Tuto video : installer des risers sur votre Pan America

La Pan America est un gros trail qui a de sérieuses dimensions et si vous voulez parcourir des milliers de kilomètres pour des roadtrip ou vous aventurer en off-road vous aurez besoin d’être le plus à l’aise possible avec votre machine, riser pour guidon Pan America peuvent être une solution.

J’ai parcouru des milliers de kilomètres avec le guidon stock mais je commençais à fatiguer d’être trop près du réservoir parfois pour avoir les bras plus détendus sur les longs trajets.

J’ai donc essayé des risers droits et d’autres en « pull Back » grâce aux amis Richy et Gabriel . C’est ces derniers qui rapprochent le guidon de votre buste et ne cachent pas l’écran que je préfère.

Vous avez un large choix dans les risers que ce soit chez Harley-Davidson, SWMotech, Wunderlich, afertmarket américain ou bien directement chinois.

Je vous laisse faire votre choix qui dépend de l’esthétique, la confiance dans le produit et bien sur le prix qui peut aller d’un rapport de 1 à 8 de 30 € à plus de 200 €. Vous avez quelques liens en fin du billet qui vous permettront un premier tri.

Je vous propose ce tuto pour vous aider dans le montage de vos risers dont le principe est quasiment toujours le même.

Dans notre petit groupe de quatre pilotes de Pan america nous sommes désormais Quatre…. à avoir installé des risers 🙂 Pourtant nous avoisinons les 1M80 et nous trouvons quand même une différence notable de conduite et de confort.

Au niveau des accessoires multiples pour ce modèle Harley je vous recommande vraiment de tester au moins en statique la position de conduite avec des riser pour guidon Pan America .

exemple de riser pour Panamerica
Exemple de risers pullback pour guidon Pan america
position de conduite avec riser
Position avec risers installés

Quelques choix de risers :
Wunderlich https://www.wunderlichamerica.com/Pan-America-Handlebar-Risers-45mm
Harley-Davidson : https://www.harley-davidson.com/fr/fr/shop/rehausseur/p/55900241
SW-Motech : https://sw-motech.com/fr/bike/HARLEY-DAVIDSON/PanAmericaSpecial/2021/RA1/produits/ergonomie/guidon/rehausseur+de+guidon/4052572217641.htm
GS Adventure (Ali express) : https://tinyurl.com/3ur2bnec

Wunderlich : une gamme d’accessoires pour votre Pan America

Bonjour Herbert c’est un plaisir de t’accueillir pour que tu nous présente Wunderlich et sa gamme d’accessoires pour la Pan america .

Mais tout d’abord peux-tu aussi te présenter et nous dire quel est ton poste au sein de wunderlich

Je m’appelle Herbert Schwarz et je travaille chez Wunderlich depuis six mois. Mais cela fait très longtemps que je suis dans le monde du voyage à moto.

En 1990, j’ai fondé la société Touratech, que j’ai dirigée pendant 27 ans et qui est devenue une assez grande entreprise. Ce n’est que lorsque l’entreprise a fait faillite et s’est concentrée sur la fourniture aux constructeurs de motos que j’ai été pendant deux ans rédacteur en chef du plus grand magazine de voyage moto germanophone, « Tourenfahrer ». Malheureusement, ce magazine a été vendu à une autre maison d’édition, ce qui m’a incité à retourner dans l’industrie.

Chez Wunderlich, je suis en train de créer un nouveau département qui s’occupe des motos ADVENTURE d’autres marques que BMW dont la Pan America.
C’est un défi intéressant pour moi et j’ai trouvé ici une très bonne équipe.

Merci Herbert, personnellement j’ai découvert votre société quand vous avez sorti un catalogue de pièces pour la Pan America mais Wunderlich existe depuis plus de 35 ans alors peux–tu brièvement nous en parler.

On aimerait connaître votre histoire, votre taille, ce que vous proposez comme produit et votre philosophie ou valeur.

Le fondateur de notre entreprise, Erich Wunderlich, a commencé en 1985 avec des pièces pour Yamaha SR500 et XT500 en tant que toute petite entreprise.

Erich wunderlich

Aujourd’hui, nous employons près de 100 personnes et nous nous concentrons depuis de nombreuses années sur toutes les motos de la marque BMW. Nous attachons une grande importance à la qualité de nos produits, à leur utilité pour les motards et à la durabilité de leur production.

Ce que l’on remarque en parcourant votre site, votre magazine gratuit Inside ou votre catalogue c’est le côté très professionnel et pardonne pour moi d’avance d’un gros cliché, tout cela transpire la qualité allemande !

Je suis heureux que tu le prennes ainsi, et la qualité est vraiment très importante pour nous. Mais nous nous considérons comme un fabricant européen avec des racines allemandes.

wunderlich pan America Off-road

Vous avez fait vos preuves pour équiper les BMW et votre catalogue est pléthorique mais ce qui m’intéresse à plusieurs titres c’est le pari que vous avez pris en développant une ligne d’accessoire pour la Pan America .
J’aime bien aussi votre idée de proposer une catégorie touring et une autre off-road en accessoires

T’es t’il possible de nous expliquer ce choix stratégique pour ce modèle ?

