De l’analyse sociologique et anthropologique du motard



J’aurai bien voulu écrire une thèse sur le sujet mais je vais me contenter d’un billet suite à quelques réflexions et expériences sans aucune validation ni formation scientifique ou ethnologique que mon état de bipède plus ou moins social.

J’ai eu le permis moto très jeune et arrêté de rouler pour raisons familiales durant des dizaines d’années Quand je suis revenu à cet amour ce fut comme un beau cliché, celui du biker de 40 ans passé qui devient amoureux du mythe Harley-Davidson.

J’ai alors commencé mon expérience de l’étude des différentes tribus qui composent la galaxie motarde. Alors oui j’étais motard mais pas seulement, j’étais un biker ! Bon être un faux biker c’est simple il suffit de s’acheter une Harley, Indian ou..euh non on se limite là et déjà c’est trop pour certains ! Un look, des patch, une tribu et la faculté de se prendre pour un pilote, un outlaw pouvant effrayer les foules par sa violence dès qu’on a bu deux bières.

Alors j’ai connu avec plaisir les transhumances chères aux HOG et aux bikers, celle d’une destination plus ou moins lointaine qui se termine dans un endroit bien délimité pour accueillir des centaines voir des milliers de bikers avec de la musique, de la bière, bouffe, des marchands du temple et attractions habituelles

Le biker peut alors comme le pèlerin égrené toute l’année les événements répertoriés et même millésimés ! Sur place il profite de revoir tous ses amis, partager sa passion autour de boissons plus ou moins alcoolisées et puis rentrer ensuite en ordre plus ou moins dispersé chez lui en attendant la prochaine heureux et repu


Ces événements se reproduisent à l’infini au niveau des clubs, des régions mais remarquons que ces dernières années de nouveaux événements ont compris l’évolution du bipède motorisé sur deux roues avec un moteur rageur et rugueux. Il faut dire que prendre l’autoroute pour pouvoir rejoindre le lieu de transhumance rapidement et ne pas rater les concerts, show et autres animations laissait tout de même peu de place à la découverte de LA route.

Alors les Aces, les wheels & waves et autres ont déboulé, plus branchés avec leurs influenceurs et surtout permettant sur place de belles balades au lieu de rester parqué et ça marche ! Comme quoi l’instinct du biker reste la route et rendons à Boulie grâce de son adage « Le ride c’est la source »

Justement ceux qui me fascinent depuis quelques années après avoir goûte jusqu’à satiété des deux premiers c’est les bikers qui prennent la route. Bikers ou trailers car très vite quand on parle d’aventure, de chevauchées lointaines on pense à ces bécanes faites pour rouler partout et de tout temps.

Alors bien sûr il y a eu des Eric Lobo pour emmener des Harley au bout du monde mais pour combien de Jean-Marc Mouvet Laurent Cochet qui parcourent l’Europe ou l’Afrique comme moi l’Ile de France sur des motos plus adaptées ?

Attention la moto ne fait ni le biker ni le baroudeur et si tu entends de voix dans ton casque sans intercom tu vires en mode M. Pirsig, Zen mais totalement barré !

Le biker, motard d’habitude grégaire quitte alors sa tribu dans des voyages initiatiques souvent seul ou à deux mais jamais en groupe. Est-ce l’âge qui nous conduit à cette évolution de l’espèce ? Bien non car de jeunes femmes s’envolent sur des destriers mal embouchés sans peur et plein d’allant vers la Sibérie ou la Russie et des vieux bikers limitent leur trip aux portes ouvertes de leur concession.

Mon idole !

C’est certainement un appel du large très personnel que l’on ressent, un besoin de rouler sans s’arrêter en enchaînant kilomètres, rencontres et paysages qui a certainement été exacerbé avec cette pandémie.

L’homo erectus (rien de cochon bande d’obsédés !) a donc troqué son street bob pour une harley mutante, alors bien sur le poireau biker ne deviendra pas un aventurier sur un trail même Haley mais au moins il partira plus souvent vers de vrais trips sans se soucier de l’heure de l’apéro du rassemblement et du menu du dimanche.

Maintenant c’est le plaisir qui devrait guider nos choix pas nos convenances ni les règles édictées ou inconscientes de notre tribu de choix. Etre heureux sur sa moto en avalant de la borne ou en passant plus de temps à déconner avec ses potes qu’à rouler ? Reconnaissons que la moto est bien plus qu’un moyen de se rendre d’un point A à un point B sauf pour les gladiators en hypersport.

D’ailleurs rare est le motard binaire ( merde sommes-nous des transmotards ?) dans ses choix et il alternera les bons moments seuls ou partagés comme on apprécie le rhum ET la bière 😉

La moto élève nos âmes dans la rencontre de l’autre comme disait Jésus en accueillant les bikers au Paradis

Choisir la Panamerica : La raison ou la trahison ?

Il n’est pas un jour sans que le nouveau modèle de Harley-Davidson ne soit décrié sur les réseaux sociaux comme étant la fin de la marque, un reniement de son esprit, une trahison .

La Panemerica après la livewire fait craquer les amoureux de la marque qui ne jurent que par le carbu et les stages de 1 à 4.

En fait toute la gamme évolue et il sera de plus en plus difficile de toucher aux parties moteurs vu les nouvelles réglementations et le contrôle technique en vue.

Alors les purs resteront avec leurs anciens modèles dans une nostalgie partagée du bon vieux temps de la bidouille, aftermarket, customisation maison des Harley et c’est vrai que le son Harley que l’on a sur ses machines reste inimitable et envoûtant.

Je dois pourtant l’avouer la roue a tourné et je suis prêt à remplacer mon Dyna Street bob par le destrier du diable : La panamerica S !

MY21 Pan America Photography. Beauty

Pour quelles raisons ?

Les ballades en île de France pour faire broaam broaam entre deux bouchons c’est plus mon truc

Partir en roadtrip avec une Harley comme la mienne bien sur que c’est possible mais c’est se prendre le vent dans la quiche, arrimer ses bagages comme on peut et être limité par le revêtement des routes.  Je me souviens de mise à l’équerre à 80 kmh sur routes mouillées…

On a en a fait des bornes et des roadtrips avec le street-bob et j’ai eu la banane  au guidon avec des moments de partage de superbes routes en France entre copains.

Mais bon faut bien l’avouer, là ou avant le moindre rayon de soleil me voyait sortir le Street-bob, là il reste sagement au garage attendant un éventuel roadtrip sans que cela ne me manque vraiment.

Work less Ride More

Il faut dire qu’ y a plus joueur et plus léger ailleurs comme chez Indian pour des sorties se limitant à une journée, soit il y a les trails tellement faciles et sympa comme le Vstrom pour partir à l’aventure au bout de la rue ou de l’Europe

Alors oui j’attends avec impatiente l’essai de la Panamerica, je n’en suis pas encore à signer le bon de commande les yeux fermés mais cette moto réveille en moi l’envie de rouler, de redécouvrir différemment la route avec une partie cycle et un moteur à la hauteur de toutes les envies d’évasion.

Alors bien sur le kiff serait de pouvoir avoir un Dyna Low rider S pour les ballades musclées le WE, une BMWR18 pour faire les bords de Loire et une Panamerica pour le désert des bardenas mais ça je pourrai le faire lors des essais pour broaam et je choisirai donc comme nouveau destrier la plus polyvalente.

