Traité du zen et de l’entretien des motocyclettes est un best-seller pour plusieurs raisons, la qualité de son écriture, l’intrigue ou les intrigues, sa poésie et sa philosophie distillées sans lourdeur au fil des pages.
Je dois dire que sa lecture a été pour moi comme le voyage entrepris par l’auteur et son fils entre émerveillement, agacement et incompréhension. Il est plus question de folie que de zen dans cet ouvrage et comment un homme obnubilé par la qualité à en devenir fou retrouve la paix par un retour à la mécanique d’une bonne vieille moto.
J’ai adoré ses recommandations autour du choix des itinéraires pour trouver le plaisir à moto : ne jamais prendre des routes droites sur la carte mais celles qui se tortillent ! La description du plaisir de simplement rouler en prenant son temps et sans connaitre son itinéraire par cœur.
Intéressant aussi de le voir faire la liste des choses à emporter dans son paquetage et on se demande comment il arrive à faire tenir tout cela sur sa machine.
C’est aussi des pages sur l’amitié qui se créent quand on partage la route et l’éducation que l’on peut donner à ses enfants ainsi que la difficulté des rapports père-fils dans l’éducation et l’aide que l’on peut leur apporter à grandir parfois en surpassant des crises.
Laissez-vous donc emporter à cette époque des BMW 60 et devinez quelle moto conduit l’auteur 🙂
[…] ni le biker ni le baroudeur et si tu entends de voix dans ton casque sans intercom tu vires en mode M. Pirsig, Zen mais totalement barré !Le biker, motard d’habitude grégaire quitte alors sa tribu dans […]
Effectivement bon bouquin a caler entre le rouleau de scotch et celui de fil de fer pour les virées en solitaire.
exactement l’esprit 🙂