Notre directeur, Frank Hoffmann, est depuis longtemps un fan des motos Harley-Davidson. Lorsque la Pan-America a été présentée, il est tombé spontanément amoureux de ce modèle et nous a convaincus qu’il pouvait s’agir d’une moto pour la marque Wunderlich. Notre équipe de développement s’est tout de suite mise au travail avec enthousiasme et a développé de nombreux produits utiles.

Wunderlich accessoires Pan America Off-road

D’ailleurs que penses-tu personnellement de cette moto et du pari de Harley-Davidson de renter sur ce marché du maxi trail ?

Je me réjouis toujours de voir de nouvelles motos dans la catégorie des maxi-trails. Harley a fait un très bon travail en présentant une moto de caractère. Ce n’est pas une copie de la BMW GS, mais une alternative intéressante avec un moteur brillant.

Comment avez-vous procédé pour développer cette ligne de produits ? Vous vous êtes appuyés sur votre expérience de la 1250 GS de BMW, vous avez mené des panel avec les utilisateurs où vous avez fait bosser dur vos techniciens J

Nous nous sommes d’abord basés sur les expériences que nous avons faites avec les BMW, mais nous avons aussi un bon ami qui a déjà parcouru bien plus de 40000 kilomètres avec la Pan (dont plus de 10000 kilomètres sur des pistes en terre et en tout-terrain). Il nous a fait part de ses besoins et de nouveaux accessoires en ont découlé.

Wunderlich accessoires Pan America Touring

Quel est votre produit best seller pour la Pan america ?

Notre grand pare-brise et le renfort pour le pare-brise se vendent particulièrement bien.

La tôle pour le côté gauche du moteur est également un best-seller. Non seulement elle améliore l’esthétique, mais elle permet aussi à l’air chaud évacué par le moteur de passer devant la jambe du pilote.

Avez-vous des projets en développement pour la Pan America que tu peux partager avec-nous ?

Nous allons nous occuper des amortisseurs et chercher des solutions pour améliorer la béquille latérale.

Enfin si l’on peut bien entendu commander en ligne, il me semble que vous serez présent sur l’Alpes festival moto à barcelonette en septembre ?

Je serai personnellement à Barcelonnette et j’arriverai avec l’une de nos Pan-Americas. Ce sont un peu plus de 1000 kilomètres que je vais certainement apprécier.

Je suis également disponible à tout moment pour toute autre question ou suggestion et je me réjouis de l’intérêt que vous portez à notre nouvelle gamme.

Alors au plaisir de te voir là-bas en Pan America après un demi Iron Butt et merci pour nous avoir permis de découvrir cette belle entreprise en plein développement.

C’était un plaisir de parler avec toi.

Amicalement

Herbert


Liens
Magazine Inside

La gamme Adventure : www.wunderlich-adventure.fr

Sacoche en cuir Easy Leather

Un billet sur les sacoches ?

Allez j’entends déjà les railleries en mode et pourquoi pas un billet sur la teinture des cheveux, les bas de contention ou comment coudre un patch sur mon cuir ?

Hé bien messieurs, car Mesdames sont bien plus avisées, vous me navrez !

Une sacoche sur une bécane c’est l’aventure qui commence à vous titiller, c’est le voyage qui commence à s’imprimer, c’est laissé tomber la bécane pour faire le beau à celle pour faire la route.

Oui messieurs une sacoche c’est utile et ça peut être beau aussi si on la commande chez un artisan.

Après avoir essayé un produit de #SWMotech (merci à eux) dont la solidité est remarquable, le volume assez restreint mais surtout  l’esthétique est discutable sur une Harley, j’ai opté pour une sacoche en cuir de chez Easy Leather.

J’ai commandé la sacoche avec une personnalisation des coutures en rouge et le nom de Broaam dessus, la possibilité de la fermer avec un cadenas ainsi que le support de fixation spécialement développé pour la belle.sacoche easy Leather

Horsmis un problème de longueur de vis, celui d’origine était trop court, le montage se fait sans problème avec l’aide d’Eric connu comme le loup blanc désormais pour ses qualités de GPS humain, Mécano hors pair et surtout sa bonne humeur à toute épreuve 🙂

 

Le rendu est superbe avec une sacoche de très grande qualité dont le souci des détails est évident pour mettre en valeur cet objet qui peut enlaidir la moto ou au contraire lui donner une touche de personnalisation supplémentaire.

La taille de la sacoche est matière à réflexion et vous devez-vous interroger sur son utilisation là plus fréquente. Une utilisation quotidienne pour aller au travail, régulière pour de grandes sorties voir des road trips ou bien occasionnelle et devant être votre couteau suisse.

J’ai opté pour une dimension pouvant répondre à ces cas de figure, quitte à ajouter des sacs sur le porte bagage pour les roadtrips de plusieurs jours dans mon célèbre mode gitan. Pour les autres sorties la sacoche suffit pour contenir quelques fringues, le drone et appareil photo, la bouffe et la boisson 🙂

Alors vous trouverez de tout et à tous les prix pour équiper votre bécane mais si un trail s’accommode très bien de sacoches en alu c’est moins le cas de nos gros twin en attendant la Pan america ! cuir ou textile les deux ont leurs avantages et le prix compte aussi dans le choix.