Alors au final sur le papier c’est la raison qui m’amène à m’orienter vers la Panamerica mais aussi la passion de la marque et suivre son évolution car ce type de moto existe chez BMW par exemple sans éveiller chez moi la moindre envie. Harley-Davidson reste une marque à laquelle je suis attaché sans me sentir prisonnier des modèles historiques et iconiques.
essai Harley Street Glide 107

La route reste juge de notre passion et j’espère continuer à la partager avec mes potes de nouveau bientôt !

Dédicace au rollex et nuit à la belle étoile ;-)

Bonne année 2020 les Broaamers :-)

Que vous soyez en Harley, Indian ou motos à deux roues je vous souhaite de superbes routes, ballades, rencontres découvertes, émotions, amour avec votre bécane et pour les plus en manque avec tout ce qui bouge qui rampe et qui vole sur terre. La faim des confinés célibataires du 3 ème confinement on sait que ça été dur !

Comme je suis grand prince je souhaite à ceux qui font Broaaam aussi en voiture, Mustang, Camaro, Charger… de préférence, des gros burns , le bruit du V8 et les cheveux dans le vent.

J’espère cette année pouvoir rouler plus et venir à la rencontre des copains dans la France entière quand ce ne sera pas des roadtrips comme seul France Street bob sait en faire depuis plus de 10 ans et que grâce soit rendu au dictateur chauve de Bully, NHS, qui est à l’origine de ce forum hors norme.

Tiens j’ai une macronite aigue alors je citerai sans être exhaustif donc ne m’en voulez pas les prénoms des copains qui ont compté pour moi cette année, La cohorte des Eric mes anges-gardien, J2M Mister cool, Nava mon coach vestimentaire, Bourdil ma boussole en cuisine, Val ou le Bescherelle en folie et en mascara qui traîne en escadrille avec Claire ou en espadrille , Laurent trop loin comme le noble Stax, Tonton et l’affreux Vince,  Fred la classe à caillasse et les rolex qui brillent tous encore, Nicopec plus fou que moi, Theo le torero, Linlin et giselle mes arrrrtistes, Streeter de bonne humeur, Pierrot qui me fait penser que je sais conduire, les gars de BZH, les cool du Club style crew (donc les vieux :-)) bon j’arrête et pardonnez moi ceux qui ne sont pas cités vous aurez un bière car tout de même vous ne m’avez même pas filé de césar ou d’oscar !

Au programme 2021 pour broaam et votre serviteur des essais dont la BMW R18 et la Pan america bien sur mais aussi la classique Low rider S ou d’autres bécanes d’autres univers. Un roadtrip en enduro dans le désert des bardenas me plairait bien aussi avec les copains et enfin remonter le projet de Roadtrip en Thaïlande.

Nouveauté aussi on prévoit avec Jack co-directeur de la publication et Rédacteur en chef du magazine Rétro Passion Automobiles de vous faire découvrir des voitures mythiques

N’oubliez pas la vie est courte alors que le temps que l’on passe ici essayons de répondre avec panache aux anciens qui nous disaient déjà : CARPE DIEM !

 

 

Océan Bike à l’île d’Oléron : Magic !

En ces temps sombres et dramatiques une lueur d’espoir se leva à l’Ouest avec la rébellion de 4 hommes.

Ils n’étaient ni les plus beaux ni les plus intelligents mais ils eurent la clairvoyance et le courage d’organiser un rassemblement de bikers à taille humaine vers une destination longtemps tenue secrète à part qu’elle se tenait entre Brest et Biarritz.

Oui ils n’étaient pas non plus très forts en géographie !

Ces conditions churchilienne virent 40 braves bikers se rendre à l’île d’Oléron pour s’échapper du quotidien, rouler, manger, rire et boire et plus si affinités mais cela ne nous regarde pas !

 

L’attente était à la hauteur de la frustration d’avoir vu les autres événements s’annuler et elle ne fut pas déçue ni par le temps superbe, ni par l’endroit, ni par l’accueil.

Trois jours à refaire le monde, à revoir ceux qui habitent loin, à jouer Oléron Miami à la piscine et pour certains mettre à mal leur batterie.

Loin des rassemblements qui attirent les bobos, les hispters, les poseurs, les annonceurs, ces réunions de la famille biker ont une âme, un air de colonie de vacances ou tout est permis et surtout de ne pas se prendre au sérieux.

D’ailleurs comment se prendre au sérieux avec une kawasaki verte, un machin jaune à trois roues et autres objets roulants mal identifiés  ou un mec qui te réveille en regardant un documentaire animalier en allemand à fond à 8 h00 du matin?

Un grand merci à toutes et à tous et en particulier au 4 fantastiques de l’Ouest et que 2021 nous réunissent encore et plus souvent !

 

 

Le meilleurs livres, romans, BD sur la Moto

Durant cette canicule j’avoue avoir préféré la lecture dans mon transat au frais que de griller sur l’asphalte même avec style sur ma Harley.

Alors je me suis plongé dans deux livres racontant les voyages en moto de deux époques et deux styles bien distincts de motard que vous retrouverez en détails ci-dessous et j’en ai profité pour demander aux amis quelles étaient leurs lectures préférées, celles qui les avait fait voyager.

Romans :

Le roman qui revient en tête des citations je vous en avais parlé il y a un bon moment maintenant c’est « Nous rêvions tous de liberté » de Henri Lowenbruck. Ce roman est une ode à l’amitié, l’aventure, l’envie de tout laisser pour prendre la route que le voyage en moto décuple. Ce roman sonne juste car Henri est un amoureux des Harley surtout quand elles sont modifiées en Chopper et a su s’entourer d’amis qui partagent la même passion que lui et ne rêvent entre deux rencontres que de prendre la route. Je les saluent en passant, bon ride et bon vol les Spitfires 🙂

Récits de voyage :

Eric Lobo et « Road Angels” son récit d’expédition au travers de la Russie.

Autant j’ai adoré la version en images qui est sublime autant je n’ai pas accroché au livre. Eric Lobo est un super photographe mais en revanche son écriture me semble sans souffle et son récit qui mélange ses soucis personnels et rencontres improbables manque de rythme.

ANNE-FRANCE DAUTHEVILLE « Et j’ai suivi le vent » est mon coup de cœur. Je découvre cette pépite 50 ans après les faits et pourtant on se laisse emporter par la verve de cette aventurière qui a autant d’humour, de dérision que d’audace. Le livre est délicieusement politiquement incorrect mais Anne-France à un don naturel pour avouer sans embages ce qu’elle pense des personnes, des pays rencontrés quitte à s’en excuser quelques dizaines de pages après  par une anecdote, un point de vue différent. C’est parfois désuet, nostalgique, mais jamais ennuyant car le verbe est riche et surtout quelles aventures à ses côtés !

 

Pour nino la chronique « Carte postale d’un bout du monde » de Fred Tran Duc qui parut pendant près de 20 ans dans Moto Journal à partir des années 70.

Du vécu, de belles tranches de vie, une plume qui me faisait voyager et qui a contribuer à mon amour de la moto. Voila d’ailleurs un lien pour découvrir cet auteur disparu en 20111 dans son pays à Hanoï http://data.over-blog-kiwi.com/2/14/64/39/20171021/ob_610f5a_compilation-des-cartes-postales.pdf 

Sony Le gitan lui nous cite « le VSD spécial moto annuel qui était vraiment sympa pour rêver »

Récit de vie :

Cité par Kaijū : « Hell’s Angel » de Ralph-Sonny Barger. Les rouges et noirs fascinent toujours avec le monde parallèle des 1%
Fred : Hell’s Angels et la mort du rêve américain » c’est pas vraiment un roman, c’est entre le récit et le reportage, le tout écrit par un mec assez défoncé…
C’est un OVNI littéraire mais tout ce qu’il y raconte ça donne une vision assez authentique.

