Poivre Noir pour Pan America

Poivre noir j’en entends pas mal parlé depuis un moment en terme d’amélioration des performances moto et en particulier sur la Pan america, mais peux-tu nous présenter ta société et ce que vous proposez pour les motos ?

Nous sommes une entreprise familiale spécialisée dans le développement de solutions avancées en matière d’étalonnage moteur complexe. Notre mission consiste à offrir aux consommateurs une expérience de conduite exceptionnelle, en combinant un confort de conduite inégalé à une sensation de puissance maîtrisée. Notre expertise se concentre sur la création d’une harmonie parfaite entre tous les aspects du moteur, garantissant une fluidité optimale à tous les régimes et vitesses. Nous nous efforçons de procurer une réactivité instantanée en optimisant la plénitude du moteur, assurant ainsi une réponse immédiate à chaque sollicitation, elle deviendra une  » poivrée  ».

Nous opérons à l’échelle mondiale, couvrant plusieurs continents grâce à notre solution de cartographie en réseau sophistiquée. Cette plateforme nous permet de gérer de manière centralisée l’ensemble de nos clients professionnels jusqu’à Genève, offrant ainsi une gestion à distance optimisée depuis un seul lieu.

À partir du 1er mai 2023, notre capacité de production est désormais illimitée. Après sept années de développement intensif, nous avons intégré une technologie de pointe en intelligence artificielle. Cette innovation nous permet de produire 75 % des Stages 1 en moins de six secondes, fonctionnant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Cette avancée révolutionnaire génère des économies budgétaires et en avons fait bénéficier les propriétaires de motos équipées du moteur Révolution Max et toutes la gammes Harley-Davidson tout en maintenant une qualité inégalée.

Depuis nos débuts, notre philosophie de travail repose sur trois piliers fondamentaux : Fiabilité, Agrément et Performance. Chacune de nos actions est guidée par l’engagement envers ces valeurs, garantissant ainsi des solutions de haute qualité qui allient robustesse, expérience de conduite agréable et amélioration des performances.

Je te propose d’entrer dans le vif du sujet concernant un modèle bien précis de chez Harley-Davidson : La Pan America.
La Pan america est la moto la plus puissante de chez Harley avec 150 chevaux d’origine alors en quoi un stage un est utile ? Pour rouler à 230 kmh une fois par an en Allemagne ?

La Panamérica incarne l’innovation de la puissance au sein de la gamme Harley-Davidson, cependant, elle présente un certain manque de couple par rapport à d’autres modèles. Grâce à un ajustement de niveau 1 avec le stage 1 METATUNE, la Pan pourra enfin libérer le couple qui lui manque d’origine. Ce processus de PNP permettra d’apporter une souplesse inédite en mode sport, tout en offrant des montées en régime fluides et percutantes, propulsant la moto de 0 à 240 km/h lorsque nous augmentons le régime moteur à 9200 tours.

Pour PNP, l’accent est par exemple mis sur la relance à 80 km/h en sixième vitesse, plutôt que de simplement « bombarder » à 80 km/h en seconde vitesse, nous visons à offrir une expérience plus équilibrée et maîtrisée, apportant ainsi une confiance accrue au pilote. Cet approche plus progressive répond aux besoins d’une conduite sécurisée et confère une sensation de maîtrise à tout type de conducteur, plutôt que de se limiter à un public  »compétition ».


Quelle est la puissance de cette machine avant cartographie et après ?

130 cv puis 135 cv mais avec un comportement totalement différent, apportant un ressenti très agréable et dynamique.

Donc vous ne touchez pour ainsi dire pas à la puissance et pourtant le caractère de la moto change, quel est le secret ?

La réussite dans le domaine de l’ingénierie moteur repose sur une règle simple, mais essentielle : le souci minutieux du détail conjugué à une compréhension profonde des répercussions de chaque point des tables moteur. Chaque élément est soigneusement inspecté et ajusté, rappelant l’attention minutieuse, pour atteindre un niveau de perfection inégalé lors de sa sortie ( nous sommes systématiquement un exemple pour les préparateurs indépendants et cela ne nous dérange pas qu’ils s’inspirent de nos cartographies ).

Nos ajustements ne se limitent pas seulement à la modification des avances moteur, ils englobent la symphonie complexe de la veine gazeuse qui l’enveloppe. Telle une composition orchestrale exigeante, chaque aspect de cette enveloppe est harmonieusement calibré pour jouer sa propre note dans un concert de performances. Chaque ajustement est orchestré avec précision pour atteindre un équilibre parfait entre puissance, fluidité et efficacité, offrant ainsi une expérience de conduite PNP.

Nous avons plusieurs modes de conduite sur la Pan america et même des modes paramétrables, comment expliquer qu’on ne puisse pas avoir des résultats plus sensibles sur le couple, l’agrément par exemple par rapport à ce que vous promettez ?

