La Pan America est un énorme couteau suisse mais quand arive l’heure de partir pour de longs roadtrip vient la question : Quels équipements moto pour la Pan America
J’ai eu le plaisir de rencontrer Claude campagne lors du stage « premières sensations off-road » et depuis nous avons gardé le contact car l’individu calme et philosophe à ses heures peut aussi finir sur la table en fin de soirée avec ce petit grain de folie des grands voyageurs.
J’ai été le rejoindre à Deauville pour l’accueillir après son périple en Irlande, Ecosse, Pays de Galles et réaliser cette interview. Pas de belles images de roadtrip, de soleil couchant et d’horizons flamboyant mais vous pourrez voir comment Claude a préparé sa Pan America et s’est équipé pour affronter ces dizaines de milliers de km.
Le pire en roadtrip c’est la pluie de plusieurs jours et quand on part en Irlande et en Ecosse on peut s’attendre à tester de manière approfondie son équipement 🙂
Ah oui Claude comptabilise plus de 26 000 km sur sa Pan America par tous temps et terrains et vous verrez ce qu’il nous dit de cette moto après un an de multiples roadtrip.
Il y a de moins en moins de question d’âge et de plus en plus d’envie et d’équipement pour continuer à rouler. Bon on ne va pas se cacher qu’une bonne préparation physique permet de dépasser les 70 ans en étant toujours fringuant 😉
Vous avez une Pan america ou vous êtes intéressé par cette moto alors rejoignez le groupe français dédié au super maxi trail Harley-Davidson
La MT 800 consiste une belle incursion du fabriquant chinois CFMoto dans le monde du trail moyen à tendance routière ce qui motive cet essai de La Mt 800.
Ce qui m’a aussi donné envie de tester cette moto c’est son rapport accessoires/Motorisation/prix car à 11 500 e cette MT 800 a de quoi faire rougir bien des concurrentes européennes !
MT 800 CFMoto
D’un design bien réussi pour un trail elle bénéficie du bi-cylindre 790 de KTM avec ses qualités et ses défauts. 90 chevaux pour 240 kilos ne donnent pas un foudre de guerre mais une moto très polyvalente. Sa qualité première est son coffre pour un 800 qui procure de belles relances et une vitesse de croisière très honorable. Son défaut majeur est son manque de souplesse à bas régime malheureusement amplifié par une cartographie et des modes de conduite en-dessous du reste de l’équipement. En effet vous aurez le droit entre « Pluie » et « sport » bon perso sur ma Pan America c’est le mode route que j’utilise 80% du temps donc là CFMoto devra certainement améliorer sa version 2.
Au passage on a quelques trous quand on remet les gaz entre 4000 et 5000 si on y va en mode un peu brutal.
J’ai mal écouté Guillaume et dû me farcir un embrayage assez dur ( attention c’est perso car reste d’une ancienne blessure qui me donne une poigne de princesse de la main gauche) au lieu de jongler tranquillement avec un shifter de série !
Si non un peu dérouté aussi au début dans les premiers enchaînement avec l’impression d’une moto qui tombe dans le virage en raison de la roue de 19 et du pneu selon Guillaume mais on s’y fait vite et c’est ensuite un plaisir dans les enchaînements de virage de la vallée de Chevreuse. Le frein arrière est puissant avec une pédale crantée et bien large ce qui est sympa si on roule en botte.
La partie cycle est très bonne pour ce que j’ai pu juger sur mon essai de 1h30 mais sans chemins alors qu’en position debout on est très à l’aise sur cette MT 800. Faut pas déconner je veux bien jouer mais aussi récupérer ma caution :-))
Ca vous dit d’en savoir plus ? Ca tombe bien je vous propose une vidéo de 5 minutes pour tout savoir sur cette Mt 800 !
Alors je peux peut-être vous aider à répondre à cette question puisque j’ai pu tester celui organisé par Trail rando (spécialiste du voyage off-road en moto) et Harley-Davidson : le stage « premières sensations off-road en Pan America ».
J’ai eu le plaisir de suivre pendant deux jours ce stage dédié aux Pan america organisé autour de St Emilion avec Baptiste l’instructeur et Claude, Pierre-Yves et Laurent comme stagiaires.
Un maxi-trail c’est souvent maxi haut, maxi lourd maxi puissant par rapport à un trail et si pour nombre d’entre-nous qui venons des Harley traditionnelles c’est plus joueur et facile à conduire sur route que nos anciennes montures c’est une autre paire de manche quand on sort ses pneus de l’asphalte !
A ce sujet les statistiques nous apprennent que malgré les vidéos les plus folles sur ces pilotes de BMW 1250 GS, seuls moins de 5 % l’utilisent en off-road !
