Ceux qui possèdent la Pan America S bénéficient d’une suspension adaptative assez révolutionnaire qui modifie la hauteur de la moto suivant vos paramétrages. Vous pouvez ainsi choisir suivant vos besoins, modes de conduite différents réglages (nous y reviendront dans une autre vidéo) mais parfois l’électronique se mélange les pinceaux et votre ARH se bloque en position haute.
Dans la grande majorité des cas vous pouvez retrouver en quelques manipulations simples un ARH fonctionnel.
Nous avons donc tourné cette vidéo courte pour vous permettre de vous en sortir sans devoir appeler ou vous rendre à votre concessions Harley-Davidson.
La Pan america est une moto fantastique qui devient de plus en plus fiable maintenant que les deux premières années sont passées et ont permis avec les mises à jour du système et parfois changement de certaines pièces de pouvoir envisager sereinement de longues sorties ou roadtrip.
Si vous désirez plus d’informations sur la Pan america S je vous invite à visiter le groupe Pan America France H-D sur facebook avec sa communauté de près de 2300 membres très actifs.
Étiquette : Harley-Davidson
Wunderlich : une gamme d’accessoires pour votre Pan America
Bonjour Herbert c’est un plaisir de t’accueillir pour que tu nous présente Wunderlich et sa gamme d’accessoires pour la Pan america .
Mais tout d’abord peux-tu aussi te présenter et nous dire quel est ton poste au sein de wunderlich
Je m’appelle Herbert Schwarz et je travaille chez Wunderlich depuis six mois. Mais cela fait très longtemps que je suis dans le monde du voyage à moto.
En 1990, j’ai fondé la société Touratech, que j’ai dirigée pendant 27 ans et qui est devenue une assez grande entreprise. Ce n’est que lorsque l’entreprise a fait faillite et s’est concentrée sur la fourniture aux constructeurs de motos que j’ai été pendant deux ans rédacteur en chef du plus grand magazine de voyage moto germanophone, « Tourenfahrer ». Malheureusement, ce magazine a été vendu à une autre maison d’édition, ce qui m’a incité à retourner dans l’industrie.
Chez Wunderlich, je suis en train de créer un nouveau département qui s’occupe des motos ADVENTURE d’autres marques que BMW dont la Pan America.
C’est un défi intéressant pour moi et j’ai trouvé ici une très bonne équipe.

Merci Herbert, personnellement j’ai découvert votre société quand vous avez sorti un catalogue de pièces pour la Pan America mais Wunderlich existe depuis plus de 35 ans alors peux–tu brièvement nous en parler.
On aimerait connaître votre histoire, votre taille, ce que vous proposez comme produit et votre philosophie ou valeur.
Le fondateur de notre entreprise, Erich Wunderlich, a commencé en 1985 avec des pièces pour Yamaha SR500 et XT500 en tant que toute petite entreprise.

Aujourd’hui, nous employons près de 100 personnes et nous nous concentrons depuis de nombreuses années sur toutes les motos de la marque BMW. Nous attachons une grande importance à la qualité de nos produits, à leur utilité pour les motards et à la durabilité de leur production.
Ce que l’on remarque en parcourant votre site, votre magazine gratuit Inside ou votre catalogue c’est le côté très professionnel et pardonne pour moi d’avance d’un gros cliché, tout cela transpire la qualité allemande !
Je suis heureux que tu le prennes ainsi, et la qualité est vraiment très importante pour nous. Mais nous nous considérons comme un fabricant européen avec des racines allemandes.

Vous avez fait vos preuves pour équiper les BMW et votre catalogue est pléthorique mais ce qui m’intéresse à plusieurs titres c’est le pari que vous avez pris en développant une ligne d’accessoire pour la Pan America .
J’aime bien aussi votre idée de proposer une catégorie touring et une autre off-road en accessoires
T’es t’il possible de nous expliquer ce choix stratégique pour ce modèle ?
Notre directeur, Frank Hoffmann, est depuis longtemps un fan des motos Harley-Davidson. Lorsque la Pan-America a été présentée, il est tombé spontanément amoureux de ce modèle et nous a convaincus qu’il pouvait s’agir d’une moto pour la marque Wunderlich. Notre équipe de développement s’est tout de suite mise au travail avec enthousiasme et a développé de nombreux produits utiles.

D’ailleurs que penses-tu personnellement de cette moto et du pari de Harley-Davidson de renter sur ce marché du maxi trail ?
Je me réjouis toujours de voir de nouvelles motos dans la catégorie des maxi-trails. Harley a fait un très bon travail en présentant une moto de caractère. Ce n’est pas une copie de la BMW GS, mais une alternative intéressante avec un moteur brillant.
Comment avez-vous procédé pour développer cette ligne de produits ? Vous vous êtes appuyés sur votre expérience de la 1250 GS de BMW, vous avez mené des panel avec les utilisateurs où vous avez fait bosser dur vos techniciens J
Nous nous sommes d’abord basés sur les expériences que nous avons faites avec les BMW, mais nous avons aussi un bon ami qui a déjà parcouru bien plus de 40000 kilomètres avec la Pan (dont plus de 10000 kilomètres sur des pistes en terre et en tout-terrain). Il nous a fait part de ses besoins et de nouveaux accessoires en ont découlé.

Quel est votre produit best seller pour la Pan america ?
Notre grand pare-brise et le renfort pour le pare-brise se vendent particulièrement bien.