Contrairement à un système de moteur à multi-étalonnage, la Panamérica ne repose pas sur une architecture de calibrage multiple du moteur. Au lieu de cela, elle offre des modes paramétrables qui influent principalement sur la gestion des gaz via un subtil jeu de commande du papillon, avec une liaison intégrée à une technologie avancée dédiée aux suspensions pilotées pour les modèles qui en sont pourvus.

Oui sur les modèles S en effet le mode sport va durcir les suspensions

Le prix pour être poivré a nettement baissé c’est cool surtout si c’est les mêmes performances, est-ce le cas ?

Il n’y a aucune disparité majeure en termes de performances entre nos deux options de mise à niveau, le Stage 1 PNP historique qui est au prix de 630€ et le Stage 1 METATUNE au tarif de 275€. Cependant, il est important de mentionner qu’une légère limitation se manifeste dans le cas du Stage 1 METATUNE, où la moto reste bridée à une vitesse maximale d’environ 230 km/h et un ralenti d’origine.

Les Pan america s’améliorent au fil du temps par de nombreuses mises à jour alors quels effets ont ces mises à jour sur la cartographie que vous avez injectée ?

Les mises à jour régulières fournies par le constructeur jouent un rôle significatif dans l’amélioration continue des Pan de nos clients au fil du temps. Chaque fois qu’une reprogrammation officielle est effectuée, notre étalonnage moteur spécifique est effacé par l’outil fourni par le constructeur. Cette pratique de mises à jour est particulièrement fréquente durant les deux premières années suivant l’achat de moto, et dans la plupart des cas, elle s’étend sur une période de cinq ans. PNP refera gratuitement une mise à jour du Stage 1 intégrant les dernières évolutions du constructeur.

La GROSSE interrogation des personnes intéressées c’est le contrôle technique, la seconde la garantie, est-ce que sur ces deux points tu peux nous donner des informations ?


Absolument, un étalonnage moteur minutieusement exécuté par des professionnels expérimentés, combiné à une solide expertise en gestion moteur, confère la capacité de réussir sans problème les contrôles techniques concernant la pollution et la puissance administrative associée. Cependant, il est essentiel de rester attentif à certains éléments spécifiques de la moto, tels que la suppression du catalyseur, qui peut entraîner un rejet de conformité en matière de pollution ou de nuisance. Bien que notre étalonnage puisse considérablement améliorer les performances et sans perturber les émissions, il est important de prendre en compte l’impact potentiel des modifications matérielles sur les critères de conformité aux réglementations en vigueur.

Chez Poivre Noir Performances, nous vous assurons une protection optimale pour votre moteur grâce à notre garantie moteur de 1 ou 2 ans, une fois que nos installateurs agréés auront effectué l’installation de votre cartographie STAGE 1. 

Profitez de vos trajets en toute sérénité, sachant que votre moteur est couvert contre d’éventuels dommages. 

Cette garantie exclusive reflète notre engagement envers la qualité et la sécurité, spécialement conçue pour votre moto Harley-Davidson.

Elle est disponible sur notre si Web mais profitons pour vous confirmer qu’il m’existe aucun sinistre depuis le lancement de PNP en  2017 sur un volume de moto à 5 chiffres ! 

Pan America Poivre noir

Je sais que tu as pas mal testé la Pan america et dans des situations extrêmes de chaud comme de froid, à des vitesses largement illégales en France alors quel est ton avis sur cette moto ? tu m’as dit quelque chose de très juste: La Pan america n’est pas une moto destinée au off road qui marche fort sur route, c’est une moto de piste qui peut faire du off-road 🙂

Depuis la sortie de la Panamérica, nous avons maintenu un programme rigoureux de tests dans des conditions extrêmes, garantissant sa performance optimale. En août 2022, nous avons entrepris une mise à jour de son système électronique chez Harley-Davidson pour garantir une homogénéité électronique sans faille. Cette moto est tout de même reconnue pour sa fiabilité une fois le volet  »mise à jour électronique » exécuté. Je recommande vivement une vidange annuelle ou tous les 6000 kilomètres, accompagnée d’un changement de bougie systématique, ainsi qu’un nettoyage du filtre à air tous les 2000 kilomètres dans des environnements poussiéreux, ou tous les 5000 kilomètres dans un environnement mixte, afin de maintenir un débit maximal d’air via son système d’admission.

La Panamérica se révèle être une moto extrêmement dynamique après 5000 tours, offrant une précision remarquable de la puissance, ce qui la rend parfaitement adaptée à une conduite rapide même sur des routes détériorées. Cependant, il est important de noter que les amateurs de Harley-Davidson qui privilégient une conduite en bas régime pourraient potentiellement ressentir un manque de couple et de réactivité et c’est à cet instant que nous recommandons notre Stage 1 METATUNE. C’est pourquoi nous avons innové en introduisant davantage de couple à des régimes plus bas, afin d’améliorer l’expérience de conduite dans ces situations. Tous les modes de conduite s’en trouvent améliorés.

Merci Péter pour cette interview sans tabous
Avec plaisir ! 