On verra bien les chiffres pour la Pan America mais ne nous attendons pas non plus à un raz de marée.
Pour ma part je trouve dommage de renier une partie de l’ADN de ces motos qui est une polyvalence et la possibilité de s’offrir encore plus de routes, goudronnées ou pas. Mais encore faut-il avoir un minimum de base car si vous -vous engagez dans un chemin avec les mêmes réflexes que sur la route, le réveil risque d’être brutal sur VOTRE polyvalence.
En effet ce stage m’a aussi montré que ce qui était en cause c’était plus souvent notre polyvalence que celle de la Pan America qui est un couteau suisse géant !
Alors justement la première partie de la matinée est utilisée par Baptiste pour nous inculquer les clefs indispensables de manoeuvres à basse vitesse afin de comprendre l’équilibre de la moto et comment maximiser l’adhérence dans les virages sur des terrains glissants. Vu mon niveau j’aurai pu y rester d’ailleurs plus longtemps car on sent que au fil des passages la conduite s’améliore.
Très vite on part sur le terrain continuer l’apprentissage par des ateliers qui permettent de renforcer l’acquisition de ces points et en découvrir d’autres comme les demis-tours en sécurité et sans trop se fatiguer, le freinage en descente, le passage de gué…
D’ailleurs c’est un point à soulever, la gestion du physique car perso j’ai vite senti que mes manques techniques avec la gestion du stress bouffaient énormément mon énergie et si tu rajoutes une chaleur dépassant les 30 degrés bien j’ai vite eu les batteries à plat !
Ah bien oui, la conduite c’est debout sur les repose-pieds et quand tu est élégant, intelligent tu gères comme si t’étais debout à la proue du Titanic mais quand tu trouves ça super haut et pas si stable que ça tu te la joues en mode mi-grenouille, mi- chimpanzé ce qui est nettement moins à ton avantage et te tétanise rapidement les muscles. Je suis vraiment un poireau car mes collègues de boulot n’ont pas connu les mêmes difficultés de passer de la position du primate à celle de trailiste évolué.
Tu peux me prendre comme la référence basse du stagiaire et je vais aussi te rassurer, j’ai par deux reprises testé la position de la sieste, l’une en montée, l’autre en descente particulièrement caillouteuses mais grâce a mon équipement me suis relevé avec grâce et le sourire après cette micro sieste 😉
Bon bref le poireau moyennement rassuré a pu profiter de la connaissance de ce coin splendide par Baptiste pour nous permettre de rouler au milieu de la forêt, des vignes, des petites routes et chemins avec une progressivité qui redonne confiance et permet de se faire plaisir.
Car oui le plus important au final c’est de changer le curseur de crainte vers plaisir quand tu commences à mettre tes pneus sur ces beaux chemins et chacun d’entre-nous a vu grâce à ce stage ce curseur bouger dans le bon sens.
Ce stage m’a permis d’acquérir quelques bases pour pouvoir m’aventurer sereinement dans des chemins faciles et être capable au pire de faire demi-tour devant un obstacle impossible à franchir ou présentant trop de risques de chute, surtout si on roule seul, ce qui est à déconseillé. En tout terrain adoptés le réflexe #NRA Never ride alone (Vous êtes top les gars!)
Il m’a permis aussi d’y voir plus clair sur les capacité de off-road de la machine et du pilote. La Pan america en mode off-road est géniale mais moins tu as de technique et plus les difficultés sont physiques alors perso ce sera pour l’instant du tout-terrain sur des pistes roulantes et belles car mon curseur plaisir en prend un coup quand j’ai le palpitant qui s’affole dans les tours minutes pour me sortir d’un terrain piégeux en mode MATT.
Votre instructeur est votre plus grande aide pour progresser et vous conseiller et sachez que pour les moins téméraires ou endurants il y a toujours un plan B afin de vous permettre de profiter pleinement et sans risques de ce stage.
En conclusion j’aimerai que vous preniez le temps de lire ce témoignage de Claude, septuagénaire fringuant, aventurier sur deux roues, animateur de soirée !
Témoignage de Claude
Sur le contenu,Je trouve que pour une initiation je ne vois pas ce que nous aurions pu faire de plus avec nos pneumatiques… du genre herbes mouillées, boues et sable.Le programme initiatique me semble complet…réglages de la Pan Am, Equipements du motard, positions sur la moto, virage, montées descentes, demi-tour en côte, franchissement et l’attitude en général devant les obstacles… Sur l’utilisation de mes acquis…En l’état actuel de la réglementation, chez moi le Off Road est tout simplement interdit il ne me reste que les trips organisés… si je veux potentialiser mes acquis.A voir.Quant à mon prochain voyage départ le 7 Juin prochain pour Irlande Sud et Nord,Ile de Man,Ile de Sky, Ecosse par la côte et retour maison. UltréÏa
C’est une expression que se lancent les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle dans les moments difficiles, et dont le sens peut être traduit par : « Aide-nous, Dieu, à aller toujours plus loin et toujours plus haut ».