La tôle pour le côté gauche du moteur est également un best-seller. Non seulement elle améliore l’esthétique, mais elle permet aussi à l’air chaud évacué par le moteur de passer devant la jambe du pilote.

Avez-vous des projets en développement pour la Pan America que tu peux partager avec-nous ?
Nous allons nous occuper des amortisseurs et chercher des solutions pour améliorer la béquille latérale.
Enfin si l’on peut bien entendu commander en ligne, il me semble que vous serez présent sur l’Alpes festival moto à barcelonette en septembre ?
Je serai personnellement à Barcelonnette et j’arriverai avec l’une de nos Pan-Americas. Ce sont un peu plus de 1000 kilomètres que je vais certainement apprécier.
Je suis également disponible à tout moment pour toute autre question ou suggestion et je me réjouis de l’intérêt que vous portez à notre nouvelle gamme.
Alors au plaisir de te voir là-bas en Pan America après un demi Iron Butt et merci pour nous avoir permis de découvrir cette belle entreprise en plein développement.
C’était un plaisir de parler avec toi.
Amicalement
Herbert

Liens
Magazine Inside
La gamme Adventure : www.wunderlich-adventure.fr
Ils nous parlent de leur Panamerica Harley-Davidson !
Qui plus à même de nous parler du plaisir de rouler en Panamerica, des raisons d’un tel choix que leurs propriétaires ?
Alors voici quelques témoignages recueillis autour de cette moto passion et merci à Harley-Davidson France de nous permettre de saluer le témoignage de richard qui a obtenu le plus de vote 🙂
J’ai 48 ans et « seulement » 13 ans de permis moto.
Après 10 ans de plaisir en Japonaises plutôt dynamiques, on décide de passer du côté obscur en acquérant un Street Glide pour moi et un 1200 Sportster pour ma petite femme.

Puis au bout de 2 ans, j’ai envie de retrouver les sensations perdue de mes anciennes motos, et HO miracle, la Pan America est annoncée et c’est comme une révélation.
C’est une évidence, elle serra mienne, et je passe commande en tout début d’année.
Pourquoi? Et bien pour avoir plus de dynamisme, voir d’adrénaline.
Il était évident que la marque de Milwaukee allait être attendu au tournant, et aussi allait sortir quelque chose d’abouti.
Et c’est rien de le dire: tenue de route parfaite, freinage puissant, performances extraordinaires, polyvalence évidente… promesse tenue par la marque.
Avoir la possibilité de rester dans la famille HARLEY DAVIDSON tout en étant au guidon d’une machine procurant du plaisir à tous les étages, c’est juste génial.

Un long road trip d’ici 1 an?
Pour nous c’est prévu dans 2 ans.Nous préparons un voyage au long terme de 7 mois environ sur le continent américain (1 mois Canada et 6 mois USA) avec NOS motos. Il s’agira là de découvrir plus en détail un pays regroupant tous les types de paysages , mais un voyage c’est des rencontres avant tout, et si on peut poser la tente dans le jardin des uns ce serrait génial, et si on peut dormir chez les autres, c’est encore mieux.Le but étant d’échanger avec les gens, et quoi de mieux que d’aller rencontrer des familles chez eux?

Moi c’est la ligne générale qui m’a bluffé et que j’ai de suite aimé, j’en ai eu confirmation quand j’ai vu la présentation du prototype … j’ai craqué j’ai signé sans même y monter dessus, et depuis c’est que du bonheur , que ce soit sur les petites routes cévenoles , sur les pistes de l’arrière pays , sur autoroute, ou en ville elle passe partout avec brio, et puis quel confort! Et encore plus depuis que j’ai retaillé la selle pour avoir les pieds bien à plat lors des arrêts ou manœuvres… Le Portugal ou le cap nord pourrait être une de mes destinations l’an prochain …

Hello, je vais chercher la Pan samedi, alors les avis sur ses qualités, je me les suis fait lors de son essai. J’ai aimé. De l’adolescence a il y a 15 ans, c’était des trails. Puis un Fxdx, un Fatbob, un Breakout CVO, deux Street Glide CVO… et la Pan est arrivée. Incapable de ne plus avoir de custom, mais mort d’envie d’un trail badgé du Bar & Shield. J’ai aujourd’hui mon âme en paix: un Slim S 110ci vert armée pour les petites virées plaisir et la virilité du 110, et la Pan qui arrive pour les voyages a 2 et les routes viroleuses. Heureux
Motard sur le tard, une vieille Africa Twin m’accompagne depuis 5ans sur les routes gauloises. Une bécane légendaire qui a pourfendu les pistes du monde. Mon plaisir est quand ça vire et que ça volte, quand le macadam se fend et se creuse de nids de poule et se change en chemins rocailleux, grimpe les sommets des alpes sur des pistes tout juste praticables. La découverte de l’univers moto sur la selle d’un trail, la communauté étonnamment bienveillante, le paysage vu d’un autre angle, et l’envie grandissante de passer sur une machine un peu plus actuelle et puissante. Puis le mythe Harley des grands espaces, le chrome des hells-angels qui s’estompe en gardant l’esprit de liberté porté par la marque, une machine bondissante et moins vrombissante qui assure une présence discrète et puissante, un trail à l’esprit tranquille. Un trail déjà mythique avant même d’exister, un design atypique mais si naturel : le digne successeur de mon palefroi. Je la vois me mener sur les routes des Balkans, dans les étendues nordiques du Cap Nord, sur les pistes islandaises : rêves ce jour, réalité future je l’espère.
500 km en panamerica : La passion ou la désillusion ?
Voilà donc les 500 premiers kilomètres franchi avec ma Panamerica 1250 S et c’est assez pour se dire « Oups la boulette » ou « Mais oui !!!!!!! »