Chers lecteurs, propriétaires de Pan America avant de publier ce billet et par précaution j’ai demandé sur le groupe Pan America des témoignages en privé pour voir si les promesses de Poivre Noir étaient tenues.

voici donc trois témoignages :

Salut Vincent ! 🙂
Pour la carto poivre noir sur ma panam.
Plus de couple et de puissance entre 3500 et 5000, en mode route.
Ma configuration : filtre haut débit (+11%) supression du pot de compensation, remplacé par un tube, silencieux d’échappement d’origine. 61 000 km.
Gain en consommation.


Hey vincent tu sais déjà ce que je pense de poivre noir pour moi c’est top on gagne en couple a bas regime et le moteur semble respirer encore mieux …prix concession de Perpignan 275 € bises

Philippe :
Stage 1 Metatune à 275 Euros depuis 2 mois sur ma PAS

Ce stage 1 marche bien avec mon pot aftermarket et le filtre intermédiaire KN de chez H-D.
Il faut environ un plein pour commencer à sentir les effets de la modification.
La modif est plus sensible avec du 98, elle n’as pas d’influence sur le ralenti ( trop haut ) de la PA ni sur les claquements de la distribution à as régîmes, par contre le moteur est plus souple jusqu’à 3000 tours ce qui permet de rouler sur le fil à 2000 tours en toute tranquillité. La moto est globalement plus réactive et agréable à conduire, il me semble que la consommation est un peu meilleure mais c’est à confirmer. Je n’ai pas vraiment senti d’influence sur la chaleur du moteur mais je manque de recul sur le sujet ( trop de pluies et températures basses ces dernières semaines ). Voilà en gros mon retour. La chose pénible c’est que la mise à jour de la moto efface la programmation et il faut donc la faire refaire et quand on est chez un concessionnaire qui n’est pas PN c’est pénible ( il faudrait que PN donne à ses clients de quoi réinjecter la repro soit même ).
Salut
Philippe


Page Facebook : https://www.facebook.com/pnptune

Dentelles et peau de chamois : Harley-Davidson au féminin

A Broaam nous sommes pour une élégance du bipède en mode biker et cela passe par le plaisir de partager notre passion avec des femmes.

Non non messieurs, pas la femme en mode passif qui vous cale bien, vous tient chaud dans la tente, vous parle dans le vent à 130 khm mais la rideuse, celle qui en remontre aux barbus dans les pires conditions sans se départir de sa féminité. Nous avons eu le plaisir d’en croiser plusieurs, de partager ensemble la route et de vous faire découvrir Valérie, de son petit surnom Val ( je ne sais pas si il y a une référence à Val l’empaleur mais vu son regard noir parfois je préfère ne pas savoir !)

A la plume aussi aiguisée que son pilotage, Val nous permet de voir notre monde Harley au travers des yeux d’une femme, sans cacher le paradoxe d’un sexisme qui ramène parfois les femmes au rang d’accessoires du catalogue de la MOCO mais aussi de la fraternité , de l’amitié qui rend tout cela supportable et même agréable.

Je vous laisse donc en compagnie de mon amie Val !

Le titre aurait pu être aussi Dentelles et peau de CHAMEAU !  Car être une femme dans un univers qui fleure bon la testostérone n’est pas toujours aisé.  Le ton fut donné dès que j’ai voulu passer mon permis moto, c’était en 2006, j’avais 43 ans, mieux vaut tard que jamais, oui je sais, on peut dire aussi vieux motard que jamais, haha ha, désopilant…. Le moniteur était hyper macho, pour lui une femme motarde c’était aussi antinomique qu’un taliban pacifiste et quand je lui ai dit que ma moto serait une Harley, il est devenu encore plus désagréable, pour lui une Harley n’était pas une moto mais un tracteur. Il n’a donc eu de cesse de me décourager et il a failli arriver à ses fins, car prise de doutes sur mes capacités, j’ai arrêté les leçons pendant plusieurs mois et je me suis achetée une 125 Virago pour continuer à m’entraîner, notamment sur des parkings déserts à slalomer entre des cannettes de coca.

Jusqu’à ce que je prenne la décision de passer mon permis, j’étais passagère et cela m’allait très bien, j’admirais les paysages en toute sérénité, je m’endormais même parfois d’un sommeil profond, bercée par le doux son Harley ; la notion de trajectoire, de force centrifuge, de regard porté au loin… tout cela m’était étranger. Mais bon, le confort du pouf rajouté sur un Softail Springer étant ce qu’il est, je me suis décidée à poser mon séant sur ma propre selle, j’ai donc persévéré pour obtenir le précieux sésame qui allait me permettre de m’acheter ma première Harley, un joli Sportster 1200 Low, noir et blanc, un amour de bécane qui allait devenir collector puisqu’à carbu. Je suis retournée voir mon moniteur, juchée sur ma moto toute neuve, je voulais qu’il entende le doux bruit de mes pots libérés, frustration, il n’était plus là, il ne pouvait plus exercer car, alors qu’il était passager pour une des épreuves du permis, l’élève, (une femme !!) a fait chuter la moto et il s’est éclaté l’épaule… Le karma, mon ami, le Karma…

J’ai fait deux voyages aux Etats-Unis en tant que passagère, mais grâce au joli papier rose, oui à mon époque, c’était encore un permis papier, j’ai pu faire un troisième voyage en tant que pilote au guidon d’un Softail Heritage. Grand moment de fierté, d’autant que mon compagnon devenait mon passager, 1m82 de prise au vent, cela faisait sourire, des papys sur un banc ont même applaudi notre singulier équipage, et j’ai eu droit à un « It’s amazing » de la part d’une femme flic. Le top !

