La Pan America est un gros trail qui a de sérieuses dimensions et si vous voulez parcourir des milliers de kilomètres pour des roadtrip ou vous aventurer en off-road vous aurez besoin d’être le plus à l’aise possible avec votre machine, riser pour guidon Pan America peuvent être une solution.
J’ai parcouru des milliers de kilomètres avec le guidon stock mais je commençais à fatiguer d’être trop près du réservoir parfois pour avoir les bras plus détendus sur les longs trajets.
J’ai donc essayé des risers droits et d’autres en « pull Back » grâce aux amis Richy et Gabriel . C’est ces derniers qui rapprochent le guidon de votre buste et ne cachent pas l’écran que je préfère.
Vous avez un large choix dans les risers que ce soit chez Harley-Davidson, SWMotech, Wunderlich, afertmarket américain ou bien directement chinois.
Je vous laisse faire votre choix qui dépend de l’esthétique, la confiance dans le produit et bien sur le prix qui peut aller d’un rapport de 1 à 8 de 30 € à plus de 200 €. Vous avez quelques liens en fin du billet qui vous permettront un premier tri.
Je vous propose ce tuto pour vous aider dans le montage de vos risers dont le principe est quasiment toujours le même.
Dans notre petit groupe de quatre pilotes de Pan america nous sommes désormais Quatre…. à avoir installé des risers 🙂 Pourtant nous avoisinons les 1M80 et nous trouvons quand même une différence notable de conduite et de confort.
Au niveau des accessoires multiples pour ce modèle Harley je vous recommande vraiment de tester au moins en statique la position de conduite avec des riser pour guidon Pan America .
Exemple de risers pullback pour guidon Pan americaPosition avec risers installés
Ceux qui possèdent la Pan America S bénéficient d’une suspension adaptative assez révolutionnaire qui modifie la hauteur de la moto suivant vos paramétrages. Vous pouvez ainsi choisir suivant vos besoins, modes de conduite différents réglages (nous y reviendront dans une autre vidéo) mais parfois l’électronique se mélange les pinceaux et votre ARH se bloque en position haute.
Dans la grande majorité des cas vous pouvez retrouver en quelques manipulations simples un ARH fonctionnel.
Nous avons donc tourné cette vidéo courte pour vous permettre de vous en sortir sans devoir appeler ou vous rendre à votre concessions Harley-Davidson.
La Pan america est une moto fantastique qui devient de plus en plus fiable maintenant que les deux premières années sont passées et ont permis avec les mises à jour du système et parfois changement de certaines pièces de pouvoir envisager sereinement de longues sorties ou roadtrip.
Si vous désirez plus d’informations sur la Pan america S je vous invite à visiter le groupe Pan America France H-D sur facebook avec sa communauté de près de 2300 membres très actifs.
Après l’interview de Julien de SW-Motech, je vous propose celle de Herbert Schwarz de Wunderlich qui est responsable du développement de produits pour la Panamerica. Vous aviez d’ailleurs pu découvrir son portrait sur notre blog il y a quelques mois
Herbert Schwarz
Bonjour Herbert, 2022 était pour toi un sacré pari car jusqu’à maintenant Wunderlich était reconnu comme l’un des tous premiers équipementiers pour BMW et tu as eu la responsabilité de développer celui de Harley-Davidson avec la Panamerica.
Peux-tu nous dire comment tu as vécu cette année, les points forts, les réussites, les succès et si Wunderlich continuera son développement dans ce secteur en 2023?
Bonjour Vincent, Tout d’abord, merci beaucoup d’avoir accepté de faire cette ITW avec moi. 2022 a été pour nous, chez Wunderlich, le début d’un nouveau monde, loin de BMW. La décision de faire cela n’a pas été facile, mais maintenant, après un an, je peux dire que c’était exactement la bonne décision.
Nos produits pour la PanAmerica ont été très bien accueillis et nous avons eu beaucoup de nouveaux clients que nous n’aurions pas pu atteindre autrement et ce qui me fait particulièrement plaisir, c’est que les pilotes de Harley PanAmerica sont des gens vraiment cools.
Plus nous parcourons de kilomètres, plus nous avons de nouvelles idées, qui se traduiront par de nouveaux produits en 2023.
Tu as beaucoup roulé avec la Panamerica en solo et en duo peux-tu nous dire ce que tu as aimé et ce que tu as voulu changer pour améliorer la performance ou le confort ?
L’année dernière, j’ai parcouru plus de 10000 kilomètres au guidon de la PanAmerica et j’ai pu directement intégrer mes expériences dans nos produits. Le confort d’assise et un meilleur pare-brise étaient particulièrement importants pour moi. Ces pièces se sont d’ailleurs très bien vendues. La plupart du temps, j’étais sur la route avec ma femme et nous aimons tous les deux cette moto qui est une moto d’aventure adaptée aux longs voyages.