Les 100 premiers kilomètres m’ont laissé interrogatif car dans mon cas j’ai trouvé la nouvelle Harley-Davidson moins facile que la Vstrom de chez Suzuki ou bien la GS1250 de BMW. Sincèrement ces deux-là au bout de 30 bornes je me sentais déjà à l’aise et 100 bornes j’avais l’impression d’avoir ces bécanes depuis plusieurs mois. Moteur souple, équilibre naturel, position de conduite…
La Panamerica n’est donc pas une fille facile (arghhhhhh c’est sexiste !!!) et demande pas mal d’attention au début pour s’habituer tant à son moteur qu’à sa partie cycle. C’est simple en mode pluie t’as rien mais dès que tu passes en mode route ça envoie, dans les virages serrés à basse vitesse t’as l’impression que le pneu arrière se dérobe en mode démerde toi mon mon gars !
La seconde sortie d’une centaine de bornes aussi m’a déjà rassuré sur le moteur qui, je ne sais pas si c’est le rodage car quand je l’ai pris elle n’avait que 5 km, m’a semblé plus souple et surtout révélé ce qu’il avait au-dessus de 4000 tours. Les pneus ont commencé à adhérer diminuant peu à peu cette sensation dans certains virages.
Il m’a fallu une belle sortie de 300 bornes pour enfin être conquis en la testant sur l’autoroute, départementales, nationales et même un chemin roulant.
J’ai mis ma selle en position haute ce qui m’a permis de ne plus glisser vers le réservoir et la bulle relevée au max avec une bonne protection et désormais c’est mon casque qui n’est plus à la hauteur niveau insonorisation à certaines vitesses…
Ce que demande comme temps la Panamerica pour comprendre comment elle fonctionne elle te le rend ensuite au centuple en plaisir de conduite. Ce moteur est fantastique, il peut tracter comme la BMW mais à ce grain de folie que n’ont pas les deux autres et qui te donnent la banane dans la relance entre deux virages ou lors d’un dépassement. Il faut l’entendre ce moteur au-dessus de 4000 tours même avec l’échappement d’origine les sensations sont vraiment là.
Les 150 chevaux envoient la poudre et comme la partie cycle et les freins sont cohérent avec cette cavalerie tu peux vraiment t’amuser sans arrière-pensée. Cependant le moteur accepte de se conduire en bonne mule sans te donner des coups de cul quand tu ne rétrogrades pas et en acceptant de relancer la machine sans non plus hoqueter.
Sur autoroute la bulle en position haute protège bien et le régulateur de vitesse est top ce qui me change de ma molette sur le street-bob J
Après quelques manipulations le GPS Haley m’a amené à bon port mais soyons honnêtes il n’est pas pour l’instant à la hauteur des spécialistes mais a le mérite de vous éviter de rajouter un support pour votre GPS ou smartphone.
Alors à qui est destinée cette moto ?
Pour ma part je n’en ferai pas un daily, c’est pour ainsi dire sur le secteur des gros trails la chasse gardée de BMW je n’en ferai pas une machine à choisir pour de grands raids à majorité de pistes, obstacles à franchir…mais pour tous ceux qui veulent une moto qui peut leur permettre de faire des balades cool ou endiablées le WE, leur servir occasionnellement aux trajets boulot-dodo et SURTOUT leur promettre de longs roadtrips qui permettrons d’emprunter toutes les routes alors oui c’est un sacré bon choix !
Cette moto est une moto passion, pour la marque, pour le modèle et vous trouverez toutes les raisons pour ne pas la choisir plus ou moins juste mais sur notre groupe dédiée à la Panamerica 1250 on sent une vraie communauté se développer autour de ce modèle.
( https://www.facebook.com/groups/panamericafrancequi qui passera bientôt les 1000 membres)
On accepte les petits défauts de jeunesse qui sont corrigés au fur et à mesure par Harley et on partage la banane que l’on s’est choppé à la conduire, les accessoires qui arrivent, les conseils et bientôt les sorties.
Cette Panamerica vient vraiment bousculer le secteur des gros trails, moins sénatoriale que la BMW, plus rageuse que la Vstrom, elle a réussi à dépasser les prévisions de vente de la MOCO que ce soit aux USA ou en Europe et les délais d’attente sont assez courant dans pas mal de concessions.

Intéressé, propriétaire de la Panamerica 1250 H-D ? Rejoignez le mouvement !
La Panamerica 1250 fait actuellement un véritable carton de vente aux US et en Europe et les premiers clients français vont enfin toucher leur panamerica dans les jours qui viennent.
Ce modèle tout nouveau et pour ainsi dire révolutionnaire chez Harley (à voir la fronde de certains puristes de la marque qui parle de trahison) va faire de nous des pionniers et l’idée de créer une communauté pour s’échanger les bons plans, les retours d’expérience en plus de ce Blog m’a paru intéressante.
Alors voila le groupe Panamerica France H-D , un groupe POSITIF !!!!
Nous sommes déjà plus de 150 et je me réjouis de la bonne ambiance de ce groupe et de la participation active des membres dont certains potes qui continueront sur leurs Harley Dyna, softail et autres mais que j’ai plaisir à garder près de mes roues 🙂
Ce groupe permet de se tenir au courant des éventuels problèmes de la machine, des solutions, des accessoires, des transformations, améliorations, roadtrips, événements…
Nous allons aussi dès la semaine prochaine proposer des événements dédiés à la communauté mais qui resteront ouverts à tout le monde et viseront à devenir peu à peu européen en commençant bien entendu par la Belgique qui a aussi son groupe Panamerica..
En effet nous sommes nombreux à déjà rouler en Harley, à avoir pas mal de potes et nulle envie de tirer un trait sur les roadtrips qui nous réunissent tous.
Simplement nous aurons quelques événements orientés sur l’aspect all/roads de la Panamerica pour en exploiter tout le potentiel de plaisir de roule !
Work Less Ride more !!!