« FEGERSHEIM – LAS VEGAS » , Dominique Dillenbourg cité par Laurent Pernelle : « le livre de mon copain Dominique Dillenbourg est vraiment chouette et une invitation au voyage. Il se lit d’une traite, impossible de s’arrêter quand on le commence »

L’assaut des motards, NHS : « Ce petit bouquin parle de la réalité  des événements d’Hollister, bourgade californienne  le 4 juillet 1947… d’ou tout est parti… la creation des 1%… et démonte la version des faits et celle répandue par des journalistes qui ont su exciter l’Américain moyen à grand renfort de sensationnalisme
traduit part  Henri Loevenbruck, ce bouquin a inspiré le film  l’équipée sauvage  »


BD :

Joe Bar Team
En commençant ce billet j’avais complètement zappé l’univers de la BD je l’avoue et vous pouvez apporter la goudron et les plumes car qu’est ce que je me suis marré avec Joe Bar Team de Christian Debarre (https://fr.wikipedia.org/wiki/Joe_Bar_Team) L’histoire de cette bande de potes totalement allumés et fous de bécanes qui se tire la bourre avec un enthousiasme bien au-delà des limites de leur monture ou pilotage est un pur régal. Des dessins et des phrases cultes qui me font sourire à chaque fois que je retombe sur l’un de ces artistes du guidon.

« Je veux une Harley »

de Frank Margerin et Marc Cuadrado a rencontré un beau succès mais j’avoue n’avoir pas dépassé le 2 ème tome car j’avais l’impression bizarre de lire un truc sympathique sorti tout droit du HOG. Peut-être qu’inconsciemment les clichés qu’ils savent bien raconter sans se moquer et leurs personnages de beaufs déguisés en biker me conduisent à douter que je veuille vraiment d’une Harley 🙂

Autres BD

« Little Kevin », « La belle et les bêtes » de Coyote cité par Charkal

Robby one cite Margerin mais aussi ses premiers souvenirs « l’hebdomadaire TINTIN car Michel Vaillant avait fait une BD moto ou on voyait Beltoise (qui avait fait une belle carrière moto avant la F1) et puis aussi Michel Robert le champion belge de cross qui raflait tout à l’époque. »

Voilà j’espère que cela vous donnera envie de piocher dans cette bibliothèque pour continuer le plaisir une fois descendu de bécane.

N’hésitez pas à compléter avec vos coups de coeur cette liste basique.

hasta la vista baby !

 

Mais que sont devenus les hipsters ?

 Non je ne m’inquiète pas mais je me demande quand même !
Puis avec le coronavirus les barbes c’est plus à la mode.
Tu sais le masque obligatoire pour les hipsters c’est comme le Capitaine Haddock avec sa barbe tu ne sais pas si tu la mets en dessous ou au-dessus alors ça l’empêche de bien dormir et eux d’afficher leur coolitude.
Pas de rendez-vous à la Mecque du wheels and waves so branchouille cette année ! Les accros auront la nostalgie mais qu’ils sachent qu’on en a fait presque un reportage animalier aussi chiant qu’une émission de fin de programme sur Public Sénat.
 Merde ils ont du annuler cette année et tu imagines les gars qui sortaient leurs motos pour faire enfin dans l’année LE Ride de 900 km ! Bon en fait ils venaient avec leur bécanes mais en remorque ou sur les plateformes de pick-up branchouille. Tu viens au WW avec un vieux pick-up rouge Ford et dedans tu as ta préparation. Tu vois alors la préparation… c’est spécial aussi pour les hipsteurs, ces gars sont capables de t’acheter tout de même une bécane avec un avant de trail, l’arrière d’un bobber et un éclairage de mobylette si c’est signé par un préparateur à la mode. Tu rajoutes une peinture qui a été fait par un enfant qui adore le psychédélisme et là t’es au TOP !

Droits d’auteur :©FrancescMontero

C’est un style de vie hipster, rien de moins ! Le genre du gars qui philosophe sur le sens de la vie le regard dans le vague (ou les vagues pour le WW) pour te parler du bonheur de rouler sur un rigide à carbu avec la casquette un peu relevé sur des des lunettes à la mode en touchant légèrement sa barbe .
« On perd le son mais on gagne le silence! »  Phrase docte d’un préparateur d’une moto électrique :-))
Tu vois toi aussi tu en as rencontré ! Les hipsters ne transigent pas sur la qualité des chaussures car ils marchent beaucoup plus qu’ils ne roulent dans Paris entre deux bistrots et trois terrasses. Le hipster tu le vois aussi évoluer avec grâce entre deux soirées et un fabulous event. C’est pas son truc de rouler pour rouler, ça se comprend, lui il roule pour vivre une expérience dont 90% se passera une fois descendu de la moto autour d’une bière à la mode et de discussions enflammées.
Des fois ils prennent la route mais n’imagine pas que ce soit en mode Laurent Cochet ! Ah non…la route c’est entre entre Bastille et Gare du Nord et pour les plus aventuriers dans la vallée de Chevreuse avec nappe à carreaux pour le pique-nique.
  Alors pourquoi j’ai du mal à les considérer comme des motards ça je sais pas je n’ai pas encore vu mon psy. Mais j’ai j’ai eu envie ce matin de faire un billet de blog de rageux, de haineux sans calcul, juste une impulsion, avant de reprendre cool la bécane avec les copains et de taper la route en se heurtant à la barrière des 100 km.
Alors la route. hein … Moi je vais pas faire mon malin mais tu peux en faire des bornes en évoluant dans un périmètre de 100 km et des réservoirs qui permettent de parcourir 250 km sans s’arrêter en panne sèche.
Après tu le sais bien si tu as fait des rides que les bikers ça s’arrête autant que les hipsters qui prennent des photos mais avec des envies de pisser, problème de prostate ou excès de bière.  C’est bien connu aussi, on a tous nos clichés.
Je te quitte, prends ça au second degré et puis on se retrouve dans des des billets  à la sauce broaam plein d’énergie, de good vibrations du Bob, et de belles images si ma nouvelle GoPro arrive et que je suis meilleur en vidéo qu’en mécanique !

Le club style en Harley ? Le look et la performance !

Dans le monde Harley il y a eu de multiples modes de transformation des motos que ce soit vers les choppers, diggers, cruiser, roadster, café-racer, baggers et demande le reste à ta sœur.

Souvent c’est l’esthétique qui prime et bien des bikers roulent sur des bécanes qui, du point de vue ergonomique et performances, sont des aberrations …Mais bon allez expliquer ça à des fondus qui roulent en rigide et fonte, vous aurez autant de succès que de parler barbecue à un vegan.

En Harley je préfère rouler moche et efficace que beau et pénible et du coup en tant qu’heureux  possesseur d’une Dyna je me suis intéressé au style club qui revient à la mode depuis ces deux dernières années.