Merci Trail rando et Harley Davidson pour tous ces bons moments partagés 🙂
Harley a créé un événement en 2021 dans le monde du Maxi-trail en sortant la Panamerica 1250 qui est parvenu à séduire dès la première année plus de 700 motards.
Cette année Harley-Davidson, pour répondre à l’ADN de cette moto s’est associé à un spécialiste du voyage et des stages tout terrains afin de proposer des stages réservés à la Panamerica. Ces stages doivent permettre aux possesseurs de la Panamerica de s’aventurer dans les chemins, les pistes avec une base suffisante pour que ce désir d’évasion ne tourne pas rapidement en une douloureuse expérience !
Nous sommes donc heureux de pouvoir interroger Florence de Trail-Rando sur ce programme attendu par bon nombre de propriétaires de ce maxi-trail.
Bonjour Florence, alorscomment abordez-vous ce type de stage avec d’initiation off-road des maxi trail ? Il y a-t-il un travail spécifique sur le poids de la moto, pas évident en off-road, une philosophie du off-road différente pour ces machines lourdes et puissantes ou finalement les bases restent les mêmes ?
Les bases restent les mêmes. C’est l’approche qui va différer suivant le type de machine et l’objectif que chacun désire atteindre.
Nos stages sont adaptés aux « maxi trail ». Et le poids qui peux paraitre un ennemi devient vite un allié quand on maitrise l’inertie d’une telle moto en tout chemin.
Durant ces stages, nous abordons avant tout l’équilibre à basse vitesse sur terrain meuble afin de se familiariser avec le poids de la machine, et la posture du pilote prend toute son importance dans ces exercices.
Est-ce que tu peux nous décrire le concept de ces stages « Premières Sensations » et ce à quoi peuvent s’attendre les stagiaires ?
Avec les stages Premières Sensations, nous proposons un concept totalement inédit de randonnées moto guidées qui mixte les plaisirs de la balade dans les chemins et ceux de l’apprentissage.
Premières Sensations s’adresse à tous ceux qui ont l’envie de s’aventurer hors du bitume et d’apprendre les bases de conduite en tout chemin.
Le pilote néophyte apprendra à se détendre sur la moto et à analyser la situation.
Le but est de donner envie à ces nouveaux aventuriers de voyager avec leur machine en toute sérénité. Il nous faut donc leur amener des solutions techniques qui en cas de difficulté leur permettront de gérer la situation sans stresser.
La formation, prodiguée par un guide diplômé d’état, prépare les nouveaux venus au tout-terrain avec de précieux conseils techniques pour apprendre, pas à pas, à dépasser ses peurs et découvrir les capacités de sa propre moto. Le nombre étant volontairement fixé à 6 participants par session, chacun pourra bénéficier d’une formation très personnalisée.
Nous évoluons pendant les formations sur des terrain naturels et abordons différents ateliers que nous rencontrons pendant la randonnée, Nous aborderons toutes les situations que l’on peut rencontrer en tout terrain, les montées, les descentes, le passage de gué, le changement d’ornière, le freinage sur terrain meuble etc… ou tout simplement faire un demi-tour en s’aidant du terrain.
Quelles sont les compétences, savoir-faire que vous allez transmettre aux stagiaires durant ces deux jours.
Le but de ce stage Premières Sensations est d’acquérir une expérience et une sérénité qui permettra aux stagiaires de prendre confiance en eux, et leur donnera envie de profiter pleinement de leur moto en tout terrain sur des chemins faciles.
Qu’est-ce que tu peux dire aux personnes ayant peur de chuter, d’abîmer leur moto, d’ailleurs les pneus d’origine vont-ils suffire ?
Tout d’abord, ces stages sont basés sur la sécurité et non sur la performance.
Mais nous abordons effectivement les chutes pour les démystifier. La plupart du temps elles sont à vitesse lente et sans gravité.
Les protections pour la moto sont un plus, de même que pour les pilotes qui doivent être équipés en plus du casque et des gants, de bottes protégeant la malléole et d’une protection dorsale.
Les pneus Anakee Adventure d’origine sur Pan america suffisent pour les stages Premières Sensations.
Après ce stage est ce que vous proposerez des stages de perfectionnement, des randonnées aux propriétaires de panamerica ?
Effectivement dans la foulée des Premières Sensations, nous proposerons des stages de Perfectionnement à ceux qui veulent aller un peu plus loin.