A vous qui céderez pour une sacoche unique, artisanale vous verrez nos amis en Touring vous regarder d’un œil amusé  voir goguenard remplir vos sacoches, arrimés votre chargement, vous prendre un retour de shadow dans la gueule, eux qui rangent tout dans leur touring pack. Mais mes amis renifleurs de bitume et de goudron chaud nous avons choisi des montures légères et les matériaux nobles, le cuir, l’acier et sacrifié un peu de confort pour préserver l’esprit des pionniers de la Harley… Oui messieurs nous sommes avec nos sacoches les dignes représentants de la Poney express et non des locomotives !

Je vous conseille en tout cas de regarder ce qui se fait sur le web et ce qui correspond à votre budget et utilisation mais attention aux sacoches en cuir trop léger qui ressembleront rapidement à des couilles d’éléphant sur votre moto !

Non je ne poursuivrai pas ce billet par un second en mode « comment bien remplir vos sacoches » ! Démerdez-vous 🙂

PS : je compléterai en revanche par d’autres photos de cette sacoche si vous me le demandez gentiment 🙂

Le club style en Harley ? Le look et la performance !

Dans le monde Harley il y a eu de multiples modes de transformation des motos que ce soit vers les choppers, diggers, cruiser, roadster, café-racer, baggers et demande le reste à ta sœur.

Souvent c’est l’esthétique qui prime et bien des bikers roulent sur des bécanes qui, du point de vue ergonomique et performances, sont des aberrations …Mais bon allez expliquer ça à des fondus qui roulent en rigide et fonte, vous aurez autant de succès que de parler barbecue à un vegan.

En Harley je préfère rouler moche et efficace que beau et pénible et du coup en tant qu’heureux  possesseur d’une Dyna je me suis intéressé au style club qui revient à la mode depuis ces deux dernières années.

J’ai été aidé en cela par le copain Sony Le gitan du forum France Street bob qui nous a permis de suivre sa transformation d’un street Bob de 2019, oui bon personne n’est parfait et #StayDyna 

Alors le style club c’est quoi ? Certains répondraient hâtivement c’est le style Sons Of Anarchy, et les bougres n’auraient d’ailleurs pas tort ! Mais ce serait oublier que SOA s’est inspiré des vrais MC de la côte Ouest des US.

Car c’est bien des MC (Toi jeune Padawan va sur le lien qui explique ce qu’est un HDC, et un MC 😉  qu’est parti cette tendance avec les FXDT en cherchant à améliorer des Harley stock pour booster  leurs performances. Pourquoi les FXDT me direz-vous , si! si! je vous connais ! Hé bien car c’était en rapport poids, puissance et prix le modèle le plus intéressant mais pas très bien côté de la clientèle habituelle ce qui permettait aux MC d’obtenir des rabais.
Les Club style désormais sont  aussi des regroupements d’amoureux des dyna qui suivent la même voie mais aussi qui osent la couleur.

Généralement sur un Dyna Club style vous retrouvez des amortisseurs de qualité, une bulle plus ou moins haute, un guidon avec des risers de grande taille ou un T-Bar permettant d’avoir une position des mains assez hautes mais pas supérieures aux épaules, un travail sur le moteur et un échappement deux en un là aussi pour la performance.

Les Dyna sont sorties du catalogue Harley en 2019 remplacée par les softail et le pari de Laurent alias Sony est de transformer son Street bob sur base softail en Harley immédiatement identifiable comme appartenant à la mouvance Club style. Nous allons grâce à lui découvrir cette transformation.

Salut Laurent, déjà sois poli, retires les doigts de tes oreilles et présente-toi !

Je suis Laurent, alias Sony le gitan, 42 ans ( sobriquet dont j’ai hérité à 14 ans figurez-vous… suite à un cours de math au collège qui a dégénéré en vaste blague dont je vous épargne les détails). Ex  monteur de chez Dafy, ex mécano Honda et ex mécano HD, sortant de 22 motos de toutes marques et tous styles dont une Dyna FXDBB 2014 et mon actuelle FXBB.

Alors pourquoi ne pas avoir pris une Dyna Street Bob comme base de ton projet et rester authentique ?

Trop exigeant avec la partie-cycle, trop déformé par des années de Ducati  S4RS 998 , 749 et autre 1098 je n’ai pas su m’adapter à ma Dyna que j’adorais pourtant (même si  au final, un roulement de bras oscillant usé était avant tout à l’origine de mes soucis sur la tenue de route), ceci-dit j’ai besoin d’une partie cycle dont la direction est presque verrouillée avec le reste de la moto. J’avais fait un gros boulot sur les éléments de liaisons au sol et du cadre mais rien à faire, je ne m’y suis pas fait.  Plus ou moins à contre-cœur j’ai testé une FXBB que pourtant j’ai allègrement critiquée à sa sortie.  J’ai trouvé une partie-cycle plus en accord avec mes attentes. Cadre « compact » dans son travail, suspensions saines d’origine, un Japonisation dans le bon sens du terme qui fait hurler parfois à raison, les amoureux des Dyna.