J’ai été aidé en cela par le copain Sony Le gitan du forum France Street bob qui nous a permis de suivre sa transformation d’un street Bob de 2019, oui bon personne n’est parfait et #StayDyna 

Alors le style club c’est quoi ? Certains répondraient hâtivement c’est le style Sons Of Anarchy, et les bougres n’auraient d’ailleurs pas tort ! Mais ce serait oublier que SOA s’est inspiré des vrais MC de la côte Ouest des US.

Car c’est bien des MC (Toi jeune Padawan va sur le lien qui explique ce qu’est un HDC, et un MC 😉  qu’est parti cette tendance avec les FXDT en cherchant à améliorer des Harley stock pour booster  leurs performances. Pourquoi les FXDT me direz-vous , si! si! je vous connais ! Hé bien car c’était en rapport poids, puissance et prix le modèle le plus intéressant mais pas très bien côté de la clientèle habituelle ce qui permettait aux MC d’obtenir des rabais.
Les Club style désormais sont  aussi des regroupements d’amoureux des dyna qui suivent la même voie mais aussi qui osent la couleur.

Généralement sur un Dyna Club style vous retrouvez des amortisseurs de qualité, une bulle plus ou moins haute, un guidon avec des risers de grande taille ou un T-Bar permettant d’avoir une position des mains assez hautes mais pas supérieures aux épaules, un travail sur le moteur et un échappement deux en un là aussi pour la performance.

Les Dyna sont sorties du catalogue Harley en 2019 remplacée par les softail et le pari de Laurent alias Sony est de transformer son Street bob sur base softail en Harley immédiatement identifiable comme appartenant à la mouvance Club style. Nous allons grâce à lui découvrir cette transformation.

Salut Laurent, déjà sois poli, retires les doigts de tes oreilles et présente-toi !

Je suis Laurent, alias Sony le gitan, 42 ans ( sobriquet dont j’ai hérité à 14 ans figurez-vous… suite à un cours de math au collège qui a dégénéré en vaste blague dont je vous épargne les détails). Ex  monteur de chez Dafy, ex mécano Honda et ex mécano HD, sortant de 22 motos de toutes marques et tous styles dont une Dyna FXDBB 2014 et mon actuelle FXBB.

Alors pourquoi ne pas avoir pris une Dyna Street Bob comme base de ton projet et rester authentique ?

Trop exigeant avec la partie-cycle, trop déformé par des années de Ducati  S4RS 998 , 749 et autre 1098 je n’ai pas su m’adapter à ma Dyna que j’adorais pourtant (même si  au final, un roulement de bras oscillant usé était avant tout à l’origine de mes soucis sur la tenue de route), ceci-dit j’ai besoin d’une partie cycle dont la direction est presque verrouillée avec le reste de la moto. J’avais fait un gros boulot sur les éléments de liaisons au sol et du cadre mais rien à faire, je ne m’y suis pas fait.  Plus ou moins à contre-cœur j’ai testé une FXBB que pourtant j’ai allègrement critiquée à sa sortie.  J’ai trouvé une partie-cycle plus en accord avec mes attentes. Cadre « compact » dans son travail, suspensions saines d’origine, un Japonisation dans le bon sens du terme qui fait hurler parfois à raison, les amoureux des Dyna.

Concernant le club style pure, il y a diverses écoles, comme dans toutes les prépa, que ce soient Bobbers, Choppers, Baggers, Slugs etc… on retrouve des sous groupes dans la famille.  Je ne vais pas rentrer dans les détails des familles mais je fais partie de l’immense majorité qui va s’orienter vers un club que je nomme « routier » ou « clone » en ce qui concerne les FXBB noirs.  Donc ici point de Club Style extrême orientation stunt avec une modification de transmission finale, suspension grand débattement, modification de la carto pour avoir toute le couple le plus bas possible et peintures voyantes et agressives, point de Club de showroom qu’on voit partout sur le net avec leurs peintures de folie façon écailles de Carpes etc… 

Ah, globalement je tiens à préciser une chose. Le Club style est une appellation qui est effectivement surtout arrivée dans le « grand public » avec SOA. Comme je le dis toujours, il y a 20 ans, quand j’étais mecano chez HD, je montais déjà des bécanes avec des accessoires « club ». C’était plus rare mais juste ça n’avait pas de nom. Les gens venaient et disaient, je voudrais ma bécane plus apte à rouler un peu plus vite, plus loin et plus longtemps. On montait un guidon à hauteur de l’épaule, on changeait les suspattes arrières, on changeait les plaquettes de freins et on claquait un fairing. Des fois ont ramenait les commandes en médianes, on foutait des reposes-pieds highway au cas où et voilà.  Ca n’avait pas de nom et tout le monde trouvait ça moche. Aujourd’hui le club syle est devenu tellement diversifié que ça va du Naked au GT avec des fairing  présentant des carénages façon Godier-Genoud . Il y a énormément à dire sur le Club, autant que sur les autres familles d’ailleurs mais on ferait 15 pages.

 

On peut en faire plusieurs billets et c’est prévu ne t’inquiètes pas car je pense que ce sujet passionne de plus en plus de possesseur de Harley et certains garages se spécialisent désormais dans ces préparations.

Mais revenons à ta propre transformation d’un Street bob softail (certains s’étranglent en associant ces deux mots mais j’ai pris un coup de Jack au miel avant !) 

Pour l’aparté sur le Softail, il est vrai que ce ne sont plus des Dyna. C’est irréfutable le nier confinerait à l’aveuglement ou une forme de frustration. Mais l’esprit demeure je pense. Le Bob post 2018 reste une moto simple modifiable à volonté ( encore limité mais les constructeurs s’emploient à fournir de plus ne plus d’aftermarket). On sait tous la petite histoire… la MoCo via son équipe marketing de trentenaires branchouilles veut renouveler et changer sa clientèle. Il faut évincer la vieille garde non rentable dont l’image est trop « antique », il faut que l’on consomme de la moto plutôt que d’investir sur des bécanes qu’on va garder 20 ans. 

HD se réinvente, voir se perd parfois en voulant offrir un panel complet et rassurer le client. Le côté extrême exclusif est dilué dans du marketing soft, de la communication moderne et simple, une moto électrique pour montrer qu’on est en avance sur son temps plutôt que de vivre sur le passé et faire peur avec du métal chaud et des odeurs d’huile , gros trail, roadster, motos d’entrée de gamme (les 750)… Vues les difficultés financières du groupe, on a beau leur en vouloir… ils n’avaient pas vraiment le choix… Rationalisation des modèles de construction, réduction du nombre de gestes donc gain de temps et de productivité, de pièces,  de machines outils, de fournisseurs, simplification de la chaîne de montage avec la nouvelle gamme = économies d’échelle = espérer des bénéfices d’ici quelques années… 

La politique de LLD et LOA exacerbée et des campagnes de promotion pour les permis A2 ont accompagné ce changement. Le nouveau Bob a d’ailleurs beaucoup moins de valeur résiduelle car il en tourne plus facilement en occasion. C’est donc un bon plan au passage…

Tout ça pour dire que le Softail Bob n’est pas une Dyna c’est vrai. Cependant froidement, elle enterre techniquement sa grande sœur mais a sacrifié une certaine magie à l’usage.  Le manque de vibrations, cette efficacité voulu… Cette accessibilité a même finit par agacer dans le monde HD.  Le symbolisme du double amorto retiré comme une volonté coupable de faire du mal aux puristes et de les dégoûter. Les vibrations quasi absentes et le compteur de résa retiré sont autant de provocations que les Dynistes convaincus n’ont pas appréciées. Et je crois que c’est volontaire. La MoCo a voulu une forme de rupture. Si je tombe dans la parano je dirais même « diviser pour mieux vendre ? Parlez de moi en bien ou en mal.. mais parlez de moi… De toute façon la gamme est moderne, la nouvelle gamme est plus performante et coûte moins chère à produire sans avoir rogné sur la qualité de fabrication »… Point que je n’ai pas cité, j’ai aussi été séduit par les finitions.