Forts de ces expériences, les baroudeurs en herbe pourront désormais s’échapper de la route en ayant beaucoup plus confiance en eux et en leur machine.
Ils auront les bases pour se lancer dans des aventures plus ambitieuses… et plus lointaines !
Nous leur proposons des randonnées adaptés à leur niveau de pilotage et à la Pan America, comme par exemple des randonnées de 3 jours en trèfle autour d’un hébergement central dans le Luberon, en Bourgogne ou en Camargue.
Lors de ces randonnées, nous utilisons le « GPS aventure ».
Notre mode de navigation vous permet de vivre votre aventure en toute liberté :
· vous choisissez vos horaires de départ et vos compagnons de route,
· vous roulez à votre rythme, sans rouler au-dessus de vos pompes pour suivre le guide coute que coute ou à l’inverse sans se trainer derrière le poireau,
· vous être libre du choix de vos pauses (café, spot photo, fatigue,…) et de leurs durées,
· vous pouvez décider à tout moment de basculer sur une trace macadam pittoresque mais plus rapide pour écourter l’étape, ou au contraire vous essayer sur une portion un peu plus épicée.
Chaque itinéraire dispose de plusieurs versions sur lesquelles il est possible de basculer à tout moment de la journée
· Trace noire : OFF ROAD
· Trace rouge : TOUT CHEMIN
· Trace bleue : MAXITRAIL
· Trace verte : MACADAM
A chaque étape, suivez le fil que vous voulez. Un accompagnateur vous suit à la trace et un hébergement de charme vous attend au bout de la trace.
Enfin quels sont les projets chez Bike’R et les nouveautés qui pourraient intéresser notre groupe et ceux qui possèdent un gros trail.
BIKE’R est une marque développée par l’agence de voyages TrailRando destinée en exclusivité aux possesseurs de Harley Davidson.
Cette marque propose des stages « Premières Sensations » pour les possesseurs de Pan America mais pas uniquement.
TrailRando met ses 37 ans d’expérience au service de la marque Bike’R afin de permettre aux possesseurs de Harley Davidson de pouvoir voyager en France et en Europe au guidon de leur propre machine.
Nous proposons un panel de destinations décliné en itinéraire maxitrail ou 100% routier :
Des traversées de la France à une boucle de 5 jours autour du Massif Central , des séjours de 3 jours autour d’un hébergement central en Provence, en Camargue ou en Bourgogne
Mais aussi l’étranger avec l’Espagne, les Highlands en Ecosse ou bien encore la Grèce !
Merci Florence de nous avoir donné l’envie de chausser nos Panamerica de pneus à crampon pour savourer ces promesses d’évasions 🙂
Conclusion : Si ces stages vous intéressent je vous conseille de faire un tour sur le site web :https://biker.travel Vous pourrez découvrir que ces stages sont organisées dans plusieurs régions de France , Picardie, Bourgogne, Bordelais, Luberon, Catalogne. Chaque stage ne dispose que de 3 dates au choix et ils se remplissent très vite alors un conseil si les crampons ou pneus mixtes vous démangent allez vite découvrir leur programme 🙂
Ce post pour vous partager mon retour sur l’essai du casque Schuberth E1 après quelques sorties et plusieurs heures de roule.
Le casque Schuberth E1 dans les différents casque de la marque est celui qui est le plus approprié à la conduite On et Off Road de gros trail polyvalents comme ma Panamerica. Car il est polyvalent au moins à deux titres, il est modulable (c’est un intégral qui peut se mettre en position de jet) et il est polyvalent dans le sens où vous pouvez aussi enlever la casquette qui est là pour protéger des projections de pierres mettre les bouchons fournis sur les entrées de côté et vous avez alors un intégral pour la route qui est remarquable.
Ce que j’ai aimé dans ce casque c’est bien sûr l’impression de solidité de la fabrication, des matériaux et de qualité générale qui se dégage du casque. J’ai apprécié les différentes options comme l’écran qui m’a bluffé par sa clarté et est déjà pré-équipé du Pinlock.
Je n’ai pas pu le tester car heureusement je n’ai pas eu de buée mais par contre, j’ai testé les différents niveaux d’ouverture de la visière qui se cale sur 4 niveaux différents permettant de laisser passer plus ou moins d’air. Enfin miracle il y a un écran solaire intégré qui est d’une facilité tellement confortable à actionner qu’on n’hésite plus suivant la luminosité à s’en servir et ça ça change la vie !
Oui Madame, Monsieur parce que avant soit j’avais un jet et j’avais les lunettes de soleil et c’est génial mais quand vous passez dans un tunnel c’est l’horreur ou soit j’avais l’intégral et c’était encore pire avec soit la visière fumée soit les oakley bien calées et youuuuuu tu rentres dans le tunnel en mode Ray charles .!!! Alors oui à la visière intégrée et merci Schuberth.