Concernant le club style pure, il y a diverses écoles, comme dans toutes les prépa, que ce soient Bobbers, Choppers, Baggers, Slugs etc… on retrouve des sous groupes dans la famille.  Je ne vais pas rentrer dans les détails des familles mais je fais partie de l’immense majorité qui va s’orienter vers un club que je nomme « routier » ou « clone » en ce qui concerne les FXBB noirs.  Donc ici point de Club Style extrême orientation stunt avec une modification de transmission finale, suspension grand débattement, modification de la carto pour avoir toute le couple le plus bas possible et peintures voyantes et agressives, point de Club de showroom qu’on voit partout sur le net avec leurs peintures de folie façon écailles de Carpes etc… 

Ah, globalement je tiens à préciser une chose. Le Club style est une appellation qui est effectivement surtout arrivée dans le « grand public » avec SOA. Comme je le dis toujours, il y a 20 ans, quand j’étais mecano chez HD, je montais déjà des bécanes avec des accessoires « club ». C’était plus rare mais juste ça n’avait pas de nom. Les gens venaient et disaient, je voudrais ma bécane plus apte à rouler un peu plus vite, plus loin et plus longtemps. On montait un guidon à hauteur de l’épaule, on changeait les suspattes arrières, on changeait les plaquettes de freins et on claquait un fairing. Des fois ont ramenait les commandes en médianes, on foutait des reposes-pieds highway au cas où et voilà.  Ca n’avait pas de nom et tout le monde trouvait ça moche. Aujourd’hui le club syle est devenu tellement diversifié que ça va du Naked au GT avec des fairing  présentant des carénages façon Godier-Genoud . Il y a énormément à dire sur le Club, autant que sur les autres familles d’ailleurs mais on ferait 15 pages.

 

On peut en faire plusieurs billets et c’est prévu ne t’inquiètes pas car je pense que ce sujet passionne de plus en plus de possesseur de Harley et certains garages se spécialisent désormais dans ces préparations.

Mais revenons à ta propre transformation d’un Street bob softail (certains s’étranglent en associant ces deux mots mais j’ai pris un coup de Jack au miel avant !) 

Pour l’aparté sur le Softail, il est vrai que ce ne sont plus des Dyna. C’est irréfutable le nier confinerait à l’aveuglement ou une forme de frustration. Mais l’esprit demeure je pense. Le Bob post 2018 reste une moto simple modifiable à volonté ( encore limité mais les constructeurs s’emploient à fournir de plus ne plus d’aftermarket). On sait tous la petite histoire… la MoCo via son équipe marketing de trentenaires branchouilles veut renouveler et changer sa clientèle. Il faut évincer la vieille garde non rentable dont l’image est trop « antique », il faut que l’on consomme de la moto plutôt que d’investir sur des bécanes qu’on va garder 20 ans. 

HD se réinvente, voir se perd parfois en voulant offrir un panel complet et rassurer le client. Le côté extrême exclusif est dilué dans du marketing soft, de la communication moderne et simple, une moto électrique pour montrer qu’on est en avance sur son temps plutôt que de vivre sur le passé et faire peur avec du métal chaud et des odeurs d’huile , gros trail, roadster, motos d’entrée de gamme (les 750)… Vues les difficultés financières du groupe, on a beau leur en vouloir… ils n’avaient pas vraiment le choix… Rationalisation des modèles de construction, réduction du nombre de gestes donc gain de temps et de productivité, de pièces,  de machines outils, de fournisseurs, simplification de la chaîne de montage avec la nouvelle gamme = économies d’échelle = espérer des bénéfices d’ici quelques années… 

La politique de LLD et LOA exacerbée et des campagnes de promotion pour les permis A2 ont accompagné ce changement. Le nouveau Bob a d’ailleurs beaucoup moins de valeur résiduelle car il en tourne plus facilement en occasion. C’est donc un bon plan au passage…

Tout ça pour dire que le Softail Bob n’est pas une Dyna c’est vrai. Cependant froidement, elle enterre techniquement sa grande sœur mais a sacrifié une certaine magie à l’usage.  Le manque de vibrations, cette efficacité voulu… Cette accessibilité a même finit par agacer dans le monde HD.  Le symbolisme du double amorto retiré comme une volonté coupable de faire du mal aux puristes et de les dégoûter. Les vibrations quasi absentes et le compteur de résa retiré sont autant de provocations que les Dynistes convaincus n’ont pas appréciées. Et je crois que c’est volontaire. La MoCo a voulu une forme de rupture. Si je tombe dans la parano je dirais même « diviser pour mieux vendre ? Parlez de moi en bien ou en mal.. mais parlez de moi… De toute façon la gamme est moderne, la nouvelle gamme est plus performante et coûte moins chère à produire sans avoir rogné sur la qualité de fabrication »… Point que je n’ai pas cité, j’ai aussi été séduit par les finitions.

Ce que tu dit est d’ailleurs à l’origine de nombreuses discussions animées sur le forum France Street Bob. Je te rejoins sur de nombreux points mais une seule machine de Harley me fait rêver pour l’instant la future Pan America !

La cohabitation est bonne sur le forum, ça chahute un peu mais ça fait partie du jeu. Mais il est vrai qu’il y a une séparation nette. On partage forcément beaucoup moins car les motos sont techniquement différentes.  On pourrait très bien se séparer sur France Street Bob mais Dieu merci il y a une cohésion forte entre les membres et la cohabitation existe. Des pages et forums dédiés au FXBB ont fleuries ces derniers temps sur les réseaux sociaux, c’est pratique mais l’esprit y est un peu différent.