Quels sont les produits que vous avez pu développer grâce à cette expérience ?
Nous aimerions beaucoup développer une nouvelle béquille latérale ingénieuse, car la pièce de série n’est vraiment pas un chef-d’œuvre de Harley.
Mais malheureusement, la conception de cette pièce sur la moto sont très contraignantes et nous n’avons pas encore trouvé de solution nettement meilleure.
Nous avons déjà apporté deux modifications à la béquille latérale qui atténuent les problèmes, mais nous voulons encore y travailler pour la rendre facile et sure.
Un produit très utile, qui vient de l’expérience et qui se vend bien, est la poignée supplémentaire pour soulever la moto sur la béquille centrale.
Une Harley reste rarement d’origine, est ce que les propriétaires de la Panamerica ont aussi le désir de personnaliser, d’améliorer leur moto avec des accessoires ? Lesquels ont le plus de succès chez Wunderlich ?
Pour les PanAmericas aussi, je constate que chaque propriétaire souhaite avoir sa moto individuelle, ce qui fait que nous vendons très bien tous nos accessoires, et même beaucoup mieux que ce que nous avions prévu.
Au début des livraisons de la nouvelle PanAmerica, il y avait beaucoup de fabricants d’accessoires qui s’intéressaient à la moto, mais beaucoup de ces fabricants ont disparu du marché.
Vous aviez équipé deux motos, l’une pour un usage à dominante route et l’autre plus typée off-road, peux -tu nous dire quelle tendance a le plus de succès ?
Souvent, on ne peut pas dire exactement pour quel client quelles pièces sont vendues. Il arrive souvent que l’on mélange les pièces pour obtenir une moto entièrement personnalisée.
Vous avez une vaste gamme d’équipements pour le motard, Est-il envisagé en 2023 une ligne inspirée par la Panamerica comme votre tee-shirt par exemple?
Nous allons ajouter quelques produits supplémentaires au cours de l’année. Je ne peux pas encore dire ce que nous allons proposer.
En 2022 on s’est croisé à l’Alpes festival à Barcelonette, tu peux déjà nous donner un calendrier des événements où l’on pourra vous voir ?
Nous serons présents au salon de Lyon et bien sûr à nouveau à Barcelonnette. Je me réjouis de chaque visiteur et de chaque discussion.
Merci Herbert pour tes réponses franches et très instructives. Au plaisir de se rencontrer de nouveau Herberth en France, en Espagne ou en Allemagne !
Et bien sûr, tous les pilotes PanAmerica sont toujours invités à venir nous rendre visite à Grafschaft-Ringen, en bordure de l’Eifel. Nous en serions particulièrement heureux et si vous me demandez, j’ai toujours une oreille attentive et un café.
Dans le royaume enchanté des accessoiristes motos, Wunderlich vient de sortir pour les poireaux une poignée magique !
Ils n’ont pas encore réussis la télé-transportation mais presque….mais si Monsieur et comment me direz-vous ? En te permettant de lever 240 kg sur la béquille centrale sans demander de l’aide à tes potes et passer ainsi de nouveau pour un blaireau.
Je n’ai jamais eu de bécanes avec une béquille centrale et l’objet m’a paru suspect dès le premier déploiement et la technique obscure.
J’ai tenté 100 fois de monter tout le corps sur ce bout de ferrailles , tirer, pousser, me retrouver en équilibre puis retomber comme un tacaud jeté la gueule ouverte sur le bateau de pêche.
J’avais donc opté pour la musculation de la jambe droite, me lester avec des haltères ou clairement abandonner.
C’est là que la lumière est arrivée, je l’ai vue !
En parcourant les stands lors de l‘ Alpes Aventure Moto festival j’arrive à celui de Wunderlich avec de belles prépas de Pan America que l’on découvre avec l’oeil expert de Herbert Schwarz, patron de la branche Adventure et qui a testé cette moto plusieurs milliers de kilomètres.
A un moment avec le copain Norbert on voit cette barre sur le côté gauche de la moto et on se demande bien à quoi ça sert.
Démonstration du boss Herbert sous le regard émerveille des deux lascars qui ont besoin d’un lève grue pour utiliser cette fameuse béquille.
Norbert a été plus rapide que moi dans la commande mais enfin on parvient seul à dresser fièrement notre Pan america sur ses ergots sans se faire une déchirure du mollet ou se ridiculiser.
Vous pourriez me dire OK mais à quoi ça sert ? Bien pour moi deux choses :
1/ Garer la moto en prenant moins de place dans le garage ce qui permet de sortir ma voiture plus facilement
2/ Pouvoir entretenir sa chaîne, nettoyer et graisser les doigts dans le nez (non n’essaie pas c’est une expression)
J’ai réussi dès le premier coup cette manœuvre que mes potes comme Gabriel et Pierrot réussissait avec une facilité déconcertante et arrivé at home, idem pour enfin avoir la bécane bien rangé et accessible.