Je devais également faire un road-trip dans l’Himalaya au guidon d’une Royale-Enfield, mais 3 mois avant de partir je me suis fracassée la cheville contre un plot, vous voyez ces ralentisseurs que beaucoup franchissent en passant sur les côtés ?  Bah voilà, c’est ce que je faisais jusqu’à ce que mon pied, légèrement en canard, position fort laide en plus, ne vienne rencontrer un des plots qui indiquaient la présence du ralentisseur…   Arrachements osseux, tendons en marmelade, bref le périple dans l’Himalaya s’avérait compromis, mais contre l’avis de tous et même de mon médecin, je suis partie quand même mais en tant que passagère, un grand merci à celui qui a accepté de me trimballer derrière lui, il se reconnaîtra.

Cette cheville  m’a value 1 an de rééducation avant de pouvoir marcher normalement et surtout remonter sur ma moto, j’avoue que lorsque je l’ai reprise, j’avais un peu (beaucoup) d’appréhension, je partais dans le sud de la France et je ne savais pas si j’allais retrouver les bonnes sensations, si j’allais être à l’aise, et bien si, et dès les premiers kilomètres, j’ai éprouvé une sensation de légèreté, de plaisir retrouvé, c’était tellement bon et quand j’ai rejoint mes potes et que nous roulions ensemble, j’avais un sourire béat et je me disais que j’étais là où je devais être, ni plus ni moins.

J’ai gardé mon Sportster pendant 10 ans, des milliers de km au compteur, et quand je m’en suis séparée, ça m’a fait un pincement au cœur, mais l’ayant vendue à un copain, je la croise encore et je sais qu’il en prend soin.

Je l’ai abandonnée pour acheter un Streetbob et je ne regrette pas mon choix, la conduite est différente, plus fluide, plus souple, j’ai l’impression qu’elle prend les courbes toute seules, elle est magique cette moto, c’est du velours. Elle et moi, on fait une bonne équipe surtout depuis que je n’évite plus les ralentisseurs.

Mais revenons à ma découverte du milieu biker, la première fois où j’ai goûté au machisme ambiant, c’était lors d’une soirée, j’entends un mec dire que les passagères sont des sacs à dos et qu’elles n’ont pas voix au chapitre, en gros elles doivent la fermer puisqu’un sac à dos ça ne parle pas… puis soudain, il m’avise : Bon d’accord toi ce n’est pas pareil, tu pilotes ta bécane donc tu es tolérée… TOLEREE ???  J’adore ce genre de rebelle des bacs à sable qui bombe le torse, parle haut et fort, mais qui, une fois dans l’intimité du foyer, met les patins pour ne pas rayer le parquet de maman.  C’est le même genre d’individu que tu retrouves l’été dans certaines concentres, en short hawaïen, torse-poil mais… mais avec le cut ! Bien plus qu’un rebelle, une icône !

Vint ensuite le mécano du garage où je fais entretenir ma moto qui m’appelle: Bonjour c’est pour le Streetbob / Oui je vous écoute c’est ma moto / Non, mais je voudrais parler à votre mari…

Puis le vendeur dans un magasin de vêtements moto : Non mais ça c’est trop pour vous (je regardais des vêtements techniques), vous êtes un peu protégée derrière…  Derrière quoi ? Mon guidon ??

Ou encore l’officier de police qui me reçoit suite à une sombre histoire de pots bruyants : C’est vous qui roulez en Harley ? / J’acquiesce et là il me scanne de la tête aux pieds et dit, très détendu, c’est marrant je ne vous voyais pas comme ça / Ah et vous m’imaginiez comment ? / Bah masculine quoi…

J’en ai tellement des anecdotes de ce genre, mais la plus jolie est celle-ci : lors d’une descente Fontainebleau- Labenne-Océan, dans des conditions météorologiques dantesques, genre mousson, un pote me dit à la fin du voyage : tu roules bien, tu envoies quand il faut envoyer, c’est bien, on ne s’est jamais aperçu qu’on avait une fille dans le groupe…  C’était un compliment et je l’ai pris comme tel, mais c’était aussi furieusement sexiste

Sexisme, préjugés, je crois que toutes les femmes qui roulent à moto, peu importe la marque, y sont confrontées un jour ou l’autre.