L’aération est très bonne avec une entrée d’air variable au menton et aussi en haut du casque et vraiment j’ai senti la circulation de l’air ce qui est de bon augure pour cet été afin de ne pas me transformer en couscoussier !
Le maintien de la tête avec la boucle micrométrique, bon tu connais c’est un classique mais bien fait avec la petite mousse qui protège bien le menton même mal rasé. Il est fait pour donner la place aux écouteurs d’un intercom SC10Ua soit un autre venant se coller sur le côté.
Au niveau des toutes premières sensations lors de mes deux sorties de moins d’une heure j’ai ressenti dans le cou le poids du casque (1kg 700) à la fin de la journée. J’avais aussi une gène au niveau des des maxillaires sur le côté donc je me suis dit est-ce que j’ai mal choisi la taille mais on avait bien pris le temps d’essayer… ce qui m’a tout de même légèrement inquiété de devoir me faire raboter les deux côtés de la gueule pour être à l’aise ! Enfin, oui je te dit tout, la casquette me perturbait un peu dans le champ de vision même remontée.
Alors quand on est parti pour une journée de roule par les petites, très petites nationales puis autoroute avec le groupe Panamerica France H-D je me suis demandé comment ça allait se passer.
Ah bah là je n’ai ressenti aucune gêne ni pendant ni après pour le poids ou pour mes mandibules ou quoi que ce soit d’autres de mon anatomie 🙂
En casque comme en fute j’ai toujours pris trop large et je pense que il fallait que je me fasse un peu et peut-être aussi que les les mousses se fassent à ma physionomie pas facile.
Pour la casquette on s’y habitue complètement après quelques heures ce qui revient à te donner un conseil de poireau, prends le temps de faire ton casque avant de te barrer en roadtrip de plusieurs jours !
Alors quels bémols pour ce casque E1 ? Il n’est pas homologué en position ouverte mode jet alors que le tout dernier C5 lui l’est.
Concernant la filtration des bruits, c’est du tout bon mais je n’emploierai pas le mot « silencieux » comme Schubert, ce n’est pas non plus l’habitacle d’une Mercedes 500 notre E1 🙂 Pour tous ceux qui font des gros road trip je vous conseille quand même toujours les les bouchons d’oreilles à alterner avec la musique qui va bien par votre intercom parce que au bout d’un moment même si c’est un bruit beaucoup plus atténué que mes autres casques l’audition ça se préserve.
Ah les coloris, j’ai eu quelques réflexions sur le mien par des copains dubitatifs mais j’adore la couleur orange et le gris est total raccord avec ma tenue Harley Davidson à la Grit Adventure. Oui moi qui était jet et cuir me voila intégral, textile et renforts mais je roule plus fort :-))
Si non rassurez-vous il y a pas mal de choix dans le coloris. J’ai vu le tout dernier C5 et là il y a un coloris gris qui est juste magnifique.
Pour le price, money money ! Justement vous pourrez faire des affaires sur certains coloris cherchez bien et vous pourrez trouver jusqu’à 40% de réduction. Si non à 600 € vous trouverez le coloris de votre choix ce qui est le prix du marché quand vous avez des casques de cette qualité.
En espérant que ce premier retour vous apportera quelques informations utiles pour votre prochain casque SYS on the off-road 🙂
Un élargisseur de béquille pour la Panamerica : gadget futile ou véritable accessoire indispensable ?
Les propriétaires de la Panamerica de chez Harley-Davidson se plaignent assez souvent d’un sentiment de manque de confiance dans la béquille latérale et il faut bien avouer que celle-ci est bien fine et amène à vérifier l’assise de la moto avant de la laisser sur cette béquille.
Si Harley-Davidson propose une béquille avec une embase plus large une autre solution a vite vu le jour avec des élargisseurs de cette béquille à fixer directement sur son embase.
J’ai pour le coup fait confiance à la qualité allemande en choisissant la marque Hepco&Becker mais SWMotech en propose une aussi qui a l’air très bien enfin vous pouvez trouver des copie sur aliexpress mais perso j’évite 😉
L’installation est hyper simple la béquille se place sur les deux pad autocollant de l’élargisseur puis vous vissez la plaque en acier par dessus avec les 3 vis.
Perso je suis très satisfait de cet accessoire et le look est même meilleur que sans mais je vous mets en garde sur le fait que la sur épaisseur relève la moto et donc faites gaffe si vous êtes dans une pente de gauche à droite car la moto sera bien plus verticale !
Lors de la sortie en Ile de France de notre groupe Panamerica France H-D sur 11 panamerica, 6 avaient un élargisseur de béquille de ce type !