Ce que tu dit est d’ailleurs à l’origine de nombreuses discussions animées sur le forum France Street Bob. Je te rejoins sur de nombreux points mais une seule machine de Harley me fait rêver pour l’instant la future Pan America !

La cohabitation est bonne sur le forum, ça chahute un peu mais ça fait partie du jeu. Mais il est vrai qu’il y a une séparation nette. On partage forcément beaucoup moins car les motos sont techniquement différentes.  On pourrait très bien se séparer sur France Street Bob mais Dieu merci il y a une cohésion forte entre les membres et la cohabitation existe. Des pages et forums dédiés au FXBB ont fleuries ces derniers temps sur les réseaux sociaux, c’est pratique mais l’esprit y est un peu différent.

Pour en revenir au sujet à vrai dire mon Club n’a rien d’extra car je suis un mec commun limité par le budget, l’usage que je veux en faire et mon principe de pouvoir retirer 99% des éléments pour revenir en arrière si je change d’avis. Donc point de 2 en 1 pour moi car trop dispendieux mais de simples Short shots, point de peinture perso mais des décalco de résa… tout ça me permet de mettre de l’argent de côté pour des choses qui sont plus essentielles à mon sens pour un club… les liaisons au sol et la sécurité passive… de futurs suspensions Ohlins ou une jante arrière un poil plus large et un kit Disque avant wave  15 » par exemple.  J’essaye cependant de ne mettre que des marques sérieuses,  donc du Thunderbike, des poignées Alumicore Biltwell, du Arlen Ness à venir pour le pontet de fourche me permettant d’avoir une fourche vrillant moins vu mon pilotage à 90% sur petites routes, Memphis Shades, Heinz Bike dont je suis totalement fan, la moto est bien sûr Stage 1 avec un FP3 qui m’a changé la vie par rapport au SE de ma Dyna, je fais bien sûr confiance à K&N pour l’élément filtrant. Des leviers réglables en aluminium de chez Oberon taillés dans la masse dont j’adore la sobre discrétion, n’oublions pas les risers Bung King, un classique guidon Tracker Biltwell,  la fameuse sacoche de guidon, moi c’est une Burly car très bien réalisé et abordable.C’est d’ailleurs aussi incontournable qu’une clope sur un Gainsbourg une sacoche de risers.

Bien sûr et  obligatoire, une selle sérieuse qui cale bien les reins. Je n’ai pas été dans un délire, une Saddlemen Step up full gel pour être plus haut et avoir une position confortable et ne pas être déçu. Ma seule modification irréversible sera de poser le kit Thunderbike de réservoir avancé.

Je précise que tu n’es sponsorisé par aucune de ces marques et pourtant tu adores leurs stickers sur ta moto 😉

Un détail, j’ai cédé à la vague du Bar light. Seule concession honteuse à Ali express.

C’est quoi ça ? t’as piqué l’éclairage d’un bouge de Bangkok vilain garçon ? Si non combien de temps pour toutes ces modifications et quel budget prévoir selon toi ?

Dans le club style il y a une recherche sur la signature lumineuse. En Dyna on change quasi systématiquement l’optique d’origine pour un modèle Daymaker plus ou moins original ou surtout un très convoité 13 LEDs qui donne un aspect agressif et moderne à la moto ainsi qu’un gain de vision nocturne. En Amérique du Nord on remplace souvent les clignotants par des kits 2 en un avec une cerclage lumineux de position dans le cligno ce qu’on ne peut pas faire en Europe car les motos ne sont pas équipées. Enfin on ajoute un Bar light, une simple rampe de DELs permettant un feu de route large. A la base ce système est un simple ajout d’une rampe provenant de l’automobile. C’est d’ailleurs toujours le cas pour la plupart des gens. Il n’existe que quelques bar light dédiés mais les tarifs sont exagérés. Sur le softail rares sont les changements d’optique, perso je n’en ai que très rarement vu sur les pages dédiées. L’origine a déjà une signature visuelle et en plus est assez efficace ce qui est une nouveauté dans la marque. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous noterez que les Dyna « style SOA » ne s’embarrassent pas de tous ces artifices. Ce style est bien plus proche de ce que j’ai connu dans le passé quand l’expression « club style » n’existait pas encore. Mais tout est en évolution permanente et rapide donc aujourd’hui un Club a quasi une fois sur deux des artifices lumineux simples mais efficaces. 

J’avoue que le bar light est un upgrade bien réel dans la conduite de nuit sur petites routes. Et ça coûte si peu.

Est-ce que tu penses que tu est allé au bout de ta démarche de transformation ?

J’ai encore beaucoup de boulot dessus mais les grandes lignes sont posées pour que ma Harley se plie à mes exigences de polyvalence…. Voilà le vilain mot lâché… La vérité toute nue des club styles de l’armée, des clones des clubs noirs routiers (quoique tous les styles ont une majorité de clones en vérité)…. Polyvalente et avec une certaine sportivité… et si on veut de la sportivité, il faut une rationalisation.

Certains possesseurs de club vont vouloir m’étouffer dans mon sommeil. Mais avec honnêteté je le ressens comme ça.

A vrai dire tu ne mérites pas ton nom de gitan car ne pas avoir mis un deux en un digne de ce nom de Bassani ou TBR en satin s’est refusé l’appel du full métal ! Plus sérieusement les adeptes du Club style passent tous à cet échappement pour le look et la puissance mais toi tu nous dit que c’est trop cher alors que tu comptes partir sur des ohlins hors de prix sur une moto qui justement joue son sur nouveau cadre pour remplacer l’irremplaçable Dyna, tu réponds quoi pour ta défense ? 

Ma défense c’est que j’assume de ne pas me plier totalement aux codes du full Club. Étrange de dire ça alors que ma moto est en plus noire, avec la selle la plus achetée du commerce pour cette préparation et qu’elle présente d’autres codes pourtant d’une banalité affligeante pour un FXBB club. Alors je dis peut-être ça pour me rassurer aussi 🙂 .  Mais j’ai une autre contrainte. C’est aussi de pouvoir un jour repasser sur un esprit plus Bobber si l’envie m’en prends et un 2 en 1 ne me plaira peut être pas. Vu les tarifs des échappements… il faut éviter de se planter, je reste donc sur une valeur sûre et simple qui me semble un choix polyvalent (encore ce vilain mot). Aussi réellement je dois « grappiller »… quoi que près de 700 euros de différence entre le tarif de mes Short Shots et un TBR ça commence à vouloir dire quelque-chose… car vraiment je suis très intéressé par le fait d’améliorer les liaisons au sol c’est directement lié à mon expérience moto ( de file en aiguille cette question m’amène en fait à analyser ma démarche personnelle lol merci) . Je ne suis pas un pilote et je ne cherche pas une puissance démesurée dont je serais incapable de jouir, le plaisir c’est quoi en vérité dans la partie performance d’une moto. La MAITRISE! Ce mot est hyper hyper hyper important en 2 roues. La maîtrise de la vitesse, la maîtrise de la partie cycle, la maîtrise du lien entre les désirs du pilote et les réactions de la machine.