La rentrée des Big Twin Harley-Davidson 2021…Enfin un street-bob qui déménage !
On attendait un peu de renouvellement de la gamme et 2021 semble être un bon cru chez Harley-Davidson on vous dit pourquoi dans ces quelques lignes et surtout photos.
Le modèle qui nous emballe c’est le digne héritier de nos bons vieux Street bob : Le nouveau modèle Street Bob 114 nous refait le coup de la première low rider S, un style cool, minimaliste avec un moteur qui envoie du lourd et ça on aime !
- Moteur avec entre 10 et 13 % plus puissant à l’accélération que le 107
- Suspension qui permet de l’exploiter
- Un phare qui éclaire avec ses leds
- Un poids qui passe en dessous de la barre des 300 kilos
mais… petit réservoir de moins de 14 litres ce qui va permettre de faire des pauses environ tous les 250-280 km…
Chose inédite sur le street bob, Harley-Davidson propose pour cette version et d’origine le pouf et les repose-pieds pour emmener… une pouf ou une déesse, elle est pas belle la vie en Big Twin ?
Reste à faire la comparaison avec le Low rider S car sur le papier ce nouveau street bob semble cannibaliser la S avec une différence de près de 4 000 € entre les deux modèles.
En tout cas c’est un sacré prix d’appel pour une telle machine à sensation qui revient vers un style brut de décoffrage qui plaira à beaucoup et pour les autres on vous parlera des plus gros modèles et CVO bientôt 😉
Voila rapidement ce qui nous a marqué dans cette rentrée et l’on vous parlera tranquillement du reste mais en tant qu’amoureux du Street bob on est très heureux de cette nouvelle version bien énervée avec une peinture qui claque et un style pur bobber qui nous réjouit !
Allez 2021 ne sera peut-être pas une horribilis annus 🙂
Le rêve électrique de Harley-Davidson : la livewire
Harley-Davidson malgré ses chromes toujours aussi flamboyants ne peut se contenter de simplement faire évoluer sa gamme car la concurrence est devenue féroce et sa clientèle a du mal à se renouveler.
Cet effet de cisaille entraîne des perspectives économiques peu réjouissantes et oblige la compagnie à innover.
La livewire est une réflexion qui date non pas d’hier mais d’il y a presque 10 ans avec des prototypes qui roulaient sur circuit il y a déjà 5 ans. Ce n’est donc pas une réponse rapide mais bien un projet d’entreprise de construire une Harley de l’avenir pour une clientèle d’avenir qui trouvera son plaisir ailleurs que dans l’acier et les grondements mécaniques.
La livewire est considéré par une bonne partie de la clientèle de Harley comme une hérésie voire une trahison de l’esprit de Harley et cette partie refusera même d’essayer ce nouveau modèle.
Il faut dire que sur le papier la livewire c’est de 0 à 100 kmh en 3 secondes mais c’est aussi environ 180 km d’autonomie et pas loin de 35 000 € à l’achat alors on voit mal Eric Lobo s’élancer pour un tour du Monde avec, comme sur un bon vieux Road King.
Je ne suis pas un exclusif de la marque ni des motos devant dépasser les 300 kilos pour être dignes d’un biker et j’ai donc essayé cette livewire sur plusieurs jours pour me faire mon propre avis.
Prise en main
Rendez-vous à la concession H-D de Borie à Villiers sur Marne pour prendre possession de la bête mais non sans avoir échangé un bon moment avec l’ami Pierrot, figure historique de chez Borie, pour comprendre l’utilisation de la merveille de technologie. Il est d’ailleurs devenu un ardent défenseur de cette bécane lui qui l’avait découverte comme prototype sur circuit parmi tous les premiers au monde.
Cela commence par les réglages de la puissance du moteur et du frein moteur directement à partir du tableau de bord. La livewire possède donc 4 modes préprogrammés : Sport, Route, Pluie et Autonomie et 3 autres à votre convenance.
Les modes jouent sur la puissance du moteur et le degré de frein moteur qui permet au passage de recharger la batterie. L’œil malicieux, Pierrot m’explique que le mode sport n’utilise que 80% de la puissance et 50% du frein moteur alors comme nous on est des grands malades on balance grâce à l’écran tactile tous les curseurs à 100% sauf l’autonomie à 0%.
Ce mode n’est à activer que quand vous avez pris la mesure de la bête dans des modes plus cools comme autonomie ou route mais bien sûr c’est le mode qui est le plus envoutant sauf sur routes glissantes J
La bête peut s’interfacer avec votre smartphone par bluetooth mais j’avoue avoir fait l’impasse sur cette partie digitale.
Ne comptez pas sur moi pour le catalogue technique de la livewire car pas mal d’articles s’étendent sur le sujet, moi ce qui m’intéresse c’est le feeling .
Bon on monte sur la moto et c’est con mais plus de poignée d’embrayage et plus de sélecteur ça fait bizarre !
La livewire fait le poids d’un bon Sportster et est relativement haute pour une Harley avec une selle perchée à 78 cm, petit guidon et commodo avec look harley habituel finalement on n’est pas si dépaysé que cela.
L’essai
Bon on nous a tellement mis en garde sur l’engin que l’on démarre sur filet…de wat et la livewire se montre très urbaine pour sortir de l’enchevêtrement des petites routes et multiples ronds-points afin de gagner l’autoroute et se diriger vers les belles routes autour de Crécy la chapelle.