Essai vidéo Merci à Eric mon poto, Mister cool, pour le montage 🙂
Je vous mets les références : Poignée de Levage Numéro d´article 90324-002 Prix: 79,90 €
On avait bien fêté la veille notre ascension de 3 cols autour de la barcelonnette dont celui de la bonette à plus de 2800 mètres et il faut l’avouer ça piquait un peu pour être au rendez-vous à 8h30.
Escadron départemental de sécurité routière de la Gendarmerie
Nous voilà à remettre comme prévu nos papiers carte grise, permis de conduire et assurance, puis on assiste à une démonstration de l’efficacité de l’air bag et plus nouveau du pantalon à vague basé sur le même principe. A ce propos on a discuté sur le stand In Motion sur le salon à propos de leur technologie qui s’intègre dans pas mal de gilets air bag dont Furygan et Klim.
Ensuite un motard de la gendarmerie nous explique la théorie sur les virages avec trajectoires de sécurité à droite et à gauche, celle de gauche étant plus délicate car elle demande de vraiment coller à la corde en entrée du virage à droite jusqu’au point de sortie. Ce qui on le verra n’est pas aussi facile que de l’écrire et le lire!
C’est clair mais limite anxiogène en mode « Bon soyez détendu on est entre motard car à chaque session l’un de vous va au tas en raison de son stress » « la haut il y a du gravier, des traces d’huile, des camping-car alors attention aux trajectoires ! »
La trajectoire de sécurité
On est prêt à partir et l’un des motards nous charie sur nos Pan America en mode vous allez vous traîner avec vos harley ou tomber en panne, ils ont de l’humour les bleus…
On a le droit à l’un des plus gradé des motards pour notre petit groupe de quatre et il nous invite à le suivre direction cols de Vars.
On suit notre guide en tentant de reproduire ses trajectoires puis arrivé en bas du col l’un d’entre nous doit passer devant, le motard de la gendarmerie derrière et le reste suit avec un feed-back parvenu en haut ou en bas du col. Mes coéquipiers s’en tirent avec les félicitation et c’est mon tour, je m’engage dans la descente du col avec ses belles épingles à cheveux et ma foi je suis assez content du rythme et de la conduite coulée vu mon niveau deux jours avant en mode « ça passait c’était beau ! » Arrivé en bas on se gare et là se passe deux longues minutes sans retour de notre gradé qui prend le temps de récupérer nos gilets rouges, euh ça sent pas bon ! Il se tourne vers mes potes et leur demande « alors vous en pensez quoi ? » Timidement l’un dit, il ne sert pas assez à droite ? Bon là vient l’explication je suis même carrément à gauche et si il me confirme que le reste est propre il me dit surtout, « j’ai eu peur pour toi car sur certains virages tu est limite sur l’autre voie… » En effet peu habitué à la montagne j’ai évité de rouler trop près du bord et donc du vide mais en évitant un danger potentiel j’en créé un autre bien plus important. Il me conseille alors de descendre 20 kmh en dessous mais de coller à droite.
Notre Gendarme Ange-gardien !
Sur ce, fin de la session et le règlement ne lui permet pas de boire un verre avec nous mais il nous dit qu’on peut le suivre pour rentrer à Barcelonnette . Je ferme le groupe et je m’applique désormais à coller à droite et en effet je comprends que l’on peut rentrer ainsi plus fort dans le virage mais surtout bien plus en sécurité. On passe à un moment devant notre gendarme qui s’est garé sur le côté et nous on continue nos pif paf à un bon rythme, 10 minutes plus tard je le vois revenir à mon niveau. Il me fait un pouce en l’air et me dit voilà c’est impeccable tu as tout compris, c’est bon maintenant avec un grand sourire !
Je dois dire que j’ai vraiment apprécié qu’il prenne ce temps supplémentaire pour m’aider à progresser.
Un grand merci à l’Escadron départemental de sécurité routière de la Gendarmerie de Digne-les-Bains pour cette chouette matinée qui m’a été bien utile. En effet le lendemain j’ai constaté le changement positif avec la magnifique route de Barcelonnette à Montpellier et ses centaines de virages. A quatre Pan America le retour fut un vrai régal avec cette conduite soutenue mais fluide en étant au même niveau de pilotage que les copains.
Je dois dire que cette petite semaine m’a vraiment fait progresser dans ma gestion de la conduite sur des routes très viroleuses ou celles de Montagne avec épingles et quel régal cette moto avec son moteur fantastique, partie cycle et freins qui te mettent pleinement en confiance.