Et puis, il y a les rassemblements, les sorties, les concentrations et c’est là que les choses sérieuses commencent.

En tant que femme, tu dois respecter certains codes, déjà un dress-code, tu ne t’habilles pas trop comme un sac mais pas trop sexy non plus. J’ai souvenir d’un jour où un pote m’a dit que mon pull ressemblait à celui de sa grand-mère. En soi rien de grave, sa grand-mère a du goût c’est tout. Mais il me désigne une copine qui se tient non loin de là et qui est en tenue très sexy, le pote en question me dit alors : tu ne veux pas te mettre à côté d’elle pour qu’on voit la différence entre une vraie femme et toi…

Ne jamais prendre la mouche fait partie de ces codes, parce que s’il t’arrive de craquer devant ce genre de délicats propos, tu passes pour une hystérique qui n’a aucun sens de l’humour.

Ne jamais montrer que tu es choquée par certaines blagues graveleuses au risque de passer pour une nana coincée et à nouveau dépourvue d’humour. Tu peux plaisanter sur le sexe mais avec modération sinon tu passes pour ce que tu n’es pas. Attention aussi à ton comportement, ne prend pas un pote dans tes bras sinon tu peux rapidement te retrouver avec une vilaine réputation. Sur ce sujet, il y a toujours de bonnes âmes qui viennent, à mots couverts, te répéter ce que certains disent ou pensent de toi. C’est digne d’une cour de maternelle, mais cela blesse parfois cruellement.   Je profite d’ailleurs de cette tribune pour dire à tous les malpensants que je les emmerde, oui c’est un gros mot, il me sied parfois d’être grossière, mais toujours à bon escient.

Il peut arriver aussi que tu sois le catalyseur d’un certain mal être ou de frustrations chez certains et tu reçois alors des messages privés dans lesquels on te dit tout le mal qu’on pense de toi et, en résumé, que tu n’es qu’une imposture…

Comment faire pour se préserver de tout cela ? On se blinde, on apprend à avoir de la répartie et quand besoin est, on frappe la première, la meilleure défense c’est l’attaque dit-on.

Mais à côté de tout cela, et fort heureusement, il y a de très belles amitiés qui durent depuis des années, des mecs et des nanas adorables qui rendent joyeux chaque moment passé en leur compagnie,  qui font de chaque sortie, de chaque rassemblement, une grande récréation où nous avons tous 15 ans d’âge mental, qui sont toujours là quand vous avez besoin d’eux, avec lesquels on partage les bons moments et les moins bons, bref de véritables amis ou de vrais potes qui vous font oublier ceux qui ne le sont pas. Et pour eux, je continuerai à trimballer mes œstrogènes au milieu de toute cette testostérone.

 

Un scrambler Harley pour affronter le désert !

On va vous présenter notre aventurière du mois qui est une jeune femme n’ayant pas eu peur d’affronter le désert  et les montagnes du Maroc au guidon d’un sportster Harley-Davidson transformé en scrambler.

 

Bonjour Céline, je suis bien content que tu ais accepté de nous répondre car normalement on a que des gros chauves et tatoués qui acceptent de nous parler 😉 

Peux –tu te présenter en quelques mots et nous dire comment tu es arrivée dans l’univers Harley ?

Bonjour Vincent ! Merci à toi pour l’invitation.

En quelques mots : j’ai encore tous mes cheveux, je rentre toujours dans mon slim et je n’ai aucun tatouage.

L’univers Harley (et moto en général) est initialement très loin de mon monde. J’ai découvert la marque dans le cadre de mon travail. A force de (très) belles rencontres et d’implications, je me suis prise au jeu, enfin j’ai carrément chopé le virus. Je me suis rendue sur différents rassemblements et en rentrant en 2015 des Morzine Harley Days, je me suis jurée que 2 ans plus tard les rides ne se feraient pas sans moi. J’ai obtenu mon permis en mai 2016 (alors que je n’avais jusque-là jamais conduit de 2 roues) et j’étais au guidon l’été dernier.

Tu avais juré de passer ton permis moto après avoir encadré des essais Harley-Davidson et tu as tenu promesse, alors depuis tu roules sur quoi comme machine ? 

Attention, cette question blesse. Pour différentes raisons je n’ai pas encore eu l’occasion d’acheter de moto. Premiers essais après le permis : l’Iron 883 et le Roadster (qui est sorti à 10 jours prêts lorsque j’ai eu mon papier rose). J’ai également testé le Forty-Eight, la Street 750 et la Street Rod. Je n’ai pas encore testé de Softail, ça ne serait tarder. Pour ma première acquisition, un Sportster probablement… J’attends avec impatience de pouvoir essayer le nouvel Iron en 1200 avant de me décider.

Alors parle-nous de ta dernière aventure car on a vu sur twitter des photos superbes de sportser Harley transformés en scrambler pour traverser les montagnes du Maroc alors que nous on se gelait ici !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière, et finalement première grande aventure. Je suis partie 8 jours avec Roadtrip Factory pour le voyage inaugural de Terres de Scrambler au Maroc. 1500km pour découvrir les secrets de l’Atlas. Soit plus de routes que ce que je n’avais fait jusque-là depuis l’obtention de mon permis. Imaginez le challenge.