A mon avis la prochaine version devrait modifier ce détail sur la béquille d’origine pour rassurer ceux qui rabâchent « il ne faut jamais acheter une moto dès sa sortie ! » Bien quand je pense à toutes les bornes, tous les paysages, toutes les routes, le plaisir, les sensations éprouvées à son guidon depuis sont achat je suis bien content d’avoir été l’un des pionniers !
Certains quand ils partent soit en famille, soit avec beaucoup de routes et en particulier quand ils ont chaussés leurs moto de pneus tout terrain choisissent l’option de transport de la moto.
Vous avez alors le choix de la remorque ou d’un véhicule utilitaire, voir un gros pick-up pour monter une rampe de chargement et faciliter ainsi cette manœuvre délicate aux vues des cascades involontaires sur Youtube.
Ride&Go est une jeune société est installée à Commercy (55), en Lorraine qui conçoit et fabrique des rampes de chargement essentiellement dédiées aux motos.
Cette solution est environ deux à trois fois plus onéreuse que la remorque mais permet de charger seul sa moto avec son treuil motorisé et pour ceux qui ont les moyens il faut avouer que la solution rampe + Pick-up est royale !
Pour plus de renseignement vous pouvez regardez cette vidéo et contactez Ride&Go
Avec une nouvelle monture orientée aventure et off road comme la #Panamerica de chez Harley-Davidson on change souvent d’équipement et je n’ai pas échappé à la règle.
Mon choix s’est orienté sur ce pantalon pour son style et les protections offertes aux hanches et aux genoux en mousse viscoelastic de dernière génération. Vous ajoutez à cela l’ajout de renfort en aramide et vous partez plus serein sur les chemins !
Le pantalon est très agréable à porter grâce à sa coupe et sa matière malgré un certains poids compte tenu des renfort et de son épaisseur rassurante Il passe cependant facilement de la route à la ville sans vous faire passer pour alien . Ces multiples poches sont super pratiques avec des fermetures solides faciles à manier.
Les passant sont assez larges pour passer une ceinture de qualité sans forcer.
Alors sans défaut ce pantalon ?
Sans pouvoir parler de défaut car le produit n’est pas prévu pour cela je vous dirai méfiez-vous de la pluie !
En effet sous une pluie tenace le pantalon Broger à vite fait de jouer les éponges et devenir alors et bien humide aussi sur les roadtrips de plusieurs jours ne faites pas comme moi et glissez un pantalon de pluie dans vos sacoches.
Le Alaska Olive Green Jeans – Denim® est à 149 € sur leur site mais en cherchant un peu vous trouverez quelques promos en ligne.
Voila ma Panamerica 1250 S est enfin arrivée dans sa couleur « you’re in the army now » et les envies de voyager au loin avec.
On est déjà en septembre et il me faut au moins faire 800 km pour la première partie du rodage et la première révision ce qui finalement se fait facilement avec le plaisir de découvrir cette moto surprenante tout en respectant les consignes de régime moteur.
Moi qui vient d’un street bob il me faut réapprendre une nouvelle façon de conduire avec un moteur et une partie cycle pour ainsi dire à l’opposé de mon fidèle street.
Un petit tour en champagne pur accompagner le retour du copain Jean-Marc Mouvet et sa belle qui nous permet suite à un contrôle de la gendarmerie de faire la présentation de la Panam et je suis prêt pour la révision.
Comme je ne serai pas de retour pour les 3000, Harley-Davidson Borie me conseille de la faire en avance pour ne pas avoir de soucis.
La moto est prête, reste plus qu’à fixer le parcours ! J’étais chaud pour descendre à Saint Jacques de Compostelle, ça doit être mon esprit pèlerin mais après quelques coups de fils avec le copain Pascal puis Laurent on se décide pour les Bardenas et Valence. La météo sera notre guide car début octobre on cherche le soleil pour nos vieilles carcasses !
Je dois donc rejoindre Pascal dans les Landes de Paris et j’étudie le trajet sans vraiment me décider pour une descente directe ou une halte. Au final je pars en me disant on verra bien…
La moto est une reine sur autoroute, bien calé sur la selle, la bulle convient parfaitement à mon mètre quatre-vingt et je ne fatigue pas. J’enroule easy les bornes. Tellement easy que je commence à suivre d’autres motos en mode BANZAIII !! Et alors qu’on est bien au-dessus des vitesses imposées la Panamerica ralenti d’un seul coup à 120 kmh avec des indications ésotériques sur le tableau de bord.
Je m’arrête à l’aire suivante avec toujours ce problème et appelle ma concession. Pierrot me passe le technicien qui me guide dans les menus de la Panamerica et après quelques vérifications puis suppression des codes d’erreur je peux repartir. Merci à Borie pour leur disponibilité et efficacité !