Pour en revenir au sujet à vrai dire mon Club n’a rien d’extra car je suis un mec commun limité par le budget, l’usage que je veux en faire et mon principe de pouvoir retirer 99% des éléments pour revenir en arrière si je change d’avis. Donc point de 2 en 1 pour moi car trop dispendieux mais de simples Short shots, point de peinture perso mais des décalco de résa… tout ça me permet de mettre de l’argent de côté pour des choses qui sont plus essentielles à mon sens pour un club… les liaisons au sol et la sécurité passive… de futurs suspensions Ohlins ou une jante arrière un poil plus large et un kit Disque avant wave  15 » par exemple.  J’essaye cependant de ne mettre que des marques sérieuses,  donc du Thunderbike, des poignées Alumicore Biltwell, du Arlen Ness à venir pour le pontet de fourche me permettant d’avoir une fourche vrillant moins vu mon pilotage à 90% sur petites routes, Memphis Shades, Heinz Bike dont je suis totalement fan, la moto est bien sûr Stage 1 avec un FP3 qui m’a changé la vie par rapport au SE de ma Dyna, je fais bien sûr confiance à K&N pour l’élément filtrant. Des leviers réglables en aluminium de chez Oberon taillés dans la masse dont j’adore la sobre discrétion, n’oublions pas les risers Bung King, un classique guidon Tracker Biltwell,  la fameuse sacoche de guidon, moi c’est une Burly car très bien réalisé et abordable.C’est d’ailleurs aussi incontournable qu’une clope sur un Gainsbourg une sacoche de risers.

Bien sûr et  obligatoire, une selle sérieuse qui cale bien les reins. Je n’ai pas été dans un délire, une Saddlemen Step up full gel pour être plus haut et avoir une position confortable et ne pas être déçu. Ma seule modification irréversible sera de poser le kit Thunderbike de réservoir avancé.

Je précise que tu n’es sponsorisé par aucune de ces marques et pourtant tu adores leurs stickers sur ta moto 😉

Un détail, j’ai cédé à la vague du Bar light. Seule concession honteuse à Ali express.

C’est quoi ça ? t’as piqué l’éclairage d’un bouge de Bangkok vilain garçon ? Si non combien de temps pour toutes ces modifications et quel budget prévoir selon toi ?

Dans le club style il y a une recherche sur la signature lumineuse. En Dyna on change quasi systématiquement l’optique d’origine pour un modèle Daymaker plus ou moins original ou surtout un très convoité 13 LEDs qui donne un aspect agressif et moderne à la moto ainsi qu’un gain de vision nocturne. En Amérique du Nord on remplace souvent les clignotants par des kits 2 en un avec une cerclage lumineux de position dans le cligno ce qu’on ne peut pas faire en Europe car les motos ne sont pas équipées. Enfin on ajoute un Bar light, une simple rampe de DELs permettant un feu de route large. A la base ce système est un simple ajout d’une rampe provenant de l’automobile. C’est d’ailleurs toujours le cas pour la plupart des gens. Il n’existe que quelques bar light dédiés mais les tarifs sont exagérés. Sur le softail rares sont les changements d’optique, perso je n’en ai que très rarement vu sur les pages dédiées. L’origine a déjà une signature visuelle et en plus est assez efficace ce qui est une nouveauté dans la marque. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous noterez que les Dyna « style SOA » ne s’embarrassent pas de tous ces artifices. Ce style est bien plus proche de ce que j’ai connu dans le passé quand l’expression « club style » n’existait pas encore. Mais tout est en évolution permanente et rapide donc aujourd’hui un Club a quasi une fois sur deux des artifices lumineux simples mais efficaces. 

J’avoue que le bar light est un upgrade bien réel dans la conduite de nuit sur petites routes. Et ça coûte si peu.

Est-ce que tu penses que tu est allé au bout de ta démarche de transformation ?

J’ai encore beaucoup de boulot dessus mais les grandes lignes sont posées pour que ma Harley se plie à mes exigences de polyvalence…. Voilà le vilain mot lâché… La vérité toute nue des club styles de l’armée, des clones des clubs noirs routiers (quoique tous les styles ont une majorité de clones en vérité)…. Polyvalente et avec une certaine sportivité… et si on veut de la sportivité, il faut une rationalisation.

Certains possesseurs de club vont vouloir m’étouffer dans mon sommeil. Mais avec honnêteté je le ressens comme ça.

A vrai dire tu ne mérites pas ton nom de gitan car ne pas avoir mis un deux en un digne de ce nom de Bassani ou TBR en satin s’est refusé l’appel du full métal ! Plus sérieusement les adeptes du Club style passent tous à cet échappement pour le look et la puissance mais toi tu nous dit que c’est trop cher alors que tu comptes partir sur des ohlins hors de prix sur une moto qui justement joue son sur nouveau cadre pour remplacer l’irremplaçable Dyna, tu réponds quoi pour ta défense ? 