 Tout ça atteint directement le cerveau qui délivre  en contrepartie de la dopamine.. ce n’est pas moi qui le dit c’est une étude. Tellement de gens l’ignorent mais c’est ce qui pousse l’Homme à avoir des passions ou faire certaines choses.  Arriver au point de délivrance de dopamine va vous faire kiffer l’instant, oublier les soucis etc… et cela passe par la maîtrise de ce que l’on fait. Il y a des tonnes de façon de l’atteindre, monter des pièces, voir simplement sa moto, la démarrer, les premiers mètres, atteindre une vitesse élevée pour certains et maîtrise ce dépassement des sens est une véritable drogue etc… Moi c’est la maîtrise et l’exploitation que je veux ( là on sort du cadre du Club style mais il fallait cette aparté je pense)  … Ainsi point de course à l’armement motorisé. Un stage 1 est plus que suffisant. La rage du 107 et son couple sont déjà au delà de mes compétences. Les Short Shots ont d’ailleurs l’avantage étrange de lisser la courbe de couple en l’affaiblissant très légèrement ce qui me permet, en lien avec de longue séances d’autotune d’avoir un moteur plus exploitable qui pardonne plus les excès d’optimisme sur la poignée de gaz qu’avec mes anciens Big Radius.

 Alors mon but est simple, après l’apparence pour flatter mon ego, c’est d’optimiser les liaisons au sol pour jouir au maximum de ce que m’offre le moteur. Si le compromis de départ est réussi. Ont peut largement faire mieux, notamment sur la progressivité de l’arrière et la précision de l’avant. Au passage quel regret de ne plus pouvoir régler les roulements de direction…. Cette dernière est trop légère à mon goût et se marie assez mal au guidon tracker dans quelques situations particulières.  Les réactions de direction sont un peu trop directes parfois. 

Donc voilà, il s’agit uniquement de question de priorité d’usage, d’économies et du fait que je suis plus attaché à la partie cycle qu’aux performances et parfois aux codes.

 

Bon Sony on te remercie vraiment pour toutes tes réponses. Est-ce que tu penses garder cette moto un peu plus longtemps que ta Dyna ? Tu penses qu’elle est suffisamment polyvalente pour affronter les roatrips de plusieurs jours comme les ballades en mode Joe Bar ?

Certains font des roads trip sur des NX125 en traversant toute la France avec madame et les bagages, d’autres sur des 1340 rigides. La moto c’est physique, ça ne sera jamais d’un confort ultime (hors exceptions)  mais franchement ne pas affronter un road trip sur un club basique comme le miens, faut être un peu fragile. Entre la position, la selle ou la petite protection offerte par la bulle, on est très bien. 

Je voulais garder ma Dyna, mais c’était une édition spéciale, j’ai été limité pour ne pas dénaturer l’esprit. Mes soucis de partie-cycle ne m’ont pas dégoûtés car j’en connaissais l’origine finalement. J’ai été séduis par le FXBB lors d’un essai routier et je suis tombé sur une occasion en Or. En plus, n’étant pas spécialement fidèle à un style ou attaché à ce que ce soit une Dyna ou un Soft, on y ajoute la neutralité d’aspect me permettant de dire qu’elle se pliera plus longtemps à mes exigences et je pourrai changer de style quand bon me semblera, le FXBB s’est simplement imposé à moi de façon pragmatique. J’aurais aimé garder ma Dyna mais je n’ai pas les moyens d’avoir 2 bécanes. Chez moi, pour que j’acquière une chose, je dois me séparer d’une autre ou faire un calcul.  Ma Dyna n’est pas perdue de vue, son nouveau propriétaire m’en confie l’entretien courant et je règle les bobos.

Tu vois… la nostalgie camarade d’une moto au caractère unique 🙂

Enfin voilà. J’espère que mon intervention amène autant à en apprendre un petit peu sur ce club style dont on parle de plus en plus ainsi que d’ouvrir un questionnement plus profond sur ce style, pourquoi on l’envisage et ce qu’il entraîne parfois comme changement dans la philosophie HD. Chaque style est une philosophie et une démarche personnelle, c’est l’une des forces de HD.

Sonny je suis sur que ton témoignage intéressera sur ces deux points, d’ailleurs c’est amusant aussi de voir les joutes verbales entre les amoureux des dyna et Softail qui ne comprennent pas le choix des potes qui roulent en touring. La force de Harley c’est que malgré cela on se retrouve tous sur les routes à partager une même passion de la route et le sentiment d’un lien qui au-delà des différences reste puissant.

Avant de tomber dans un lyrisme tout évangélique je tenais à laisser le mot de la fin à deux de tes bros et grands poètes gitans : Nico et Lolo !

Lolo, Ah Sony chui posé dans ma camping avec un flacon du jus de la terre à caresser le tiockel. J’digère le niglo en attedant ton retour.

Nico, Merci mon Sony on va leur manger l’os du coeur aux gajos et après on bicave son brélon de ses morts au Broaam monpral !

 

PS: Mon petit doigt me dit que Freeway va s’intéresser à la question rapidement et tant mieux 🙂

Last ride

C’était le 13 juin 2020, à 6 h00 du matin le ciel était déjà bleu et la température frôlait les 18 degrés.

On était sous confinement TOTAL depuis 52 jours mais la pandémie continuait à décimer mondialement les populations, la pénurie était globale, le rationnement drastique et la fin à venir catastrophique.

Alors je me suis levé, j’ai embrassé doucement les miens puis j’ai sortir ma Harley en la poussant sur 300 mètres.

J’ai mis le contact, le moteur a un peu hésité après ses longs mois au repos mais tout d’un coup le formidable rugissement venu de milwaukee a surgit. Un grondement presque animal, un tremblement de la moto qui se propageait dans tout mon corps. J’ai passé la première et je suis parti doucement vers ma liberté.

J’avais passé le mot à quelques à quelques bros pour ce Last Ride avec des points de rassemblement. Une fois rendu sur les routes secondaires j’ai poussé les rapports, enchaîné les virages, me suis laissé enivrer de l’odeur, du bruit, du vent, des vibrations.

Bientôt on s’est retrouvé une bonne douzaine, juste un signe de la main, un hochement de tête et la meute continuait  en direction de la mer. On s’est arrêté après avoir déjoué plusieurs barrages et on a refait les pleins avec des jerrycans qui étaient nos seuls bagages.

On s’est tous fait l’accolade avec de la brume dans les yeux, certains ont sorti du jack, des cigares mais on parlait peu, juste des sourires sur nos visages hirsutes, juste cette putain de vibration qui nous unissait encore pour ce last ride.

On a senti le bon moment pour repartir, il nous restait encore un peu plus de 100 kilomètres pour atteindre la mer.

On roulait à 5 de front prenant toute la route et le mot était passé, les hélicoptères nous survolaient, les gens sortaient de leur maison, ils applaudissaient, ils pleuraient et nous on continuait plein d’énergie et de fureur.

A moins de 5 kilomètres de la mer, qu’on apercevait au loin, on a vu au loin un énorme barrage. On s’est arrêté, on a pris le temps de descendre de nos bécanes, de tous s’embrasser. On entendait au loin hurler leurs mégaphones et les hélicoptères tournaient autour de nous comme des abeilles affolées.