Clairement oubliez l’autoroute car l’autonomie passé les 130 kmh devient ridicule et au-dessus vous serez aussi abrité que si vous vous tenez debout sur un TGV ! Le Mode drapeau ON avec un buste qui encaisse tout.. c’est gérable sur un tracé qui alterne freinage et accélération mais vite pénible en ligne droite ! Je la mettrai directement en clubstyle avec sa bulle moi la Livewire.
Après 40 minutes je décide de faire une pause et le petit diable au-dessus de mon épaule me dit allez passe au mode spécial Pierrot pour voir ce qu’elle a dans le ventre, enfin dans la batterie cette moto. Deux petits clics et voila la Livewire en mode full power.
J’en profite pour admirer la ligne de cette bécane assez réussie bien que le bloc moteur fasse ressembler l’ensemble à une fusée sur roue mais elle a de la gueule tout de même et bon courage aux customers au passage 😉
Le démarrage se fait tout en douceur même avec ce mode la poignée d’accélération est très précise et la moto docile, je sors du parking du golf de Crecy et en ligne droite tourne comme un bourrin la poignée de droite…Ziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii la flèche orange dans un bruit de turbine m’arrache les bras et le buste pour me propulser en quelques secondes à des vitesses peur recommandable en dehors de l’autoroute. Cette bécane c’est Docteur Jekyll et Mister Hyde et je n’ai encore rien vu car l’effet kiss cool m’arrive sur le premier gros virage ou je coupe l’accélération et je découvre la puissance du frein moteur avec une moto qui est à la limite de faire un blocage de roue arrière mais l’électronique fait son job à merveille.
S’en suit alors une ballade électrisante ou on ne touche plus qu’à la poignée d’accélération car les freins deviennent de pures accessoires.
Une vraie boule de flipper qui te projette de chaque virage dans un sifflement ne couvrant pas le souffle du vent et des décélérations en mode tu descends deux rapports sur ton big twin. Cette conduite est addictive en mode énervé comme en mode plus col ou la moto enroule parfaitement chaque virage. En effet la Livewire réserve une bonne surprise aux habitués de la marque : son amortissement ! Chez Harley ce n’est généralement pas le top, et bien là c’est nickel, ça tient le pavé, ça ne rebondit pas sauf sur toute vraiment dégradée et la tenue de route est à la hauteur du moteur.
La seule chose est parfois le sentiment d’un bloc en entrée de virage qu’il faut balancer pour ne pas voir la bécane dévier vers l’extérieur du virage.
Le Week-end j’en profite pour accompagner un bout de route deux potes du HDC des Morfals peu réceptif à mes arguments bon au moins j’ai pu leur faire constater que l’accélération reléguait même les plus gros moteur Harley dans une autre catégorie, pas d’inertie, les wats d’un seul coup ça déménage et laisse sur place à peu près tout ce qui roule en deux roues !
Le premier hic car il y en a c’est que assez vite j’ai dû arrêter de faire le malin à les dégoutter en terme de conduite pour calculer le retour à la base. Alors oublie les roadtrips à l’heure actuelle car la belle vous permettra de parcourir entre 150 et 180 km avant recharge.
Alors j’avais pensé à un roatrip en mode tu prends un café dans une concession harley avec recharge rapide et tu enquilles ! Mais non car la recommandation c’est une charge rapide pour 10 charges normales. A ce rythme t’es pas rendu au Portugal et tu oublies un Electrique zombie Run.
Le second hic c’est le prix car là faut aligner pas loin de 34 K € pour une moto qui est certainement attachante en mode périurbain mais reste peu polyvalente.
Conclusion
Alors cette Livewire trouvera-t-elle son public ? Des jeunes cherchant le plaisir, la marque et la nouveauté ?
Les clients que j’ai pu voir ont une seconde moto et utilisent la livewire quotidiennement pour se rendre au travail mais n’est-ce pas une minorité, une clientèle amoureuse de la marque, disposant de revenus conséquents et ouverts à la nouveauté.
Ceci étant je les comprends car la livewire est un jouet de luxe addictif qui permet de découvrir un autre mode de conduite et une moto qui peut se faire baladeuse ou roadster en mode couteau entre les dents.
Cette moto ferait un carton plein avec plus d’autonomie et un tarif en-dessous la barrière fatidique des 30 K mais heureux les élus le Royaume des Watts les attend !
Essai vidéo
En route pour Punta Bagna !
Quand on prend la route, on a toujours comme les marins prenant le large, un fond de culpabilité de quitter sa famille qui dure généralement quelques virages pour être remplacé par le plaisir de s’échapper du confort habituel et d’enfiler les kilomètres de routes et les heures à moto à savourer ces moments pour ainsi dire hors du temps.
Mon âme de poète (si, si!) se délecte alors des odeurs de la route, du changement de température entre l’asphalte brûlant et les passages en forêts où l’air devient plus léger, où les senteurs des bois nous parviennent, des virages pris plus ou moins vite ou avec une douce langueur, de mes ami(e)s qui m’entourent, de soleil qui nous cloue si tôt nos Harley arrêtées…