Ma défense c’est que j’assume de ne pas me plier totalement aux codes du full Club. Étrange de dire ça alors que ma moto est en plus noire, avec la selle la plus achetée du commerce pour cette préparation et qu’elle présente d’autres codes pourtant d’une banalité affligeante pour un FXBB club. Alors je dis peut-être ça pour me rassurer aussi 🙂 .  Mais j’ai une autre contrainte. C’est aussi de pouvoir un jour repasser sur un esprit plus Bobber si l’envie m’en prends et un 2 en 1 ne me plaira peut être pas. Vu les tarifs des échappements… il faut éviter de se planter, je reste donc sur une valeur sûre et simple qui me semble un choix polyvalent (encore ce vilain mot). Aussi réellement je dois « grappiller »… quoi que près de 700 euros de différence entre le tarif de mes Short Shots et un TBR ça commence à vouloir dire quelque-chose… car vraiment je suis très intéressé par le fait d’améliorer les liaisons au sol c’est directement lié à mon expérience moto ( de file en aiguille cette question m’amène en fait à analyser ma démarche personnelle lol merci) . Je ne suis pas un pilote et je ne cherche pas une puissance démesurée dont je serais incapable de jouir, le plaisir c’est quoi en vérité dans la partie performance d’une moto. La MAITRISE! Ce mot est hyper hyper hyper important en 2 roues. La maîtrise de la vitesse, la maîtrise de la partie cycle, la maîtrise du lien entre les désirs du pilote et les réactions de la machine.

 Tout ça atteint directement le cerveau qui délivre  en contrepartie de la dopamine.. ce n’est pas moi qui le dit c’est une étude. Tellement de gens l’ignorent mais c’est ce qui pousse l’Homme à avoir des passions ou faire certaines choses.  Arriver au point de délivrance de dopamine va vous faire kiffer l’instant, oublier les soucis etc… et cela passe par la maîtrise de ce que l’on fait. Il y a des tonnes de façon de l’atteindre, monter des pièces, voir simplement sa moto, la démarrer, les premiers mètres, atteindre une vitesse élevée pour certains et maîtrise ce dépassement des sens est une véritable drogue etc… Moi c’est la maîtrise et l’exploitation que je veux ( là on sort du cadre du Club style mais il fallait cette aparté je pense)  … Ainsi point de course à l’armement motorisé. Un stage 1 est plus que suffisant. La rage du 107 et son couple sont déjà au delà de mes compétences. Les Short Shots ont d’ailleurs l’avantage étrange de lisser la courbe de couple en l’affaiblissant très légèrement ce qui me permet, en lien avec de longue séances d’autotune d’avoir un moteur plus exploitable qui pardonne plus les excès d’optimisme sur la poignée de gaz qu’avec mes anciens Big Radius.

 Alors mon but est simple, après l’apparence pour flatter mon ego, c’est d’optimiser les liaisons au sol pour jouir au maximum de ce que m’offre le moteur. Si le compromis de départ est réussi. Ont peut largement faire mieux, notamment sur la progressivité de l’arrière et la précision de l’avant. Au passage quel regret de ne plus pouvoir régler les roulements de direction…. Cette dernière est trop légère à mon goût et se marie assez mal au guidon tracker dans quelques situations particulières.  Les réactions de direction sont un peu trop directes parfois. 

Donc voilà, il s’agit uniquement de question de priorité d’usage, d’économies et du fait que je suis plus attaché à la partie cycle qu’aux performances et parfois aux codes.

 

Bon Sony on te remercie vraiment pour toutes tes réponses. Est-ce que tu penses garder cette moto un peu plus longtemps que ta Dyna ? Tu penses qu’elle est suffisamment polyvalente pour affronter les roatrips de plusieurs jours comme les ballades en mode Joe Bar ?

Certains font des roads trip sur des NX125 en traversant toute la France avec madame et les bagages, d’autres sur des 1340 rigides. La moto c’est physique, ça ne sera jamais d’un confort ultime (hors exceptions)  mais franchement ne pas affronter un road trip sur un club basique comme le miens, faut être un peu fragile. Entre la position, la selle ou la petite protection offerte par la bulle, on est très bien. 

Je voulais garder ma Dyna, mais c’était une édition spéciale, j’ai été limité pour ne pas dénaturer l’esprit. Mes soucis de partie-cycle ne m’ont pas dégoûtés car j’en connaissais l’origine finalement. J’ai été séduis par le FXBB lors d’un essai routier et je suis tombé sur une occasion en Or. En plus, n’étant pas spécialement fidèle à un style ou attaché à ce que ce soit une Dyna ou un Soft, on y ajoute la neutralité d’aspect me permettant de dire qu’elle se pliera plus longtemps à mes exigences et je pourrai changer de style quand bon me semblera, le FXBB s’est simplement imposé à moi de façon pragmatique. J’aurais aimé garder ma Dyna mais je n’ai pas les moyens d’avoir 2 bécanes. Chez moi, pour que j’acquière une chose, je dois me séparer d’une autre ou faire un calcul.  Ma Dyna n’est pas perdue de vue, son nouveau propriétaire m’en confie l’entretien courant et je règle les bobos.

Tu vois… la nostalgie camarade d’une moto au caractère unique 🙂

Enfin voilà. J’espère que mon intervention amène autant à en apprendre un petit peu sur ce club style dont on parle de plus en plus ainsi que d’ouvrir un questionnement plus profond sur ce style, pourquoi on l’envisage et ce qu’il entraîne parfois comme changement dans la philosophie HD. Chaque style est une philosophie et une démarche personnelle, c’est l’une des forces de HD.