Merci aussi à mes potes Gabriel, Norbert, Richy, Arno, Jean-Luc pour ces centaines de kilomètres de virages partagés, de bonnes bouffes et rigolades.
En conclusion je vous encourage chaudement à participer à ce sessions trajectoire de sécurité moto de la Gendarmerie car passé la première heure pour se mettre à l’aise, le tutoiement est de rigueur et c’est bien un partage d’une passion commune dont il s’agit et non pas d’une leçon aride et rigide.
La Pan America ne nécessite pas de stage 1, de customisation mais peut désormais piocher dans un catalogue de plus en plus large chez Harley-Davidson et les grands noms des accessoires motos avec un volet tout terrain. Sw-Motech, Motea, Wunderlich… les pièces arrivent au fur et à mesure et en voci quelques unes que j’ai installé sur ma Pan America :
Le sabot moteur : celui d’origine est très fin et assez moche et pour ma part j’ai choisit celui de Harley-Davidson que je trouve à la fois costaud et avec un look sympa. Ce n’est pas le moins cher mais si vous achetez votre moto vous pouvez demander un geste commercial sous forme de pièces.
Sabot moteur Pan america
Le protège silencieux d’échappement : le modèle S est bien protégé à l’avant avec ses crash bar mais si vous faites un peu de off-road les gamelles même à basse vitesse peuvent vite coûter cher. alors pour ma part j’ai profité d’une offre sur Motea pour commander ce protège silencieux à moins de 100 €
Les roulettes de protection de fourche : Car une fourche ça prend cher et que les roulettes de chez Sw-Motech sont robustes, bien conçues et jolies, j’ai craqué pour cet accessoire.
Roulettes de protection fourche Pan america
Grille protège radiateur : Là vous avez un choix très large qui démarre à 18 € ! C’est le genre de pièce où vous pouvez même oser mettre du Ali express.
L’élargisseur de béquille : la béquille de la Pan america est mal foutue et si vous devez acheter un accessoire c’est bien celui-ci ! Je ne compte plus les gars qui ont mis leur Pan America par terre du fait de cette béquille ! Elle est trop droite, trop fine et avant de descendre de votre moto vérifiez bien et si besoin laissez la boite avec une vitesse engagée ! Donc je vous recommande en haut de la liste comme accessoire prioritaire de votre Pan america cet élargisseur Consultez l’article
Extension Béquille
Les pads de protection du réservoir : Utile pour le confort et bien tenir la moto sur pistes ou off-road et le look est sympa 🙂
Je vous conseille de jeter un coup d’oeil sur les catalogues Sw-Motech et Wunderlich pour trouver d’autres idées pour améliorer, le confort, la protection, les performances ou le look de nos Pan America !
La Pan America est un énorme couteau suisse mais quand arive l’heure de partir pour de longs roadtrip vient la question : Quels équipements moto pour la Pan America
J’ai eu le plaisir de rencontrer Claude campagne lors du stage « premières sensations off-road » et depuis nous avons gardé le contact car l’individu calme et philosophe à ses heures peut aussi finir sur la table en fin de soirée avec ce petit grain de folie des grands voyageurs.
J’ai été le rejoindre à Deauville pour l’accueillir après son périple en Irlande, Ecosse, Pays de Galles et réaliser cette interview. Pas de belles images de roadtrip, de soleil couchant et d’horizons flamboyant mais vous pourrez voir comment Claude a préparé sa Pan America et s’est équipé pour affronter ces dizaines de milliers de km.
Le pire en roadtrip c’est la pluie de plusieurs jours et quand on part en Irlande et en Ecosse on peut s’attendre à tester de manière approfondie son équipement 🙂
Ah oui Claude comptabilise plus de 26 000 km sur sa Pan America par tous temps et terrains et vous verrez ce qu’il nous dit de cette moto après un an de multiples roadtrip.
Il y a de moins en moins de question d’âge et de plus en plus d’envie et d’équipement pour continuer à rouler. Bon on ne va pas se cacher qu’une bonne préparation physique permet de dépasser les 70 ans en étant toujours fringuant 😉
Vous avez une Pan america ou vous êtes intéressé par cette moto alors rejoignez le groupe français dédié au super maxi trail Harley-Davidson
Alors je peux peut-être vous aider à répondre à cette question puisque j’ai pu tester celui organisé par Trail rando (spécialiste du voyage off-road en moto) et Harley-Davidson : le stage « premières sensations off-road en Pan America ».
J’ai eu le plaisir de suivre pendant deux jours ce stage dédié aux Pan america organisé autour de St Emilion avec Baptiste l’instructeur et Claude, Pierre-Yves et Laurent comme stagiaires.