Au démarrage, mes premiers mètres furent laborieux. Clairement je les soupçonne tous d’avoir pensé que je n’arriverais même pas à sortir de Marrakech. J’ai finalement pris rapidement mes marques.

Nous avons fait 150 à 250 km par jour en traversant des paysages à couper le souffle : canyons, montagnes, cols, sable, neige, routes en épingle à cheveux, il était parfois difficile de savoir exactement où nous nous trouvions tellement les vues étaient différentes et spectaculaires. J’ai fait mes premières pistes, pris des routes que je n’aurais même pas osé arpenter en vélo, roulé sous la pluie, le vent, dans le brouillard, la neige, bref ce fut un stage de perfectionnement complet.  Les journées se sont enchainées, à travers les contreforts de l’Atlas, alternant les points de vue, les décors et les couleurs. Téméraire mais pas inconsciente, il y a certains passages techniques durant lesquels j’ai été relayée. Dans l’ensemble, je crois que je ne m’en suis pas si mal sortie.

Je me suis sentie tellement libre durant ce voyage, presque perdue dans cette nature renversante, rencontrant des nomades et des gens que nous n’aurions jamais pu rencontrer si nous n’avions pas emprunté ces chemins secrets. Nous avons passé nos déjeuners, dîners et nuits dans des endroits merveilleux dans des habitations typiquement marocaines accueillies par des gens chaleureux et heureux de partager avec nous. Le groupe était attentionné, prévenant, tout l’esprit Harley-Davidson que j’avais perçu quelques temps avant et qui m’avait poussé à passer le permis.

J’ai grandi pendant ce voyage, j’ai beaucoup appris sur moi-même et je suis définitivement sortie de ma zone de confort. Ce premier voyage sur la route était un nouveau pas vers ma liberté, un rêve à poursuivre.

Et pour la petite histoire, on était gelés aussi là-bas ! Au milieu du voyage à près de 3000 mètres, on a roulé à côté de la neige, extrémités glacées et passé une petite nuit sans chauffage à – 7 degrés sous 4 couvertures tout habillés.

Quelques mots sur la moto :

La moto est un Sportster Iron avec des évolutions pour obtenir un Scrambler de caractère prêt au voyage :

– pneumatiques adaptés au off-road

– guidon style motocross

– grille de phare

– sabot moteur

– pots d’échappement surélevés

– stage 1

– ressort de fourche avant renforcé

– pare-jambe

– un porte paquet et une petite sacoche réservoir

Le concessionnaire de Casablanca a en supplément épuré au maximum l’avant en déportant le compteur à gauche et lui a réalisé une peinture ocre effet « rouille » pour se fondre dans les décors.

J’ai adoré cette moto, belle, au couple moteur généreux pour s’encanailler sur les plus beaux des chemins qu’ils soient faits d’asphalte ou off-road.

 

Merci Céline pour ce partage et on attend ton retour sur l’essai des nouveaux sportster qui nous ont aussi tapé dans l’œil chez Broaam, peut-être une occasion de rouler de nouveau ensemble.

Un repaire de motards bien sympa , Interview de David Mocrette

David Mocrette rencontré lors d’un événement moto sur Paris a bien voulu nous livrer quelques clefs de son succès dans la presse web moto et dévoiler son approche de ce monde ainsi que quelques anecdotes croustillantes.

Le repaire des motards c’est un énorme succès qui continue encore aujourd’hui »hui. quelles sont les clefs de la réussite, de la popularité de ton site ?

La passion est la clef. On est passionné par ce qu’on fait. Du coup, on ne compte pas nos jours, ni nos nuits, ni nos week-ends. Et il y a eu beaucoup de nuits blanches et tous les week-ends pris. Mais comme on se fait plaisir, on a voulu partager notre notre passion tout en permettant à chacun de participer à créer aussi une communauté. On ne se prend pas pour des paillotes et je pense que l’on est resté des motards comme les autres, ni meilleur ni moins bon. C’est peut-être cela la raison du succès, que chaque motard(e) s’y retrouve un peu du coup.

Depuis 1999 qu’est ce qui a changé dans la presse web en mieux en mois bien ou en différent ?

Avant 1999, il n’y avait qu’une voix pour parler de moto : la presse. Aujourd’hui, il y a toujours – un peu encore – la presse, mais aussi les réseaux sociaux, les blogueurs/vloggeurs, youtube… La voix de la moto s’est démocratisée et étendue. La moto est plus accessible à tous et chacun peut contribuer à un monde motard plus riche.

 

Est-ce que tu éprouves toujours de la passion, un frisson à découvrir de nouvelles motos, échanger sur celles-ci ?