La route pour Punta Bagna fut encore une nouvelles fois un moment, je n’oserai dire de grâce vus les australopithèques qui m’entouraient mais d’une douce félicité réveillée par des éclats de rire et des échanges magnifique de répliques à la Audiard ou San Antonio.
Ensuite Punta Bagna et son cirque, le col du Galibier ou bien entendu la Gopro m’a lâchée, les apéritifs avec de bonnes doses d’alcools et d’amitié réunissant France Street bob avec le nord, le Sud, la Région Parisienne comme les Belges. Les Hell’s et les différents MC heureux comme si parvenus à Babylone. Enfin et pour certains surtout des bécanes incroyables, des groupes de music, des paysages grandioses et toujours le plaisir de se retrouver, de discuter, de rire.
See you soon Bros !
Un scrambler Harley pour affronter le désert !
On va vous présenter notre aventurière du mois qui est une jeune femme n’ayant pas eu peur d’affronter le désert et les montagnes du Maroc au guidon d’un sportster Harley-Davidson transformé en scrambler.
Bonjour Céline, je suis bien content que tu ais accepté de nous répondre car normalement on a que des gros chauves et tatoués qui acceptent de nous parler 😉
Peux –tu te présenter en quelques mots et nous dire comment tu es arrivée dans l’univers Harley ?
Bonjour Vincent ! Merci à toi pour l’invitation.
En quelques mots : j’ai encore tous mes cheveux, je rentre toujours dans mon slim et je n’ai aucun tatouage.
L’univers Harley (et moto en général) est initialement très loin de mon monde. J’ai découvert la marque dans le cadre de mon travail. A force de (très) belles rencontres et d’implications, je me suis prise au jeu, enfin j’ai carrément chopé le virus. Je me suis rendue sur différents rassemblements et en rentrant en 2015 des Morzine Harley Days, je me suis jurée que 2 ans plus tard les rides ne se feraient pas sans moi. J’ai obtenu mon permis en mai 2016 (alors que je n’avais jusque-là jamais conduit de 2 roues) et j’étais au guidon l’été dernier.
Tu avais juré de passer ton permis moto après avoir encadré des essais Harley-Davidson et tu as tenu promesse, alors depuis tu roules sur quoi comme machine ?
Attention, cette question blesse. Pour différentes raisons je n’ai pas encore eu l’occasion d’acheter de moto. Premiers essais après le permis : l’Iron 883 et le Roadster (qui est sorti à 10 jours prêts lorsque j’ai eu mon papier rose). J’ai également testé le Forty-Eight, la Street 750 et la Street Rod. Je n’ai pas encore testé de Softail, ça ne serait tarder. Pour ma première acquisition, un Sportster probablement… J’attends avec impatience de pouvoir essayer le nouvel Iron en 1200 avant de me décider.
Alors parle-nous de ta dernière aventure car on a vu sur twitter des photos superbes de sportser Harley transformés en scrambler pour traverser les montagnes du Maroc alors que nous on se gelait ici !
Dernière, et finalement première grande aventure. Je suis partie 8 jours avec Roadtrip Factory pour le voyage inaugural de Terres de Scrambler au Maroc. 1500km pour découvrir les secrets de l’Atlas. Soit plus de routes que ce que je n’avais fait jusque-là depuis l’obtention de mon permis. Imaginez le challenge.
Au démarrage, mes premiers mètres furent laborieux. Clairement je les soupçonne tous d’avoir pensé que je n’arriverais même pas à sortir de Marrakech. J’ai finalement pris rapidement mes marques.
Nous avons fait 150 à 250 km par jour en traversant des paysages à couper le souffle : canyons, montagnes, cols, sable, neige, routes en épingle à cheveux, il était parfois difficile de savoir exactement où nous nous trouvions tellement les vues étaient différentes et spectaculaires. J’ai fait mes premières pistes, pris des routes que je n’aurais même pas osé arpenter en vélo, roulé sous la pluie, le vent, dans le brouillard, la neige, bref ce fut un stage de perfectionnement complet. Les journées se sont enchainées, à travers les contreforts de l’Atlas, alternant les points de vue, les décors et les couleurs. Téméraire mais pas inconsciente, il y a certains passages techniques durant lesquels j’ai été relayée. Dans l’ensemble, je crois que je ne m’en suis pas si mal sortie.
Je me suis sentie tellement libre durant ce voyage, presque perdue dans cette nature renversante, rencontrant des nomades et des gens que nous n’aurions jamais pu rencontrer si nous n’avions pas emprunté ces chemins secrets. Nous avons passé nos déjeuners, dîners et nuits dans des endroits merveilleux dans des habitations typiquement marocaines accueillies par des gens chaleureux et heureux de partager avec nous. Le groupe était attentionné, prévenant, tout l’esprit Harley-Davidson que j’avais perçu quelques temps avant et qui m’avait poussé à passer le permis.
J’ai grandi pendant ce voyage, j’ai beaucoup appris sur moi-même et je suis définitivement sortie de ma zone de confort. Ce premier voyage sur la route était un nouveau pas vers ma liberté, un rêve à poursuivre.
Et pour la petite histoire, on était gelés aussi là-bas ! Au milieu du voyage à près de 3000 mètres, on a roulé à côté de la neige, extrémités glacées et passé une petite nuit sans chauffage à – 7 degrés sous 4 couvertures tout habillés.