Un maxi-trail c’est souvent maxi haut, maxi lourd maxi puissant par rapport à un trail et si pour nombre d’entre-nous qui venons des Harley traditionnelles c’est plus joueur et facile à conduire sur route que nos anciennes montures c’est une autre paire de manche quand on sort ses pneus de l’asphalte !
A ce sujet les statistiques nous apprennent que malgré les vidéos les plus folles sur ces pilotes de BMW 1250 GS, seuls moins de 5 % l’utilisent en off-road !
On verra bien les chiffres pour la Pan America mais ne nous attendons pas non plus à un raz de marée.
Pour ma part je trouve dommage de renier une partie de l’ADN de ces motos qui est une polyvalence et la possibilité de s’offrir encore plus de routes, goudronnées ou pas. Mais encore faut-il avoir un minimum de base car si vous -vous engagez dans un chemin avec les mêmes réflexes que sur la route, le réveil risque d’être brutal sur VOTRE polyvalence.
En effet ce stage m’a aussi montré que ce qui était en cause c’était plus souvent notre polyvalence que celle de la Pan America qui est un couteau suisse géant !
Alors justement la première partie de la matinée est utilisée par Baptiste pour nous inculquer les clefs indispensables de manoeuvres à basse vitesse afin de comprendre l’équilibre de la moto et comment maximiser l’adhérence dans les virages sur des terrains glissants. Vu mon niveau j’aurai pu y rester d’ailleurs plus longtemps car on sent que au fil des passages la conduite s’améliore.
Très vite on part sur le terrain continuer l’apprentissage par des ateliers qui permettent de renforcer l’acquisition de ces points et en découvrir d’autres comme les demis-tours en sécurité et sans trop se fatiguer, le freinage en descente, le passage de gué…
D’ailleurs c’est un point à soulever, la gestion du physique car perso j’ai vite senti que mes manques techniques avec la gestion du stress bouffaient énormément mon énergie et si tu rajoutes une chaleur dépassant les 30 degrés bien j’ai vite eu les batteries à plat !
Ah bien oui, la conduite c’est debout sur les repose-pieds et quand tu est élégant, intelligent tu gères comme si t’étais debout à la proue du Titanic mais quand tu trouves ça super haut et pas si stable que ça tu te la joues en mode mi-grenouille, mi- chimpanzé ce qui est nettement moins à ton avantage et te tétanise rapidement les muscles. Je suis vraiment un poireau car mes collègues de boulot n’ont pas connu les mêmes difficultés de passer de la position du primate à celle de trailiste évolué.
Tu peux me prendre comme la référence basse du stagiaire et je vais aussi te rassurer, j’ai par deux reprises testé la position de la sieste, l’une en montée, l’autre en descente particulièrement caillouteuses mais grâce a mon équipement me suis relevé avec grâce et le sourire après cette micro sieste 😉
Bon bref le poireau moyennement rassuré a pu profiter de la connaissance de ce coin splendide par Baptiste pour nous permettre de rouler au milieu de la forêt, des vignes, des petites routes et chemins avec une progressivité qui redonne confiance et permet de se faire plaisir.
Car oui le plus important au final c’est de changer le curseur de crainte vers plaisir quand tu commences à mettre tes pneus sur ces beaux chemins et chacun d’entre-nous a vu grâce à ce stage ce curseur bouger dans le bon sens.
Ce stage m’a permis d’acquérir quelques bases pour pouvoir m’aventurer sereinement dans des chemins faciles et être capable au pire de faire demi-tour devant un obstacle impossible à franchir ou présentant trop de risques de chute, surtout si on roule seul, ce qui est à déconseillé. En tout terrain adoptés le réflexe #NRA Never ride alone (Vous êtes top les gars!)
Il m’a permis aussi d’y voir plus clair sur les capacité de off-road de la machine et du pilote. La Pan america en mode off-road est géniale mais moins tu as de technique et plus les difficultés sont physiques alors perso ce sera pour l’instant du tout-terrain sur des pistes roulantes et belles car mon curseur plaisir en prend un coup quand j’ai le palpitant qui s’affole dans les tours minutes pour me sortir d’un terrain piégeux en mode MATT.
Votre instructeur est votre plus grande aide pour progresser et vous conseiller et sachez que pour les moins téméraires ou endurants il y a toujours un plan B afin de vous permettre de profiter pleinement et sans risques de ce stage.
En conclusion j’aimerai que vous preniez le temps de lire ce témoignage de Claude, septuagénaire fringuant, aventurier sur deux roues, animateur de soirée !