Un petit arrêt et j’appelle Pascal, t’as de quoi m’héberger ce soir ? J’arrive !!!
Les belles routes des Landes me conduisent chez mon ami et là de nouveau dans une courbe où la gravité m’a par inadvertance fait lourdement peser sur la poignée des gaz la panamerica me rejoue la mise en sécurité. Je reproduit la manœuvre tout en roulant et je termine à la cool les derniers 100 kilomètres pour une soirée entre copains.
Le lendemain on décide avant de partir en Espagne de passer par la concession la plus proche Anglet pour vérifier la bécane… et bien mauvaise idée car le technicien est en mode « je peux regarder ça mercredi…» ah oui on est samedi et on est sanglé pour notre roadtip, merci les gars à plus et bon showroom.
On enquille donc sur l’Espagne et notre point de ralliement avec Laurent. A partir de là cette brave Panamerica voyant qu’elle n’était pas prise au sérieuse par les techniciens Harley ne fera plus l’intéressante malgré des régimes moteurs velus. Un défaut de jeunesse et un rodage un peu rugueux après les 800 km sans doute.
Nous arriverons à nous retrouver en fin d’AM tous les 3 après avoir réservé un hôtel ghost au milieu de nulle part, l’hotel était fermé depuis 3 ans mais on avait une résa sur booking ! La plaisanterie nous aura fait perdre une heure mais pas mal discuter avec les locaux avant de trouver un hôtel près de 100 km plus bas.
Après une bonne nuit on a découvert le désert des Bardenas, endroit magique surtout en Panamerica et moins en cruiser Harley. Merci les potos d’avoir joué le jeu 😉
Un petit food truck à la sortie du désert et voilà un de ces petits moments de grâce d’un roadtrip que l’on aura la chance de vivre plusieurs fois. Des petites places au soleil, une bière et quelques tapas voilà le bonheur 🙂
L’Espagne nous offrira des routes sublimes mais aussi des portions désertiques et droites pour parvenir sur la côte vers Valence. Le film retrace bien la diversité des paysages rencontrés.
Nous serons récompensés par un temps magnifique, 28 degré et la possibilité de se baigner et désenchaîner sur les cocktails et paella.
Le retour en revanche sera une autre histoire car traverser les pyrénéens côté Espagne est une super ballade mais côté français avec 6 degré, la flotte, une route en lacets, une succession de tunnels sera assez éprouvante et d’ailleurs j’y chopperai une bonne crève !
Le dernier jour nous verra faire halte dans le home sweet home de Laurent et le lendemain un retour plein pot de 700 km.
Ce roadtrip m’aura permis de découvrir toutes les facettes de cette moto hors-mis le hors-piste sérieux et me rendre la Panamerica encore plus attachante. Cette moto est à la fois sure et amusante. La partie cycle, le freinage sont à la hauteur du moteur et permettent des cadences que le reste de la gamme Harley ne peut soutenir (je vais me faire des amis…). Le confort est surprenant, je n’ai jamais eu mal aux cul ou au dos malgré des étapes de plus de 800 km parfois.
Je n’ai plus eu d’erreurs de diagnostic affiché sur l’écran de contrôle ni de problèmes mécaniques ou électroniques. L’autonomie est remarquable avec près de 350 km et même plus si on est joueur.
La Panamerica est une superbe moto polyvalente qui est faite aussi pour le voyage en s’adaptant à pour ainsi dire toutes les conditions.
La selle duo m’a permis de mettre à la place du passager le sac de selle #SwMotech qui m’a éviter les galères habituelles d’un paquetage en mode gitan.
Seul gros hic le système de navigation est largement perfectible mais à sa décharge j’avais oublié de télécharger sur l’appli les cartes de France et d’Espagne pour ne pas être soumis aux soucis de connexion.
Enfin un roadtrip c’est peut-être une bécane, une météo, des routes mais pour moi c’est surtout mes potes et l’amitié fut au rendez vous comme le plaisir de se retrouver enfin. See you soon my friends 🙂
Merci Rodolphe d’avoir accepté de répondre à notre ITW et j’aimerai que les lecteurs puissent te connaitre en quelques lignes
Quelles sont tes responsabilités actuelles chez Schuberth, quel casque portes-tu, quelle moto conduis-tu ?
Je suis le DG de la filiale française, responsable de la relation commerciale et à ce titre je m’occupe des revendeurs. J’ai une Bmw R850R qui va devenir une moto de collection en dépassant ses 15 ans d’ancienneté mais qui se plie à un usage quotidien, en duo et par tout temps. Si non, je loue sur place quand on fait des roadtrip entre copains.
Mon casque est un C4 pro Carbon , j’aime son style et sa légèreté et j’apprécie la qualité de son kit com.