J’ai ajusté mes gants, mes lunettes, regardé mes potes une dernière fois et j’ai réussi le premier et dernier run de ma vie pour me projeter vers ma liberté.

Je souriais quand ils ont levé leurs armes et que j’ai passé la sixième vitesse pour le septième ciel….

A la rencontre des Morfals : un HDC historique

Vous me direz pourquoi il nous parle des Morfals le Broaam ?

Et bien mes amis premièrement car

  • Premièrement quand on est biker on aime souvent mieux connaitre notre milieu et comme on croise forcément des bikers avec plein d’écussons (oui je parle comme ma défunte grand-mère !) sur leurs blousons on aimerait savoir à quoi tout cela correspond.
  • Deuxièmement j’ai eu la chance de croiser des membres des morfals et des liens d’amitié se sont créés qui m’ont donné envie de mieux connaitre leur histoire.
  • Troisièmement car j’aimerai alerter les innocents de la signification des couleurs pour un club qui ne correspond pas vraiment au fait de se coller un patch Son Of Anarchy dans le dos et se pavaner ensuite devant des MC authentiques…

Commençons par un peu d’histoire : Ce club des Morfals est né de l’idée vers la fin des années 1970 de quelques copains roulant en Harley et adepte comme Gargantua, Gérard Depardieu ou Jim Harrisson de la bonne bouffe et des kilos qui vont parfois avec…A l’époque d’ailleurs l’un des critères pour rejoindre les Morfals était de dépasser le quintal !

En 1986 Walter succèdera au Président historique des Morfals pour lui aussi transmettre le flambeau en 2018 après avoir fêté les 40 ans du club en 2018.

Il nous  a semblé intéressant de raconter l’histoire des Morfal pour mieux comprendre l’univers des clubs Harley mais surtout de la vivre au travers de la rencontre avec Walter, différents membres et témoignages en terminant par une présentation du nouveau Président.

Commençons par préciser que dans l’univers biker il y a :

  • ceux qui roulent en Harley parfois seul parfois avec des amis mais sans engagement d’aucune sorte.
  • Il y a les fameux clubs MC 1% qui font fantasmer certains par leur caractère parfois hors la loi, violent et illégal.
  • Il y a les MC qui dépendent souvent des MC 1% avec comme organisation, un président un vice-président un trésorier un secrétaire et un responsable sécurité pour les sorties. Les MC peuvent s’inscrire dans un cadre associatif avec la loi 1901 ou être juste un rassemblement sous des couleurs avec des règles internes voir s’appeler MCP pour MC Pirates.
  • Il y a les HDC dont nous allons parler et faire partie d’un MC, HDC est un vrai engagement, avec des contraintes et des obligations propres à leurs codes de conduite.
  • Puis il y a le puissant H.O.G de la marque Harley-Davidson

Le H.O.G souvent décrié par les bikers en particulier membres de MC comme étant des bases marketing des concessions Harley composés de cadres et professions libérales jouant les rebelles le temps d’un Week-end. Le H.O.G c’est près de 1 millions de membres et un chapter par concession, des rassemblements dans le monde entiers de milliers de personnes mais le carcan de la marque pour offrir une image lisse et rassurante du biker « rolex » en mode  « Ride safe and Have Fun ! ». Mais le HOG permet souvent aux nouveaux possesseurs d’une Harley de découvrir en douceur cet univers et ses coutumes.

Ces différentes associations, clubs portent généralement des couleurs avec 3 éléments précis :

– un nom de club ;

– un patch, insigne, dessin qui par sa symbolique traduit l’esprit, les valeurs du club ;

– un lieu, une région qui correspond à la zone « d’influence » du club. A noter que les H.D.C historiques peuvent porter l’appellation France pas les récents.

Les morfals sont eux l’un des plus vieux H.D.C de France Harley Davidson club (Liste des HDC  http://fhdcf.free.fr/), ils ont porté fièrement leurs couleurs avant nombre de MC Harley et rapidement organisé des rallyes, des rassemblements ouverts ou non à d’autres clubs ou même public.

On ne rentre pas dans un H.D.C comme les Morfals comme on rentre au H.O.G, il faut qu’un membre accepte de vous proposer et vous devrez faire vos preuves avant de pouvoir mettre les couleurs du club sur votre cut après une AG qui permettra aux membres de vous les accorder.

La période probatoire permet au club d’évaluer la compatibilité de la nouvelle recrue avec l’esprit du club mais comme me disait Lolo , membres des Morfals depuis 5 ans, elle permet aussi à celui qui veut rejoindre le club de valider son choix et ne pas s’engager à la légère. Devenir, membre d’un club, porter les couleurs implique aussi de respecter les règles et l’esprit du club sous peine d’en être exclu. Ainsi chez les morfals au bout d’un an on a une barrette de « Membre ami » mais il faudra encore attendre entre six mois et un an pour se voir remettre les couleurs si on est accepté par le club.

Là encore ne croyez pas que les couleurs  vous permettent de vous la jouer beau comme dans un épisode de Son Of Anarchy mais elles impliquent de s’engager à supporter les activités du club et être solidaire entre membres. Cela demande de l’engagement et de la sincérité sur la durée que certains ne peuvent assumer.

J’ai eu la chance grâce à Pascal d’être invité à l’AG des Morfals pour rencontrer les membres, pouvoir échanger librement et constater moi-même sur une journée l’esprit du club.

 

Ce qui m’a marqué c’est d’une part le travail sérieux du bureau qui a été élu par les membres pour faire vivre le club et d’autre part la profonde fraternité entre ses membres qui s’épaulent et se soutiennent dans les aléas de la vie. La marque des morfals c’est aussi le sens de l’humour comme l’avait souhaité Walter son Président durant 30 ans et qui permet d’évoluer dans une atmosphère amicale.

Les Morfals savent aussi faire la part des choses et quand celles-ci deviennent trop compliquées les anciens sont là pour rappeler que oui le Club est important mais que la famille et le travail passe avant si on ne veut pas se retrouver à fond de six dans le mur.

 

Président Morfals

Le club des Morfals avec Jean-Louis son nouveau Président depuis un an,garde l’empreinte de son Président historique Walter qui a su faire vivre ce club et ses couleurs et se faire respecter des autres MC tout en organisant des rallyes réunissant des centaines de motards. Rares sont les clubs qui ne connaissent pas les Morfals et quelques histoires sur Walter qui ont fait sa réputation et celle du club, ce qui permet aux Morfals d’être respectés ou tolérés où qu’ils aillent.

A près de 70 ans Walter garde un œil sur le club et épaule son nouveau Président, Jean-Louis, un fidèle qui compte 25 années au club et a été formé à bonne école.

La vie d’un HDC comme d’un MC n’est pas un  long fleuve tranquille et est parfois semée d’affrontements, de scissions en interne  mais les Morfals sont toujours là et bien vivants après 40 ans !

Car des HDC assez proches des Morfals n’ont plus la même vitalité qu’à leur début. Walter m’a parlé des « Clodos sauvages » l’un des premiers H-DC à avoir porté des couleurs en France (1974) avec celui de « la Grotte aux fous » comme des HDC partageant cet esprit tourné autour du plaisir de passer du bon temps sur la route, autour d’une bière et d’un esprit qui mélange humour et fraternité.

C’est d’ailleurs de leurs efforts commun que le HDC France renaît en 1992, où Les Clodos, Les Morfals, La Grotte aux Fous et les Old Stars « réaniment » le H-DCF dont Walter sera Président plusieurs années.