Témoignage de Claude
Sur le contenu,Je trouve que pour une initiation je ne vois pas ce que nous aurions pu faire de plus avec nos pneumatiques… du genre herbes mouillées, boues et sable.Le programme initiatique me semble complet…réglages de la Pan Am, Equipements du motard, positions sur la moto, virage, montées descentes, demi-tour en côte, franchissement et l’attitude en général devant les obstacles… Sur l’utilisation de mes acquis…En l’état actuel de la réglementation, chez moi le Off Road est tout simplement interdit il ne me reste que les trips organisés… si je veux potentialiser mes acquis.A voir.Quant à mon prochain voyage départ le 7 Juin prochain pour Irlande Sud et Nord,Ile de Man,Ile de Sky, Ecosse par la côte et retour maison. UltréÏa
C’est une expression que se lancent les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle dans les moments difficiles, et dont le sens peut être traduit par : « Aide-nous, Dieu, à aller toujours plus loin et toujours plus haut ».
Merci Trail rando et Harley Davidson pour tous ces bons moments partagés 🙂
Harley a créé un événement en 2021 dans le monde du Maxi-trail en sortant la Panamerica 1250 qui est parvenu à séduire dès la première année plus de 700 motards.
Cette année Harley-Davidson, pour répondre à l’ADN de cette moto s’est associé à un spécialiste du voyage et des stages tout terrains afin de proposer des stages réservés à la Panamerica. Ces stages doivent permettre aux possesseurs de la Panamerica de s’aventurer dans les chemins, les pistes avec une base suffisante pour que ce désir d’évasion ne tourne pas rapidement en une douloureuse expérience !
Nous sommes donc heureux de pouvoir interroger Florence de Trail-Rando sur ce programme attendu par bon nombre de propriétaires de ce maxi-trail.
Bonjour Florence, alorscomment abordez-vous ce type de stage avec d’initiation off-road des maxi trail ? Il y a-t-il un travail spécifique sur le poids de la moto, pas évident en off-road, une philosophie du off-road différente pour ces machines lourdes et puissantes ou finalement les bases restent les mêmes ?
Les bases restent les mêmes. C’est l’approche qui va différer suivant le type de machine et l’objectif que chacun désire atteindre.
Nos stages sont adaptés aux « maxi trail ». Et le poids qui peux paraitre un ennemi devient vite un allié quand on maitrise l’inertie d’une telle moto en tout chemin.
Durant ces stages, nous abordons avant tout l’équilibre à basse vitesse sur terrain meuble afin de se familiariser avec le poids de la machine, et la posture du pilote prend toute son importance dans ces exercices.
Est-ce que tu peux nous décrire le concept de ces stages « Premières Sensations » et ce à quoi peuvent s’attendre les stagiaires ?
Avec les stages Premières Sensations, nous proposons un concept totalement inédit de randonnées moto guidées qui mixte les plaisirs de la balade dans les chemins et ceux de l’apprentissage.
Premières Sensations s’adresse à tous ceux qui ont l’envie de s’aventurer hors du bitume et d’apprendre les bases de conduite en tout chemin.
Le pilote néophyte apprendra à se détendre sur la moto et à analyser la situation.
Le but est de donner envie à ces nouveaux aventuriers de voyager avec leur machine en toute sérénité. Il nous faut donc leur amener des solutions techniques qui en cas de difficulté leur permettront de gérer la situation sans stresser.
La formation, prodiguée par un guide diplômé d’état, prépare les nouveaux venus au tout-terrain avec de précieux conseils techniques pour apprendre, pas à pas, à dépasser ses peurs et découvrir les capacités de sa propre moto. Le nombre étant volontairement fixé à 6 participants par session, chacun pourra bénéficier d’une formation très personnalisée.
Nous évoluons pendant les formations sur des terrain naturels et abordons différents ateliers que nous rencontrons pendant la randonnée, Nous aborderons toutes les situations que l’on peut rencontrer en tout terrain, les montées, les descentes, le passage de gué, le changement d’ornière, le freinage sur terrain meuble etc… ou tout simplement faire un demi-tour en s’aidant du terrain.
Quelles sont les compétences, savoir-faire que vous allez transmettre aux stagiaires durant ces deux jours.
Le but de ce stage Premières Sensations est d’acquérir une expérience et une sérénité qui permettra aux stagiaires de prendre confiance en eux, et leur donnera envie de profiter pleinement de leur moto en tout terrain sur des chemins faciles.
Qu’est-ce que tu peux dire aux personnes ayant peur de chuter, d’abîmer leur moto, d’ailleurs les pneus d’origine vont-ils suffire ?
Tout d’abord, ces stages sont basés sur la sécurité et non sur la performance.
Mais nous abordons effectivement les chutes pour les démystifier. La plupart du temps elles sont à vitesse lente et sans gravité.
Les protections pour la moto sont un plus, de même que pour les pilotes qui doivent être équipés en plus du casque et des gants, de bottes protégeant la malléole et d’une protection dorsale.
Les pneus Anakee Adventure d’origine sur Pan america suffisent pour les stages Premières Sensations.