On vit la moto tous les jours, au travers des motos mais aussi des motard(e)s et des rencontres. Que demander de plus que de vivre (de) sa passion tous les jours ? Mais c’est surtout l’humain qui est important et les rencontres fabuleuses que l’on peut faire, depuis le couple de « around Gaia » il y a quelques semaines à Motardie en vrai. La vie est une histoire de rencontres, que ce soit avec une moto et surtout des motard(e)s. C’est pour cela aussi le repaire des motards, et non pas le repaire des motos.

Quelles sont les dernières motos coup de coeur et grosse banane ?

La dernière banane, le mois dernier en Suisse pour essayer de l’équipement et des motos. Entre le temps (super beau), les paysages, les motos que l’on s’échangeait (BMW), c’était au top. En fait, dès que l’on me propose de rouler, je lâche tout et je pars rider. Mon kif est là.

Quelle place à Harley dans ton univers moto et dans ton site Le repaire des Motards ? Un essai d’une nouvelle Harley c’est un succès garanti ou un essai normal ?

Harley, c’est à la fois une marque à part, et une marque ‘comme les autres’. La différence principale c’est que l’on ne s’amuse pas à essayer une Harley pour mesurer les chevaux ou le couple, mais surtout pour le plaisir à « rider ». Et puis les « good vibes », c’est quand même unique…

Quel est ton modèle préféré de chez Harley et pourquoi ? Sensations, look, plaisir de conduire, confort ?

Pour faire de la route aux US, je préfère une Electra Glide, mais pour la France, si on doit faire du duo, je préfère une RoadKing et si solo, le Sportster XR 1200 X.

comment vois-tu l’avenir de la moto avec des normes toujours plus contraignantes du point de vue équipement et moteur ? Est-ce une évolution normale ou la fin d’un large espace de liberté ?

L’avenir ? l’électrique et le scooter ? pas trop mon trip, mais si cela peut amener à la moto, la vraie, certains, pourquoi pas ? Quant aux contraintes, elles font partie de l’évolution inéluctable (à défaut de normale). Certaines sont logiques (bruit, pollution) d’autres énervantes (plaques, vignettes, contrôles) et valent le coup de se battre pour défendre notre liberté. Un espace en voie de diminution, hélas…

On serait friand de quelques anecdotes dans vos multiples essais, car la moto c’est souvent l’aventure et l’inattendu 🙂
Bolivie, sur le Salar, mettre la poignée à toc, puis fermer les yeux, vraiment, et compter… J’ai tenu 1 minute 30 ! sensations garanties !

la route des trolls en Norvège dans un brouillard à couper au couteau. On ne voyait pas à 10 m. Et ça tournait sévère. J’ai flippé.

La traversée en été de jour de la vallée de la mort à moto. 55° C. mon bridge tout neuf n’a pas supporté, les caoutchoucs ont fondu, l’appareil est mort ce jour là après 2 semaines de vie. Heureusement, le Reflex Nikon a été plus résistant.

une invitation presse récente, par le train. En arrivant à « destination » et après une heure d’attente, on s’est aperçu que les billets de train reçus n’étaient pas les bons. On a du acheter des nouveaux billets pour aller là où on aurait du arriver depuis le début.
un voyage en Argentine… 35° le matin, on passe un col dans l’après-midi, la visière du casque givre… glace sur les lunettes, et l’équipement non prévu qui faisait que l’on arrivait plus à bouger les doigts pour freiner ou changer de vitesse. naturellement, c’était une piste de terre, et pas de route visible, dans une purée de poix.

En conclusion ton plus beau souvenir à moto ou ta devise 🙂
les plus beaux souvenirs, ce sont les voyages à moto, tous, depuis l’Amérique du Sud à l’Asie en passant par l’Afrique. Ils forment la jeunesse.

la même depuis le lancement du site, il y a 18 ans « qu’importe la moto pourvu que l’on ait l’ivresse ».

Vous connaissez Virage 8 mais connaissez vous Stéphane ?

La communauté moto de caractère, qui comprend aussi bien les big twin que les anglaises et les réalisations custom, est de plus en plus riche. Nous vous proposons d’en découvrir les acteurs au travers d’Interview qui nous permettrons de mieux connaitre ou découvrir ceux qui sont derrière des blogs connus, des garages, des boutiques, des associations ou MC…

Pour lancer cette rubrique c’est Stéphane Lhuillier de Virage 8  qui nous a fait le plaisir de se livrer un peu 🙂

Stephane Lhuillier@Motors and Soul 2014

Bonjour Stéphane,

Virage8 c’est juste le plaisir de partager ta culture de l’univers de la moto de caractère ou un projet à plus grande envergure ?

Virage8 est né de notre envie de partager, Etienne et moi, notre passion de la Culture Moteurs. Chemin faisant, les Runs et Balades que nous avons organisés depuis un an nous ont conduits à organiser l’événement Motors and Soul les 6 et 7 septembre derniers. Cet événement a dépassé toutes nos attentes avec plus de 500 véhicules de caractère – motos et autos – réunis durant ces deux jours. Les commentaires que nous lisons sur les réseaux sociaux nous encouragent à envisager un second Motors and Soul en 2015.