Sonny je suis sur que ton témoignage intéressera sur ces deux points, d’ailleurs c’est amusant aussi de voir les joutes verbales entre les amoureux des dyna et Softail qui ne comprennent pas le choix des potes qui roulent en touring. La force de Harley c’est que malgré cela on se retrouve tous sur les routes à partager une même passion de la route et le sentiment d’un lien qui au-delà des différences reste puissant.

Avant de tomber dans un lyrisme tout évangélique je tenais à laisser le mot de la fin à deux de tes bros et grands poètes gitans : Nico et Lolo !

Lolo, Ah Sony chui posé dans ma camping avec un flacon du jus de la terre à caresser le tiockel. J’digère le niglo en attedant ton retour.

Nico, Merci mon Sony on va leur manger l’os du coeur aux gajos et après on bicave son brélon de ses morts au Broaam monpral !

 

PS: Mon petit doigt me dit que Freeway va s’intéresser à la question rapidement et tant mieux 🙂

Montage d’un Easyclutch sur une Harley Street Bob

Hé bien oui j’ai cédé à cet accessoire qui fait aussi honte à certains bikers que de rouler sur une allemande ou une japonaise ou boire une menthe à l’eau en compagnie du HOG.

A propos d’allemande je précise de suite que c’est bien easy clutch et non easy dutch donc pour les plans teutons allez voir ailleurs ! Quoique l’on vous proposera le compte rendu d’essai d’une teutonne bientôt 🙂

J’avoue j’en ai eu marre d’avoir des crampes avec un embrayage aussi dur qu’une brioche de 10 jours et un point mort aussi fluctuant que les prévisions météo.

Alors j’ai trouvé cette pièce, le easy clutch et pas cher, enfin la pièce environ 40 € car votre concessionnaire vous prendra bien dans les 300 € tout compris pour la mettre en place.

La solution ? Vous mettre à la mécanique ! Bon là certains qui me connaissent pouffent et ils ont raison puisque je ne suis même pas capable de régler le jeu de ma poignée d’embrayage pourtant il parait que c’est facile selon mon maître en mécanique Eric dit Rico pour les intimes.

A le voir onduler son corps autour de la moto ça semble en effet facile mais pour ma part dès que j’essaie de dévisser un truc ça part en sucette.

Alors messieurs dames grâce à la coopération de Rico deluxe voici le montage de la fameuse pièce qui va vous changer la vie en adoucissant cette foutue poignée d’embrayage.

En premier on détend l’embrayage, genre 1 ou 2 jack et une clope puis une petite discussion tranquille… ou plus efficace en le dévissant.

Il faut ouvrir ensuite la jolie trappe de l’embrayage avec ses 6 vis qui font bien sûr de la résistance mais beaucoup moins les malines quand le rico il leur a mis un coup de marteau sec dans la gueule. Ca je sais faire aussi  sur ceux qui critiquent mon goût vestimentaire à moto !!!

Par contre faut démonter les silencieux si non ça passe pas et ça c’est toujours un peu chiant…

Ensuite c’est là différence entre un mec comme moi et Eric pour sortir l’ancienne pièce il faut enlever un serre clip et là moi, soit je le péte soit il se détend et je le mets sur orbite ! L’homme lui reste calme comme un chirurgien zen et réussit l’opération de changement de pièce puis celle de remettre le clip à la seconde tentative. Là on voit l’artiste,  il y a 3 petites billes d’acier et l’astuce pour les faire tenir : de la bonne graisse bien épaisse !

L’easyclutch c’est la pièce gris clair 🙂

On remet le boitier, on resserre les vis, on remonte les silencieux, on retend le câble et on vérifie l’embrayage qui doit s’être bien adoucit.

Après on test comme lors d’une bonne arrache bike de 4 jours de 700 km sous la borne et on comprend au retour qu’il y a un problème. Plus de point mort…du tout ! Des vitesses qu’on passe à grands coups de latte et une moto qui en première, poignée tirée d’embrayage à fond continue d’avancer !

Cool je dois éteindre le moteur à chaque feu rouge et tenter de rouler le plus possible sur la même vitesse.

Je prends donc RDV avec le docteur Rico qui aura besoin de 5 minutes pour remettre tout cela d’équerre en retendant cette connerie de câble qui avait trop de jeu.

Pour fêter cela on se fait une petite ballade et là satisfaction le point mort est ressuscité d’entre les pignons et la poignée demeure virile mais supportable en revanche grosse surprise après essai l’embrayage de sa nouvelle Deluxe est plus doux que le mien avec le easyclutch ! Ce gars est un sorcier !

Vous avez mis cette pièce ou vous y pensez ?

 

See you on the ROAD !

 

Echappement de Harley : retrouvez la voix !

La désillusion est souvent là-même à l’achat d’une Harley neuve sur le bruit plus que discret et clairement étouffé que produit la bête.

On se dit que l’on va s’y faire, que le moteur va se libérer… et on en vient à tourner à 80 et en 5 ème la poignée de gaz pour entendre un semblant de symphonie du potato légendaire !

A part quelques cas pathologiques que l’admirable psychologue Julien Lepers a su détecter avec finesse, la plupart d’entre nous n’avons pas encore choisi d’acheter une Harley électrique et aimons avoir un son en regard de la cylindrée de notre monture.