Après ce stage est ce que vous proposerez des stages de perfectionnement, des randonnées aux propriétaires de panamerica ?
Effectivement dans la foulée des Premières Sensations, nous proposerons des stages de Perfectionnement à ceux qui veulent aller un peu plus loin.
Forts de ces expériences, les baroudeurs en herbe pourront désormais s’échapper de la route en ayant beaucoup plus confiance en eux et en leur machine.
Ils auront les bases pour se lancer dans des aventures plus ambitieuses… et plus lointaines !
Nous leur proposons des randonnées adaptés à leur niveau de pilotage et à la Pan America, comme par exemple des randonnées de 3 jours en trèfle autour d’un hébergement central dans le Luberon, en Bourgogne ou en Camargue.
Lors de ces randonnées, nous utilisons le « GPS aventure ».
Notre mode de navigation vous permet de vivre votre aventure en toute liberté :
· vous choisissez vos horaires de départ et vos compagnons de route,
· vous roulez à votre rythme, sans rouler au-dessus de vos pompes pour suivre le guide coute que coute ou à l’inverse sans se trainer derrière le poireau,
· vous être libre du choix de vos pauses (café, spot photo, fatigue,…) et de leurs durées,
· vous pouvez décider à tout moment de basculer sur une trace macadam pittoresque mais plus rapide pour écourter l’étape, ou au contraire vous essayer sur une portion un peu plus épicée.
Chaque itinéraire dispose de plusieurs versions sur lesquelles il est possible de basculer à tout moment de la journée
· Trace noire : OFF ROAD
· Trace rouge : TOUT CHEMIN
· Trace bleue : MAXITRAIL
· Trace verte : MACADAM
A chaque étape, suivez le fil que vous voulez. Un accompagnateur vous suit à la trace et un hébergement de charme vous attend au bout de la trace.
Enfin quels sont les projets chez Bike’R et les nouveautés qui pourraient intéresser notre groupe et ceux qui possèdent un gros trail.
BIKE’R est une marque développée par l’agence de voyages TrailRando destinée en exclusivité aux possesseurs de Harley Davidson.
Cette marque propose des stages « Premières Sensations » pour les possesseurs de Pan America mais pas uniquement.
TrailRando met ses 37 ans d’expérience au service de la marque Bike’R afin de permettre aux possesseurs de Harley Davidson de pouvoir voyager en France et en Europe au guidon de leur propre machine.
Nous proposons un panel de destinations décliné en itinéraire maxitrail ou 100% routier :
Des traversées de la France à une boucle de 5 jours autour du Massif Central , des séjours de 3 jours autour d’un hébergement central en Provence, en Camargue ou en Bourgogne
Mais aussi l’étranger avec l’Espagne, les Highlands en Ecosse ou bien encore la Grèce !
Merci Florence de nous avoir donné l’envie de chausser nos Panamerica de pneus à crampon pour savourer ces promesses d’évasions 🙂
Conclusion : Si ces stages vous intéressent je vous conseille de faire un tour sur le site web :https://biker.travel Vous pourrez découvrir que ces stages sont organisées dans plusieurs régions de France , Picardie, Bourgogne, Bordelais, Luberon, Catalogne. Chaque stage ne dispose que de 3 dates au choix et ils se remplissent très vite alors un conseil si les crampons ou pneus mixtes vous démangent allez vite découvrir leur programme 🙂
Voila ma Panamerica 1250 S est enfin arrivée dans sa couleur « you’re in the army now » et les envies de voyager au loin avec.
On est déjà en septembre et il me faut au moins faire 800 km pour la première partie du rodage et la première révision ce qui finalement se fait facilement avec le plaisir de découvrir cette moto surprenante tout en respectant les consignes de régime moteur.
Moi qui vient d’un street bob il me faut réapprendre une nouvelle façon de conduire avec un moteur et une partie cycle pour ainsi dire à l’opposé de mon fidèle street.
Un petit tour en champagne pur accompagner le retour du copain Jean-Marc Mouvet et sa belle qui nous permet suite à un contrôle de la gendarmerie de faire la présentation de la Panam et je suis prêt pour la révision.
Comme je ne serai pas de retour pour les 3000, Harley-Davidson Borie me conseille de la faire en avance pour ne pas avoir de soucis.
La moto est prête, reste plus qu’à fixer le parcours ! J’étais chaud pour descendre à Saint Jacques de Compostelle, ça doit être mon esprit pèlerin mais après quelques coups de fils avec le copain Pascal puis Laurent on se décide pour les Bardenas et Valence. La météo sera notre guide car début octobre on cherche le soleil pour nos vieilles carcasses !