Le succès tu l’attribues à quoi ?  Vos contenus, vos événements, votre réseau ?logo-virage8-rectangle

Oh là, je ne parlerais pas de succès!  Simplement, les trois mots-clés qui animent tout ce que nous faisons – Passion, Partage et Plaisir – semblent appréciés par celles et ceux qui nous suivent et qui désirent venir vivre un moment avec nous.

Quel est ton regard sur l’évolution du monde de la moto avec un public qui change au fur et à mesure des influences des mouvements hipsters, bobos, neo-retro et aficionado d’une marque clivante comme BMW, Harley ou Norton?

Je pense que nous sommes tous des motards quelque soit la marque ou le style de notre moto. Le plus important à mes yeux, c’est l’attitude, par exemple, un bon état d’esprit, une attitude positive ou le respect des autres. Lors de nos événements, j’aime à regarder des motards de marques ou de styles différents discuter entre eux, regarder chacun la moto de l’autre. Là, je sais que la passion s’exprime.

Pour toi le look ça fait partie du plaisir de faire la moto ? Tu serais plutôt barbour ou cuir avec patch 🙂

Plutôt les deux à vrai dire 🙂 mais plus que le look, j’ai découvert il y a peu de temps que la qualité des vêtements fait partie du plaisir de rouler à moto. J’ai récemment investi dans un excellent casque, une veste mythique, un pantalon cuir fabriqué par un petit atelier dans Paris et des bottes hyper confort, et je m’en réjouis chaque fois que je vais faire un tour.

Quelle est pour toi la limite entre ce qui est cool et ce qui devient superficiel  dans cet univers ?

Seule l’attitude prime.

Ton choix de moto pour visiter la Toscane ce serait Ducati et gazz ou Harley et potatopotato ?

Les deux en fait ! J’étais en Emilie-Romagne début juillet pour essayer la nouvelle Ducati Monster 821 et j’ai pris grand plaisir à tourner la poignée dans le coin. De même, quand mes obligations professionnelles me le permettent, je monte sur mon Electra et je pars pour quelques heures ou plusieurs jours de potatopotato. Dans les deux cas c’est un intense plaisir.

Peux-tu nous donner ton dernier coup de cœur que ce soit en équipement, en machine ou contenu ?

Des coups de cœur, on en publie tous les jours sur Virage8. Aujourd’hui c’est la vidéo du film l’Affaire Thomas Crown avec Steve McQueen et Faye Dunaway sur une chanson de Michel Legrand interprétée par Sting. Un grand bonheur !

Ta dernière belle rencontre grâce à Virage8 ?

Tous les gens cool que j’ai croisés à Motors and Soul début septembre.

On est très social media sur #DBDLT alors on aimerait savoir comment à Virage8 vous voyez la complémentarité entre  votre blog et votre page Facebook mais aussi Pinterest et Twitter que vous avez commencé à défricher.

Euh … joker ! On se contente d’utilise les réseaux sociaux pour présenter brièvement les articles que nous publions sur notre site. Peut-être y a-t-il une meilleure complémentarité. Vous savez vous ?

Oui un peu on en reparlera 😉 mais en gros pour nous le blog constitue le coeur de la présence sur le web, facebook permet de gréer une communauté de rentrer en conversation avec plus facilement, twitter de couvrir les événements et toucher un public souvent plus pro et enfin Pinterest permet de séduire et communiquer par l’image. Tout cela rentre en synergie avec un bon community management pour améliorer la visibilité des contenus et développer la communauté. Mais le plus important c’est le contenu et en ce domaine vous-êtes TOP chez Virage8 🙂

Enfin en conclusion peux-tu nous dire quelques mots sur les projets de Virage 8 dans les mois qui viennent ?

Nous avons deux gros projets pour cet automne. Le premier, c’est le lancement de l’Association Virage8, créée pour plus de rencontres, plus de balades mais aussi pour bénéficier de réductions chez certains commerçants, etc.

L’Association Virage8 est ouverte à celles et ceux qui veulent aller plus loin, qui veulent faire partie de l’aventure plus encore moyennant une cotisation annuelle. Pour y adhérer, il suffit d’envoyer un mail à run@virage8.com.

Notre second projet, c’est de repérer les 4 balades d’une semaine que nous organisons l’année prochaine.

Pour 2015, nous avons choisi

  • la Corse,
  • les Pyrénées,
  • les cols Suisses
  • l’Andalousie

Ça fait déjà un beau programme de repérage, mais ça va surtout faire de belles balades entre mai et septembre 2015 en groupe de 10 motos et autos sous la conduite d’un guide. Des moments inoubliables en perspective. Pour obtenir plus d’informations, il suffit d’envoyer un mail à run@virage8.com.

Merci Stéphane pour ton temps et good vibes !

Merci Vincent, c’était un plaisir. Bonne route à Des bielles dans la tête. On aura plaisir à vous suivre 😉