On ne peut vivre une telle vie sans que sa famille soit aussi impliquée et c’est le cas de Walter avec sa femme, sa fille, son frère, ses neveux et comme beaucoup des membres des Morfals.

J’ai été honoré de leur confiance et leur accueil et ce sera avec plaisir que je roulerai à leurs côtés si l’occasion se présente.

 

 

 

 

Ressources 🙂

Le site Web des Morfals

Liste des HDC  http://fhdcf.free.fr/

L’assaut des motards Frank Rooney
par Henri Loevenbruck et Jean-William Thoury

https://www.serious-publishing.fr/product-53-L’assaut-Des-Motards-

Le look français en bécane , la tendance 2020

Bon bien sur nous avons tous nos marques habituelles de fringues pour rouler mais aussi se sentir bien quand on va boire un coup après une bonne ballade. Certains aiment porter la marque de leur bécane, Harley, Indian… d’autres des vêtements US, anglais ou japonais , Von dutch, Deus, Edwin, Pike brothers ….

Mais ce qui est nouveau depuis quelques temps c’est l’arrivée de marques françaises sur ce marché. Des marques qui misent sur l’originalité et la qualité que nous avons décidé de vous présenter malgré le prix et ne me traité pas de bobo ou hipster avant d’avoir vu, touché, essayé ces produits bien loin des usines chinoises .

A PIECE OF CHIC

Marque française basée à Lyon,

Nos créations s’inspirent d’une esthétique subtilement rétro, d’une certaine idée de l’élégance à la française, d’un art de vivre inspiré du temps où l’on prenait le temps, où l’on accordait de l’importance « au diable dans les détails », à la noblesse des matières et à leur durabilité. La plupart de nos articles sont fabriqués en France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Piece of chic, développé par Sébastien Chipraz, vise les élégants bipèdes se déplaçant en deux roues motorisées et quelque peu nostalgique d’une époque que peu d’entre-nous ont connu autrement qu’en films et photographies noir et blanc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La qualité est au rendez-vous que ce soit dans leurs pulls ou bien ce qui a fait leur renommée de superbes foulards en soie. La soie et le cambouis voila la classe française surtout que Sébastien incarne l’esprit de sa marque et roulera en en Terrot 350cc dans une course qui s’annonce palpitante « L’Intrépide » 🙂

Au passage ils ont aussi de superbes tee-shirt !
https://www.a-piece-of-chic.com/

FLEURS DE BAGNE  

Marque française créée en 2012

Nous puisons notre inspiration dans les vêtements civils et militaires d’autrefois, que nous retravaillons avec de nouvelles matières et des coupes plus contemporaines.
Notre travail de recherche s’appuie, essentiellement, sur des faits historiques du « MILIEU », l’histoire du tatouage français d’avant guerre, les chansons et clichés des bas-fonds, les récits militaires et autres faits historiques de la marine…
Ainsi, vous trouverez dans chaque modèle estampillé FLEURS DE BAGNE une histoire. Celle des « Vrais de Vrais »…
Une histoire qui s’est écrite dans la douleur et le respect.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le nom de cette arque annonce la couleur : Fleurs de bagne. Les fleurs de bagne c’étaient ces tatouages que se faisaient les bagnards souvent avec les moyens du bord et donc des dessins simples et des phrases qui résumaient la philosophie de leur vie.

Mika Dumas, fondateur de la marque, tient à préciser que non seulement ses collections s’appuient sur l’histoire du milieu de la pègre en France mais que ses vêtements sont intégralement fabriqués en France avec un souci du détail qui en font là aussi des pièces uniques.

Pour porter des vêtements Fleurs de Bagne il faut assurer et assumer car Mika aime aller au bout de ses idées et de sa passion pour les Matafs de l’époque. Mais c’est surtout vrai pour les tricots puisque le reste de la collection n’a pas de dessins ou d’inscription rappelant l’idée de départ de cette marque mais une tendance affirmée de vêtement de travail.

https://www.fleursdebagne.com/

TONTON ET FILS

Pierre-Yves Oriol est le fondateur de Tonton et fils

« Mon point de départ, c’est ce goût particulier pour collectionner la mode américaine des années 50 à 70. Jeans, vestes de travail, vestes universitaires, vêtements militaires, blousons d’aviateurs, boots… »
Là encore on retrouve la passion du fondateur pour les vêtements authentiques de qualité, souvent d’origine US, adaptés, retouchés puis finalement qui donne une gamme complète avec l’envie de créer sa marque.
Tonton et Fils c’est la mise en avant de vêtement de travail intemporels, « vêtement de labeur » à priori solides et évitant d’être moches !
On revisite là aussi le célèbre pull commando en y ajoutant sa touche comme Fleur de bagne et si le foulard est la marque de fabrique de A Piece of chic, là c’est le gilet de nos grands pères qui est mis en avant.
Des gilets plus ou moins chics ou prévus pour être pratique avec de multiples poches. vous ajoutez à cela leur pantalon «PANT 001» avec de belles bretelles et vous pouvez poser en photo sépia comme il y a 60 ans !

RED’S LEATHER

Marque de maroquinerie Française fondée en 2014 par Jonathan Redor.
On sent la passion dans leur collection de portefeuilles et les chaines qui vont avec au travers de leurs produits d’une qualité irréprochable.
Cette qualité à un prix alors de façon intelligente ils ont développé une nouvelle gamme plus accessible en 2018.

 IN MEMORIES SPORTSWEAR

Soyons honnêtes je n’ai rien trouvé pour ma pomme, vous pourrez toutefois regarder les foulards, mais en revanche les bikeuses trouveront de chouettes sacs de ville d’inspiration militaire, allez les bikeurs aussi, si non je vais me faire lyncher 🙂

https://www.inmemories-sportswear.com/ 

Vous pourrez  aussi trouver toutes ces marques chez T-Bird , 16 bis, Rue Mayet 75006 Paris, un lieu qui réunit un assortiment de marques aussi bien françaises qu’étrangères avec comme unique critère qualité et originalité.

Pas de grandes séries ici mais des pièces choisies avec amour car la place est comptée ici et Stéphane accompagné de Bettina font le tri !

On a donc demandé à Stéphane et Bettina un coup de main pour notre sélection et son avis sur le renouveau des marques françaises :

En fait pour moi les marques françaises ne sont pas une nouveauté. On va dire qu En France malheureusement nous n’avons pas su faire perdurer notre savoir-faire dans l’esprit des gens. À contrario des autres pays européens. Au shop on travaille avec ces marques depuis le début parce que notre style de vie est celui-ci. Cela fait parti de notre éducation ; et c’est pourquoi nous avons choisi notre camp en proposant une sélection de qualité ; et curieusement c’est vers cela que va la clientèle sans en connaître le coût. Notre job c’est de laisser les clients se rendent compte par eux même tout en leurs expliquant ce qu’est la contrepartie de la vraie valeur.

Il est clair que la qualité a souvent un  prix de mais je préfère désormais acheter moins et mieux. On  alors un vêtement qui nous donne la banane à chaque fois qu’on le met de par son esthétique, son aspect intemporel et son côté unique, artisanal.
Stéphane : Oui. Effectivement on ne vois plus du tout le produit de la même façon et par conséquent le fait de le porter avec fierté.
Si vous voulez continuer la conversations les commentaires sont ouverts ci-dessous et si non passez à la boutique rencontrer Stéphane et Bettina 😉 T-BIRD