Je dois donc rejoindre Pascal dans les Landes de Paris et j’étudie le trajet sans vraiment me décider pour une descente directe ou une halte. Au final je pars en me disant on verra bien…
La moto est une reine sur autoroute, bien calé sur la selle, la bulle convient parfaitement à mon mètre quatre-vingt et je ne fatigue pas. J’enroule easy les bornes. Tellement easy que je commence à suivre d’autres motos en mode BANZAIII !! Et alors qu’on est bien au-dessus des vitesses imposées la Panamerica ralenti d’un seul coup à 120 kmh avec des indications ésotériques sur le tableau de bord.
Je m’arrête à l’aire suivante avec toujours ce problème et appelle ma concession. Pierrot me passe le technicien qui me guide dans les menus de la Panamerica et après quelques vérifications puis suppression des codes d’erreur je peux repartir. Merci à Borie pour leur disponibilité et efficacité !
Un petit arrêt et j’appelle Pascal, t’as de quoi m’héberger ce soir ? J’arrive !!!
Les belles routes des Landes me conduisent chez mon ami et là de nouveau dans une courbe où la gravité m’a par inadvertance fait lourdement peser sur la poignée des gaz la panamerica me rejoue la mise en sécurité. Je reproduit la manœuvre tout en roulant et je termine à la cool les derniers 100 kilomètres pour une soirée entre copains.
Le lendemain on décide avant de partir en Espagne de passer par la concession la plus proche Anglet pour vérifier la bécane… et bien mauvaise idée car le technicien est en mode « je peux regarder ça mercredi…» ah oui on est samedi et on est sanglé pour notre roadtip, merci les gars à plus et bon showroom.
On enquille donc sur l’Espagne et notre point de ralliement avec Laurent. A partir de là cette brave Panamerica voyant qu’elle n’était pas prise au sérieuse par les techniciens Harley ne fera plus l’intéressante malgré des régimes moteurs velus. Un défaut de jeunesse et un rodage un peu rugueux après les 800 km sans doute.
Nous arriverons à nous retrouver en fin d’AM tous les 3 après avoir réservé un hôtel ghost au milieu de nulle part, l’hotel était fermé depuis 3 ans mais on avait une résa sur booking ! La plaisanterie nous aura fait perdre une heure mais pas mal discuter avec les locaux avant de trouver un hôtel près de 100 km plus bas.
Après une bonne nuit on a découvert le désert des Bardenas, endroit magique surtout en Panamerica et moins en cruiser Harley. Merci les potos d’avoir joué le jeu 😉
Un petit food truck à la sortie du désert et voilà un de ces petits moments de grâce d’un roadtrip que l’on aura la chance de vivre plusieurs fois. Des petites places au soleil, une bière et quelques tapas voilà le bonheur 🙂
L’Espagne nous offrira des routes sublimes mais aussi des portions désertiques et droites pour parvenir sur la côte vers Valence. Le film retrace bien la diversité des paysages rencontrés.
Nous serons récompensés par un temps magnifique, 28 degré et la possibilité de se baigner et désenchaîner sur les cocktails et paella.
Le retour en revanche sera une autre histoire car traverser les pyrénéens côté Espagne est une super ballade mais côté français avec 6 degré, la flotte, une route en lacets, une succession de tunnels sera assez éprouvante et d’ailleurs j’y chopperai une bonne crève !
Le dernier jour nous verra faire halte dans le home sweet home de Laurent et le lendemain un retour plein pot de 700 km.
Ce roadtrip m’aura permis de découvrir toutes les facettes de cette moto hors-mis le hors-piste sérieux et me rendre la Panamerica encore plus attachante. Cette moto est à la fois sure et amusante. La partie cycle, le freinage sont à la hauteur du moteur et permettent des cadences que le reste de la gamme Harley ne peut soutenir (je vais me faire des amis…). Le confort est surprenant, je n’ai jamais eu mal aux cul ou au dos malgré des étapes de plus de 800 km parfois.
Je n’ai plus eu d’erreurs de diagnostic affiché sur l’écran de contrôle ni de problèmes mécaniques ou électroniques. L’autonomie est remarquable avec près de 350 km et même plus si on est joueur.
La Panamerica est une superbe moto polyvalente qui est faite aussi pour le voyage en s’adaptant à pour ainsi dire toutes les conditions.
La selle duo m’a permis de mettre à la place du passager le sac de selle #SwMotech qui m’a éviter les galères habituelles d’un paquetage en mode gitan.
Seul gros hic le système de navigation est largement perfectible mais à sa décharge j’avais oublié de télécharger sur l’appli les cartes de France et d’Espagne pour ne pas être soumis aux soucis de connexion.
Enfin un roadtrip c’est peut-être une bécane, une météo, des routes mais pour moi c’est surtout mes potes et l’amitié fut au rendez vous comme le plaisir de se retrouver enfin. See you soon my friends 🙂