Qui ne s’est pas retrouvé en inter file, dans un embouteillage en se demandant si le célèbre « Louds pipes save life » n’était pas justifié ? Ces motos sont devenues tellement discrètes que même un bon coup de gaz dans la circulation parisienne ressemble à un coup de klaxon au décollage d’un 747.

Vous perdrez avec des pots libérés un avantage de nos montures en hiver qui est de réchauffer toute personne à moins de 5 m de votre moteur ce qui peut être me direz-vous un véritable aimant à nanas frileuses.

Nous sommes donc d’accord que l’idée n’est pas de rouler avec des boules Quiès pour ne plus entendre son moteur transformé en engin agricole et jouer à celui qui a le plus gros son.  C’est juste de redonner un peu de voix au Big twin et si possible libérer un peu le moteur par une meilleure circulation d’air.

Vous n’êtes pas pour autant sorti de l’auberge car là des tonnes d’information sont disponibles qui vous mèneront de mufflers en stage 1,2 ou 3 et sondes sans parler de cartographie.

Quand vous-voulez avoir plus de son sur votre Harley et que vous allez voir votre concessionnaire il va vous sortir la même fiche que le dernier Freeway avec d’excellents silencieux comme les Kess tech, Akrapovic, Sebring pour les plus connus et homologués. Homologués ça rassure ! Ah oui mais Freeway a juste oublié de vous dire que ces pots en mode homologué ne font guère plus de bruit que vos pots actuels et que donc oh magie ils bénéficient d’une petite molette, chicane amovible ou autre accessoire qui permet de modifier le rendement du pot et donc de le rendre … non homologué !

A ce propos un ami avait une de ces petites merveilles à 2000 € qui lui permettait de changer le son de ses pots d’un coup de doigt sur un interrupteur et en marche. Il s’est fait arrêter 4 fois dans son coin par les mêmes policiers qui n’arrivaient pas à comprendre le tour de magie. La dernière a été douloureuse car ils s’étaient fait accompagner d’un motard de la police spécialiste et qui du fait en 5 minutes avait trouvé le bouton magique. L’histoire s’est terminée après pas mal de discussions par amende salée sans cocktail, remise aux normes et présentation sous deux jours mais possibilité de repartir avec la moto. Hé oui au pire les forces de l’ordre peuvent immobiliser votre véhicule.

On a donc essayé de faire plus que simple avec une solution artisanale et économique que bien entendu nous n’encourageons pas par respect des fleurs, des petits oiseaux et de la nature si bien protégée entre nos incinérateurs, aéroports, pesticides…

L’idée est de trouver des pots d’occasion du même modèle que le vôtre auprès de vos copains ou du bon coin et de ceux qui ont changé leur pot stock pour de l’after market. Et je peux vous dire que ça ne se vend pas grand-chose.

Ces pots vous allez gentiment les aérer en prenant votre perceuse préférée et une bonne mèche d’au moins 15 centimètres et d’un diamètre pas trop important si vous ne voulez que libérer gentiment votre Harley sans faire trembler tout un quartier.

La manœuvre est tout de même radicale puisque vous ruinez définitivement une grande partie du fonctionnement de votre pot catalysé et au passage regardez ce qu’il y a à l’intérieur de ce pot pour comprendre le bruit et les sensations : C’est un pot quasiment bouché par une grille très fine qui en effet doit retenir pas mal de saloperies au prix de pots bleus et d’un moteur barbecue. A droite de la photo vous voyez le support du pot qu’il vous aura fallu démonter.

Avant

pot-catalysé

Vous allez ensuite démonter vos pots neufs avec les quelques boulons qui les maintiennent et tirer gentiment pour qu’ils viennent afin de les mettre au chaud.

Suivez l’artiste Eric en vidéo

Bon une fois la bête dépouillée cela cela donne ça et si vous avez la malencontreuse envie de voir le bruit que ça fait préparez-vous à des acouphènes durant les prochaines 123 heures, Mirage IV en vue !

pot-libre

Maintenant il faut  les remplacer par ceux qui ont bénéficié de votre habileté mécanique.

Après

Que la lumière soit !

pot-perçé

 

Vous pourrez avoir quelques pétarades durant les 100 premiers kilomètres histoire que l’électronique fasse son boulot sur votre cartographie mais normalement rien de génant.

Le son est juste sympathique avec un trou de 10 mm et ne vous vaudra jamais les foudres de vos voisins ni des amis en bleu à moins de vouloir jouer à l’abruti de première en poussant à fond les gaz. Vous allez sentir une modification du comportement de la moto qui prend plus facilement des tours et accélère plus franchement. Je n’ai pas vérifié si le moteur chauffait moins qu’un barbecue coréen mais l’hiver nous permettra de tester.

On évite pour l’instant de parler de la valve d’ouverture et comment shunter celle-ci avec un leurre mais pour les plus techniques n’hésitez pas à mettre votre commentaire 🙂

Pour donner une comparaison du son ils sont légèrement moins sonores que mes Screaming Eagle en stage 1 sur mon ancien Sportster.

Maintenant évidemment parlez-en avec votre cons ou votre gris avant de vous lancer dans une telle aventure pour peser le pour et le contre en fonction de vos attentes, votre budget, votre garantie constructeur, votre respect de la loi et de l’ordre, votre maman …

 

PS  : Merci à notre artiste mécano Eric

Eric The mechanic