L’entreprise Schubert c’est 70 ans d’histoire, des casques assemblés à la main entièrement mais on a une vision plutôt casques pour moto sportives alors est-ce une croyance ou une réalité ? Presque 100 ans depuis ses débuts et 52 dans la moto avec différents modèles suivant les activités( Armée, forces de l’ordre, pompiers, moto, industrie…). Schuberth est en fait très connu dans le monde de la F1 mais aussi celui de la protection au travail. Je me suis fait aborder une fois sur un stand par une personne qui me félicitait pour la qualité de nos casques aussi je lui ai demandé quel casque de moto il avait et là il m’a dit « ah non moi un casques de protection Schuberth et je l’adore !
Je sais que pour les harley traditionnels vos jets sont assez appréciés mais j’aimerai que l’on fasse un zoom sur le nouveau marché qui s’ouvre avec la Panamerica de chez Harley-davidson.
Tiens une petite question, as-tu eu l’occasion de l’essayer car je sais que tu as été à plusieurs gros événements autour du trail cette année ?
J’ai eu l’occasion de l’essayer brièvement aux trail adventure days et j’avoue que comme la GS il y a 30 ans , cette Panamerica a une vraie gueule en cassant les codes. J‘ai bien aimé le couple, la facilité dans les virages et quand je vois le rythme qu’adoptait mes amis meilleurs pilotes avec , je me dit qu’elle a un sacré potentiel !
Le casque qui semble remplir le cahier des charges d’un propriétaire de gros trail et en l’occurrence d’une Panamerica semble être le E1 :
Le E1 reste avant tout un casque routier avec une casquette qui permet de se protéger du soleil de face, des projections en tout terrain et répondre au look aventure recherché avec les gros trails. Tu peux ajouter un kit com facilement, le fait qu’il pose bien sur la tête permet de diminuer la sensation de poids. Ses autres atouts sont le fait qu’il soit modulable, qu’il possède un large champ de vision et qu’il embarque le savoir-faire de Schuberth en matière de sécurité passive. Dans un sondage sur notre groupe Panamerica France-H-D on a obtenu un résultat très parlant : ce que les propriétaires de panamerica changent en premier dans l’équipement c’est le casque ! Ca te semble surprenant, rassurant ou évident ? Ca me semble évident car les propriétaires de Harley sont habitués à s’équiper et la Panamerica avec une utilisation différente amène justement à adapter l’équipement pour correspondre à ces nouveaux usages et style de moto. Quelle est la possibilité de l’équiper intercom, musique, gps ? L’intercom permet en effet d’avoir son GPS avec le GPS intégré ou Waze, il devient ton secrétaire pour répondre aux appels téléphonique simplement en disant « Allo » dans ton casque sans besoin de toucher un quelconque bouton. Tu peux discuter jusqu’à 4 personnes équipées, ce qui peut être pratique en roadtrip ou simplement choisir ta musique préférée pour accompagner tes sorties. Une route avec ta musique c’est une expérience parfois extraordinaire !
Je conseille toujours d’essayer nos casques car pour nous un L c’est un 58/59 donc les casques Schuberth taillent souvent plus petits. En moto, un casque mal ajusté, une veste mal taillée est c’est le roadtrip qui peut être gâché. On va à ce titre faire des journées portes ouvertes avec nos revendeurs pour pouvoir permettre aux motards d’essayer nos casques sur route ce qui est très rare chez les fabricants de casque et constitue un réel avantage.
Quelles nouveautés dans les coloris pour cette année et l’année prochaine ? Peut-on envisager une collaboration Harley-Davidson / Schuberth pour créer une ligne spéciale Panamerica ? Ce genre de chose comme fabriquant européen avec notre production entre Berlin et Hanovre serait un beau pari et serait bien accueilli du côté allemand.
Les projets Schuberth dans la moto pour l’année prochaine c’est quoi, de nouveaux casques, coloris, équipements, une ligne de vêtements ? On reste focus comme fabriquant de casque avec de nouveaux type de casque comme le C5 qui arrive chez les revendeur avec la nouvelle norme 22.06 (point d’impact, rotation…) petit frère du C4 pro et plus léger grâce à notre expérience de casque dans le F1 avec fibre de verre et carbone pour allier légèreté et sécurité.
Il est pré-équipé pour l’audio de manière discrète avec hauts parleurs intérieur haute-définition et il suffit de plugger un petit micro dans la mentonnière.
Schuberth a encore une image de casque sûr mais « peu fun » avec du jaune fluo par exemple, et la nouvelle gamme avec un changement de designer permet une bien plus grande variété de style. A ce titre la nouvelle gamme rompt avec le caractère uni qui caractérisait Schuberth auparavant.