Quelques mots sur la moto :
La moto est un Sportster Iron avec des évolutions pour obtenir un Scrambler de caractère prêt au voyage :
– pneumatiques adaptés au off-road
– guidon style motocross
– grille de phare
– sabot moteur
– pots d’échappement surélevés
– stage 1
– ressort de fourche avant renforcé
– pare-jambe
– un porte paquet et une petite sacoche réservoir
Le concessionnaire de Casablanca a en supplément épuré au maximum l’avant en déportant le compteur à gauche et lui a réalisé une peinture ocre effet « rouille » pour se fondre dans les décors.
J’ai adoré cette moto, belle, au couple moteur généreux pour s’encanailler sur les plus beaux des chemins qu’ils soient faits d’asphalte ou off-road.
Merci Céline pour ce partage et on attend ton retour sur l’essai des nouveaux sportster qui nous ont aussi tapé dans l’œil chez Broaam, peut-être une occasion de rouler de nouveau ensemble.
Rétrospective 2016 et des souvenirs de bikers
Il est l’heure de faire la rétrospective 2016 ! Cette année qui vient de s’écouler nous aura permis de rouler en solo ou entre potes mais surtout d’avaler des kilomètres, de voir des paysages, de faire des rencontres, de connaître des émotions et nous sentir vivre pleinement.
Rétrospective 2016
La magie du Big Twin c’est de transporter nos corps et nos âmes et de nous permettre de vivre des moments pendant lesquels rien ne compte plus que le bruit du moteur, la pression du vent, la route qui défile et l’assurance de partager des souvenirs avec nos ami(e)s.
Par Vincent Berthelot – @VinceBerthelot
Pour cette rétrospective 2016 mon souvenir le plus marquant se situe dans le sud de la France. Je devrais dire »les souvenirs » car je suis descendu deux fois depuis Paris. La première avec une bonne troupe de journalistes et le staff Harley France pour essayer les modèles Touring sous le signe du confort et de la découverte en tant que poireau de ces bécanes imposantes. De belles routes, de beaux moments de partage et de rigolade.
Sur la route de Grimaud …
La seconde fois quand nous avons fait la Sud Bike avec les copains de France Street Bob et que nous sommes passés par les gorges du Tarn, la route des crêtes …
Nous venions de faire 100 km de virages dans les gorges du Tarn quand le copain Eric s’arrête brusquement et commence à chercher fébrilement ses lunettes ! L’homme est consciencieux et après avoir inspecté le moindre recoin de sa personne et de ses bagages nous annonce qu’il avait du oublier ses montures au petit restaurant du village à mi-parcours. Il nous dit de continuer et qu’il nous rejoindra !
Un vrai seigneur de la route cet Eric, mais autant les copains en duo se voient mal refaire le chemin inverse autant avec le grand Stax l’idée de laisser partir seul notre pote à moitié bigleu et sans tête ne nous rassure pas ! Donc nous voila repartis faire la route en sens inverse et enchaîner les pif paf, les courbes sans visibilité, les épingles à cheveux, les lacets plus prévisibles à un rythme soutenu.
Nous n’avons bien entendu pas retrouvé les lunettes mais en revanche on a dégusté une excellente bière avant de s’attaquer de nouveau à ces virages de manière très décontractée. Autant vous dire que le soir on faisait plus de bruits que nos Harley !
Xavier Crépet, Directeur Marketing et Communication chez Harley Davidson France
Rétrospective 2016, ce dont je suis le plus fier
Cela m’éloigne de ma mission professionnelle chez Harley-Davidson, mais après 21 ans de coupure avec ma formation initiale en Ecole de Commerce à Grenoble Ecole de Management, j’ai ressenti le besoin personnel de revenir sur les bancs de l’école pour me mettre à jour de certaines matières et m’ouvrir à d’autres.
J’ai donc entrepris de commencer une formation Executive MBA à HEC en janvier 2015 en parallèle de mon job et autres obligations familiales avec la charge de travail en plus qu’il a fallu absorber le soir, le week-end, et y compris pendant des événements Harley ! Je me rappelle avoir repris la rédaction de mon mémoire à l’issue des concerts du soir à l’Euro Festival dans mon bungalow au son et vibrations des graves jusqu’à des heures avancées dans la nuit.
En juin 2016, cette triple vie pro – perso – étudiante a pris fin avec la remise des diplômes et des félicitations du jury.
Depuis, je redécouvre la liberté et des envies irrésistibles de rides que je compte combler dans mes résolutions 2017 !
Le ride marquant en 2016
Malheureusement j’ai manqué une belle occasion de ride en février 2016 qui avait pour but de faire découvrir notre dernière gamme Touring à la presse sur les routes de la région d’Oman, bien éloignées et différentes de la traditionnelle Route 66 aux US.
Mon cycle d’études en a voulu autrement et j’ai dû me faire une raison tout en acceptant difficilement de céder ma place à un autre ! Bien heureusement, il y a une justice dans ce monde et j’ai pu me rattraper en septembre 2016 en accompagnant le voyage presse qui allait faire découvrir notre nouveau moteur Milwaukee-Eight sur la nouvelle gamme Touring dans les environs de Seattle aux Etats-Unis.
