce n’est pas du tout ce que je recherche pour ma part et je ne parle même pas de l’univers BMW très spécial et un peu froid.

On était limite déprime et c’est là ou en repartant on s’est rappelé qu’il y avait une concession Indian juste à côté et là…

On remercie BMW de chez Pontault combault pour nous avoir confié leurs bécanes, bon leur avait laissé nos cartes bleues quand -même hein 🙂

Suite au prochain billet en scout mode bec à foin est dans le vent !