J’avais déjà été dans la région il y a quelques années mais en camping-car pour explorer le nord de la ville et la partie ouest du Canada. Cette fois-ci, j’ai pu découvrir aux guidons de la dernière gamme Touring la partie ouest donnant sur les côtes sauvages du Pacifique, soit près de 650 km de routes dans les fabuleux paysages de l’Olympic National Park partant de Tacoma, en direction de Port Angeles en bordant routes côtières, lacs immenses au bleu profond et montée de col. A part les quelques panneaux de soutien à Trump rencontrés au milieu de cette nature omniprésente, j’ai pu (re)vivre le Touring tel qu’on le rêve.
Georges Asséo , Selleries Georges
Ce dont je suis le plus fier pour cette rétrospective 2016 c’est de ma marque Sellerie Georges qui progresse de jour en jour.
Mes meilleurs souvenirs à moto ?
D’être rentré fond de six dans le Raidillon de l’Eau Rouge à Spa-Francorchamps, un circuit de Grosses Ouilles.
Mon Road Trip au Vietnam, 2430km en scootbite totalement à l’aventure, la truffe en l’air, incontestablement le plus beau voyage de toute ma chienne de vie …
La page facebook de Sellerie Georges
NHS, Patron du forum de France Street Bob
Quand je pense à cette rétrospective 2016, je suis heureux que le forum F.S.B ait fêté ses 10 ans depuis sa création par Fred, ce qui est rare pour un forum, et encore plus quand il est créé pour discuter d’un seul sujet, en l’occurrence le Dyna Street Bob.
10 ans que ça dure, 10 ans que des gus sont pressés de se retrouver quelques week-ends par an dans des rassemblements mis en place par des membres aux quatre coins de la France, des virées, des bouffes. Tout cela a créé de superbes rencontres, une ambiance bien à part sur ce forum, des mecs sont prêts a faire 900 bornes juste pour aller passer deux jours avec des potes, voila c’est ça FSB, c’est ça que Fred a créé et que nous faisons vivre depuis.
Mes beaux souvenirs de l’année, ce sont justement ces moments, les virées dans le Sud, l’île de France, l’arrache en Normandie sur un terrain de camping du bout du monde et des réchauds pour la bouffe le soir, les restos, les potes qui viennent passer quelques jours à la baraque, la route ensemble, les grands éclats de rire pour nos délires, … enfin vive 2017 🙂
Mika, Forge Ton Surin
Rétrospective 2016 ? Mon meilleur souvenir en moto c’est le jour où j’ai fait le test drive de mon chopper BSA. Pour cela je l’ai emmené à Mécrin en camion et sur place je me suis payé un petit tour de quartier, sans casque (je sais c’est pas bien mais bon « rock n roll »).
Quant à ce dont je suis le plus fier, s’il doit s’agir d’un de mes couteaux, c’est dur car je suis un éternel insatisfait alors je ne parlerai pas en qualité de réalisation mais plutôt en plaisir, celui d’en offrir un pour l’anniversaire d’un très vieil ami. Nous sommes nés le même jour à 20 ans d’écart et il était très touché par ce cadeau.
Pour Mécrin c’était juste un gros plaisir de faire craquer le chopper là où je suis hangaround c’est à dire au Chapter 176 des Boozefighters … Un vrai « kif » !
Gaëlle, Directrice de l’agence RP et Evènementiel Epicure Partners
Photo (C) Laurent Nivalle
Difficile, en quelques lignes, de te dire ce dont je suis le plus fière sur 2016, tellement l’année a été riche.
En 2015 c était l’obtention de mon permis et peut-être puis-je être fière d’avoir parcouru plus de 20.000kms en 2016 dont quelques milliers seule, à travers la France.
D’où la réponse à ta seconde question. Mon meilleur souvenir en moto pour cette rétrospective 2016 : mes vacances, seule avec mon 48.
En Juillet, pour des vacances idylliques, j’ai pris la décision de concilier mes 2 passions, la moto et l’équitation. S’en sont suivis presque 3 000kms sur les petites routes de France en direction de la Corrèze, via le plateau des Mille Vaches où durant une semaine je montais à cheval le matin et ridait l’après-midi. Ceci non sans quelques petits tracas mécaniques, à commencer par la perte de mon silencieux dès le 1er jour (mais ça c’est une autre histoire).
Pour la suite, j’ai pris la direction du Sud-Est à travers les Cévennes, le Gard, le Pays d’Aix, Marseille, Cassis et retour par les Côtes du Rhône, le Beaujolais et le Morvan.
Tous ces paysages, l’odeur des pins, des bois, les routes diverses et variées, à découvrir seule au guidon de ma moto, marqueront cette année-moto 2016.
Jon – Cars Passion
Rétrospective 2016… motorcyclement parlant, ce fut pour moi une année pleine de rides et de rencontres toutes aussi sympathiques les unes que les autres, les kilomètres et les bons sentiments se sont accumulés.
Petite surprise pour moi, lors de l’essai du Fat Boy S, j’ai eu l’occasion de rouler quelques bornes avec Chazster, s’en est suivie une séance photo improvisée qui nous a valu d’être sur les réseaux sociaux de Harley-Davidson, la maison mère.
Mon meilleur souvenir restera quand même un ride dans un convoi de 34 motos, en direction de l’Ile d’Oléron, juste incroyable de se retrouver à coté d’un suédois et de sa longue fourche. Et pour terminer l’année, rien de mieux que de visiter la Rochelle… en partant de Montpellier !
Et vous ?
A vous maintenant ! Pour compléter cette rétrospective 2016, votre meilleur souvenir moto, c’est quoi ?